Une fable de la fontaine au mois d'août, quand la terre s'est arrêtée de tourner comme tous les ans…

J’en ai marre du mois d’août, avec tout le monde parti (sauf les cons de mon immeuble), tout les magasins fermés, l’impression de vivre dans une ville fantôme. J’en ai raz le bol de cette parenthèse obligatoire et ceux qui aiment l’heure d’été ne peuvent pas partir en juin ?

Donc, pour mes lecteurs fidèles, regrettant de ne pas être partis comme TOUT LE MONDE et les moutons de Panurge ça peut se relire, voici un exemple de ce que mon père m’apprenait pour que je me souvienne bien du vrai de vrai.

Le corbeau et le renard, je n’en voulais rien savoir, jusqu’à ce que l’on me donne des bases pour m’en souvenir… Prêts ? Partez !

  • Un pignouf de corbac sur un touffu planqué, s’envoyait par la gueule un coulant baraqué.
  • Renard le combinard qui n’avait pas croqué, se radina en lousdé pour lui faire à l’estom.
  • « Eh mon pote, je n’avais pas gaffé que tu étais si bath et si bien baraqué. Sans attiger, si tes choquottes sont kif kif avec ta bouillotte, t’es bien le plus giron des mectons du loinquet ».
  • Le corbac à ces mots se senti chanstiquer. Il ouvre son clapoir et lâche le frodogome.
  • Renard s’en saisit sans casquer un rotin en disant :
  • « je t’ai bien eu avec mon baratin ! » Les marles auront toujours la loi avec les caves »
  • Ce rencard vaut bien un fromage tête de nave ».

Excusez du peu pour l’orthographe incertaine, et encore aujourd’hui je peux dire : merci papounet !

14 réponses sur “Une fable de la fontaine au mois d'août, quand la terre s'est arrêtée de tourner comme tous les ans…”

  1. La prochaine fois que je te vois, je te récite li corbo i li rina version côte d’ivoire, avé l’accent.
    Et là, tu pleures.

  2. Que lis-je ?
    « Tout le monde est parti sauf les cons  » !!!!
    Ben je te remercie pour la généralisation …
    😉

  3. Réponses en vrac !

    Dom : je pleure de rire naturellement ?

    saskia : je ne suis pas partie non plus. Mais j’ai rectifié pour les âmes susceptibles… :))

  4. je connais une autre version

    Un pignouf de corbac sur un arbre planqué
    S’envoyait par la fiole un coulant baraqué.
    Et l’goupil qu’avait qu’un clou pour bectance
    lui tint a peu près s’te jactance ! …

    qui se terminine par :
    m »fie-toi des mectons qui t’envoient par le fiole
    des bobards à la gomme.

  5. Réponses en vrac !

    shalima : pourtant il ne lui ressemble pas du tout !

    Bé@trice : c’est de la même veine ! Avec l’argot ou même le moderne, on peut faire n’importe quoi 🙂

  6. Merci d’avoir remédié à mon manque de culture sur ce coup là! je ne connaissais même pas, quelle lacune! vraiment trop drôle! je vais aussi l’apprendre par coeur.
    Bonne soirée et bonne journée demain avant le week end ( chouette)

    Ps: à propos des chats je ne suis pas spécialiste mais j’en ai eu plusieurs , je sais comment ils fonctionnent. Quand tu parles du tiens,tu me fais rire et je me reconnais, j’ai tout vécu pareil!

  7. Cathe : et dire que j’en savais d’autres, que j’ai oubliées, comme le laboureur et ses enfants qui commençait par « un vieux glaiseux sur le point de calencher radina ses lardons, leur jacta en lousdé… »…

  8. « moralité: chacun dans son loinqué, s’il veut rester peinard, doit boucler son clapet devant les combinards »

    Et le reste diffère un peu aussi, mais ça reste de l’argot… 🙂 Quel succès, en cours de français!

  9. Tu ne t’abuses pas! C’est effectivement la première fois que je poste ici!
    et nos versions ne diffèrent pas tant, je pinaille sur quelques mots! 😉

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