Ce connard de crétin d'oiseau

M_sange_GA10426J’adore les oiseaux. Je tiens cet amour de mon grand père (cliquez ici) qui voulait connaître tous les oiseaux du monde avant de mourir. Il s’est contenté de la France, car les oiseaux sont bien trop nombreux pour tous les connaître et les voir un jour…

Il a refilé l’amour des oiseaux à Jean Poirotte qui s’y connaît forcément plutôt pas mal, au fils de ma dernière soeur également. Et aussi à moi, parce qu’il m’emmenait parfois, pendant les vacances, aller épier les oiseaux du voisinage. Il m’avait même acheté des jumelles (qu’une des filles m’a chourrées) (on se demande laquelle et pourquoi faiire.. Sauf que je n’ai plus mes jumellles). Je reste nulle néanmoins sur la différence entre le rouge gorge et le bouvreuil et honte à moi à le faire se retourner dans sa tombe au lieu de dormir tranquille mon grand père chéri…

Cette mésange est adorable à souhait non ?. Mrs Bibelot et Jean Poirotte nourrissent les oiseaux l’hiver (là c’est terminé, il faut qu’ils fassent leur travail d’insectivores ou autre) et nous en voyons donc beaucoup venir picorer le nécessaire sous leurs fenêtres.

Donc je précise : j’adore les oiseaux. Sauf UN et je ne sais pas ce que c’est.

Nous avons donc deux heures d’avance sur le soleil (j’ai dit ce que j’en pensais ici).

Les oiseaux pas. Eux ils sont à l’heure solaire et rien à foutre de l’Europe ces rats ces intelligents logiques. Et derrière chez moi, donc du côté de ma chambre, y’a un petit bois lonlère et tralala et donc des millions d’oiseaux (au moins). Ces bestioles se réveillent avant le lever du soleil et se mettent à chanter pour saluer le soleil qui VA se lever. Ne manquent que les coeurs égyptien d’avant JC pour faire de même…  Je vais peiner ceux qui habitent aux abords d’une autoroute, du périf ou d’un chemin de fer, mais je peux affirmer que des millions d’oiseaux qui se mettent à chanter sur le coup de 4 H, 4 H 30, ça fait un raffut PAS POSSIBLE. Qui se calme dès que le soleil se lève, à savoir quand il faut se lever parce que le radio réveil corniflute des informations à la con (priez mes frères ! Amen !) (j’ai aussi la RN 10 et le chemin de fer quand le vent est mal tourné, certains jours j’ai la totale) parce qu’il est 7 heures, que les oiseaux sont contents que le soleil se soit levé une fois de plus et que du coup ils vont se rendormir un coup…

SI SI je persiste et signe au sujet de l’oiseau chantant à l’aube : un RAFFUT PAS POSSIBLE… Je me lève vacillante à 4 H 30 pour fermer ma fenêtre. C’est bruyant, une horreur, mais, il y a des mélanges de gazouillis (t’en foutrais moi des gazouillis) qui restent néanmoins écoutables pour peu que l’on attende de se rendormir au moment où le réveil glapit (Alléluia !).

Sauf que cette année j’ai un nouveau venu, outre les pics qui font mitraillette dès 5 heures (mais comment peuvent-ils aller aussi vite ?) et la chouette qui se réveille à 23 H 45 pétantes (heure d’été ou d’hiver elle s’en fiche bien pas mal, elle est à l’heure)…

Je l’appelle le « CUI ». C’est lui le connard de crétin d’oiseau…

Il ne sait dire que ça : CUI CUI CUI CUI CUI CUI CUI CUI CUI… Je me demande quand il se nourrit, car quand je rentre le soir, il est toujours là : CUI, CUI, CUI, CUI, CUIT (bah s’il est cuit mange-le ton rôti, pauvre con…) (ça me rend aimable comme pas possible…)

Jean Poirotte a la solution : ils sont plusieurs et ils chantent tous sur le même ton (les « CUI » sont vicieux de nature). Il le sait, il a un CUI aussi derrière chez lui. Donc fatalement plusieurs, parce qu’un oiseau ça ne chante pas de 5 heures du matin à 22 H : forcément ça se nourrit et ça bouffe beaucoup. L’expression « appétit d’oiseau » est totalement injustifiée, certains peuvent manger jusqu’à 3 fois leur poid par jour (et je ne mens même pas…).

Arrivée chez mes parents un beau dimanche, exténuée par le « CUI » qui me poursuivait depuis le petit matin. Et c’est comme la goutte d’eau du robinet qui fuit : quand on l’a entendue, on n’entend plus que ça…

Jean Poirotte me rassure : c’est dimanche, reste décontractée ma chérie, je te fais un Martini Gin (trois ce serait bien car le « CUI » m’a eue jusqu’à l’os). Soudain il se fige.

CUI CUI CUI CUI CUI CUI CUI… ETC… CET OISEAU NE SE LASSE PAS !

« Ah c’est ça dont tu me parle ? Je ne sais pas ce que c’est, mais il est très chiant !!!! » (en apparté « ta mère ne l’entend pas, elle commence à avoir des problèmes avec les sons aigüs (la veinarde)) « il n’arrête pas de tout l’après midi et jusqu’au soir tard »…

Oui, lui il a un début de colonie de CUI ! (vu que ça ne débute que l’après midi), moi j’ai l’intégrale du « CUI » derrière chez moi arrière grand mère comprise… Du coup ça CUI du matin (4H 30) au soir (jusqu’à 22 H) : vivement l’hiver, là ça nous fout la paix en cherchant de la chaleur (pauvres petites bêtes…)

Je hais cet oiseau et sa famille, sa manipule, sa cohorte, sa centurie, sa légion… Peuvent pas bouffer tous ensemble pour nous foutre la paix pendant un moment ? (surtout le matin, le soir ils m’indiffèrent un peu, sauf qu’ils me crispent en me faisant penser au lendemain matin où il vont m’énerver et me donner envie de tirer à la mitrailleuse dans le petit bois lonlère et tra la la…)

La vie n’est qu’un long calvaire… Je ne le répèterai jamais assez

Tous aux abris…

Tous_aux_abris__53271695Oui, tous aux abris (la Castafiore va chanter…)

Non, je vous rassure, la Castafiore n’est pas prévue au programme. Tout simplement, ce soir JE SUIS EN VACANCES, et ce pour 3 semaines ! (+ un jour, je récupère le 15 août, je ne reprends JAMAIS un lundi) (et en plus mon chef préféré ne sera plus là…)

Je ne vous ai pas mis comme l’année dernière la photographie d’une hallucinée ressemblant traits pour traits à ma deuxième belle mère (sur 3, il faut suivre, mais c’était la mère de Charles Hubert, donc elle, elle a le rang n° 2 par rapport à sa belle mère (à Charles Hubert) qui arrivait troisième parce que c’était la deuxième femme du père, le furoncle ayant le privilège de rester n° 1) (eh oui d’être soudain en congés ça esquinte se disent ceux qui n’ont pas tout suivi…) En fait j’ai eu trois belles-mères et franchement ce n’est pas top. Me remarier ? Sous la menace d’un commando terroriste peut-être et pour peu qu’on me demande encore ma main… (oui je sais, ça esquinte…)

J’ai plein de projets que je ne réaliserai pas, donc je vous les épargne (ben non, je veux remettre l’appart à neuf, c’est un beau projet non ? enfin plein de beaux projets si l’on pense « pièce par pièce ») (oui je sais, ça esquinte…) (d’un autre côté si certains non-esquintés veulent venir me donner un coup de main…)

BREF ! (Albert me supportait parce qu’il était plus bavard que moi…) Ce qui m’inquiète, habitant en région parisienne et y restant pour les vacances, c’est que généralement le temps se détraque dès que je pose un jour de RTT et qu’il se détraque encore plus dès que débutent mes congés… En mai cela a été pourri de la mort qui pue à ramasser le muguet sous la pluie… Je me demande pourquoi le gouvernement français n’a pas exigé que je sois en congés dès début juillet (ou juin, moi je veux bien) pour m’expédier là où l’on meurt de chaud et où les incendies ravagent tout. Je me pointe, il pleut, c’est tout simple… Et finalement me payer 3 ou 4 mois de congés (pourquoi pas 5 ?) ça et là serait d’un coût modéré par rapport au reste… (et en plus je serais canonisée par le Vatican de mon vivant, ce serait top, même si je n’y crois pas, mes filles seraient tout de même les filles d’une sainte, cela pourrait les aider à postuler ça et la… (à radio Notre Dame par exemple…))

Là je sens qu’il y en a qui s’insurgent (et moi donc). L’autre mauvaise nouvelle étant que le temps se détraque également quand mon beau frère (le mari de ma soeur, Jean Pascal) débute ses congés également, quand il ne s’exile pas dans le sud l’été.

Hors cette année il ne s’exile pas dans le sud, il déménage (et ma soeur avec), et il est en congés en même temps que moi, à savoir ce soir… D’où cyclone annoncé, mais que météo france n’a pas encore repéré…

Alors reste à espérer que – + – = + (pas sur mon compte en banque) (je crois que c’est – x – = +, Dame Venezia va me repérer…), sinon s’il y a une tempête de neige aux alentours du 15 août, il ne faudra pas être étonné du tout. Jean Poirotte a fait remplir ses réserves de fuel, Mrs Bibelot a retrouvé une vielle doudoune qui peut toujours servir… Il faut être prêt à tout…

Moi perso, je crains le pire. Inutile d’espérer pouvoir aller me baigner au petit plan d’eau voisin. Il va vaser, venter, menacer… Je vais être obligée de remettre à neuf l’appartement, sans aucune excuse… Le temps sera splendide dès mon retour de congés… Comme depuis un moment…

M’en fous, je suis en congés… Exit Truchon qui était également en congés cette semaine : 4 semaines sans voir sa tronche : vous imaginez ?

La vie n’est qu’un long calvaire.

Comme je ne pars pas, bien entendu je vais vous bassiner régulièrement avec mes posts à la con… Comme le temps sera totalement détraqué tout le monde (en Ile de France) sera devant son ordi, à attendre  mes historiettes passionnantes…

Je n’ai pas la grosse tête, mais je me sens toute drôle : 3 semaines à VIVRE MA VRAIE VIE !!!!! J’ai peine à y croire…

Votre sorcière complètement déjantée… (mais bon pour l’histoire du temps qu’il fait quand je suis en congés, c’est tout vrai…)

Je parle au chat…

Je_parle_au_chatMon chat est la première personne avec laquelle je cause en dehors du boulot, quand je rentre à la maison direct. (Les filles me négligent à un point pas croyable…) (j’ai le pressentiment qu’il y en a une qui va surgir en glapissant, mais c’est parce que je suis une sorcière et que du coup je visionne l’avenir…) (je rigole mes chéries, un peu d’humour quoi…)

Il faut que je précise mes relations avec Diabolos. J’avais Isis, le chat le plus crème de l’histoire des chats. Elle dormait dans le lit des filles, sur les filles qui regardaient la TV (en se disputant la meilleure place), c’était un pot de colle pas possible auquel je n’étais pas allergique, j’adorais ce chat (c’était une femelle mais je feinte les moteurs de recherche gogole). Je l’avais recueillie dans la rue, pleine de puces, avec la gale etc… mais exempte de leucose. 8 ans avec elle. Et puis elle est tombée malade à la période de Noël, elle vomissait, et je l’ai emmenée trop tard chez le vétérinaire. En fait Noël tombait un mardi, le lundi je voulais l’emmener chez le véto, mais Charles Hubert s’y est opposé, son père nous attendait. Et moi en bonne poire (plus jamais !!!) j’ai cédé. Le mercredi il était trop tard et le vétérinaire m’a assuré que le lundi aussi il était trop tard, mais je pense qu’il m’a mentit en voyant mon désespoir. Elle se mourrait lentement d’un problème rénal grave et je n’ai pas voulu rentrer avec elle en sachant qu’elle n’en avait pas pour plus de 24 H.

Dès le vendredi Charles Hubert trouvait l’appartement insupportable sans chat et le samedi nous voiloù partis à la SPA, moi, moyennement enthousiaste : je n’avais pas fait mon deuil de la petite mignonne, et c’est ainsi que Diabolos débarqua à la maison… J’ai été tout de suite gaga et inquiète pour lui, mais il s’est révélé emmerdeur de première, encouragé par son papa sur ce plan là.  Je n’ai pas avec lui les relations que j’avais avec celle d’avant. Mais je précise que je l’aime beaucoup et que je ne pars pas en vacances cet été parce que je n’ai personne pour s’en occuper pendant mon absence…

Le dialogue est très variable suivant les circonstances (j’ai un chéri ou non, ça se passe plus ou moins bien au boulot, je me suis disputée avec les filles, etc… (comptez 1000 lignes pour le etc…))

Lui reste égal à lui-même : il a faim et il veut être arrosé car il adore l’eau (c’est un problème que le véto n’arrive pas à résoudre et Delphine fait psycho pour les humains et non pas pour les chats et vous avouerez que c’est scandaleux dans ce cas très précis)…

Donc je rentre, alerte ou non, de bonne humeur ou non, et lui m’attend derière la porte. Je l’entends miauler du bas quand j’ouvre la porte du rez-de-chaussée : il a reconnu le bruit de ma vieille titine ; on l’admire (surtout depuis que j’ai un pot d’échappement neuf). Il miaule donc (pauvre petit père/Quel abruti, emmerdeur en plus !).

J’arrive : il a faim : le scoop du siècle. Il a toujours faim et les croquettes lui permettent juste de survivre toute la journée avant ma rentrée. Survivre est un faible mot, il a tout bouffé et plus ça passe et plus il bouffe. Ce chat est obèse mais ce n’est pas à son âge que je vais le mettre au régime… Depuis le départ de Charles Hubert (septempre 2004), il n’a plus de frais le matin. Ceci pour m’éviter qu’il ne gratte à la porte à 4 heures du mat parce qu’il a un petit creux et qu’il est temps que je me lève… Il a enfin compris que le matin c’était niet, mais surtout qu’il avait de la mousseline de chez Caviar and Co tous les soirs… D’où sa joie à me voir rentrer.

  • Oh mon pauvre diabolos ! c’est maman qui rentre, oh qu’il est content le pépère à sa maman : tu as des croquettes mon trésor, la boîte c’est 20 H. Atchoum ! (je suis allergique à son poil, c’est ballot)

  • Oh mais lâche moi les baskets, arrête de te frotter dans mes jambes tu vas encore me faire tomber, crétin ! Tu as des croquettes. Atchoum ! Tu m’allergise en plus, dégage un peu dans la cuisine (claquement de porte)

  • Il veut de la floflotte le bébé à sa mamounette. Je t’ouvre le robinet à petit filet comme tu aime, et je pose mon sac (atchoum !)

  • Je me change et j’arrive, je ne suis pas ta bonne !

  • Oh qu’il est mignon le pépère à sa maman la tête sous le robinet

  • Non mais tu t’es regardé en train de te doucher : tu es la honte de 99 % des chats en France (faut que je fasse une photo)

  • Non mon petit pépère, il faut attendre 20 heures pour la bonne boubouffe…

  • Tu as des croquettes ! et c’est quoi ce gnome sur mon blog ?

  • Je suis au TELEPHONE tu peux attendre 20 H 45 !

  • Maman va se coucher ! T’es bien installé mon pépère ? (rassurez-vous, il est toujours bien installé après avoir bouffé sa demi boite de frais, et où il veut, sauf dans ma chambre, territoire interdit)

  • Je vais me pieuter. Si tu gratte à la porte, je te transforme en pâtée pour chien…

Il est sympa, il répond toujours la même chose : « miaou ». Mon gros drame c’est mon allergie à son poil que je n’avais pas avec le précédent chat… Les câlins je ne peux pas trop voire même pas du tout. Si je lui gratouille derrière les oreilles il me faut du pshitt dans le nez… Bref après lui j’ai prévénu tout le monde : plus de chat… Pas de cadeau surprise qui ressemble à un chat (à un chien encore moins, en appartement ce n’est pas une vie pour lui comme pour moi qui travaille encore)

Mais tu es en pleine forme mon petit Diabolos chéri ? (fils d’andouille – (Charles Hubert)), tu ne vas pas faire de pei-peine à ta mamounette ?

Là j’ai ressorti mon vieil argentique avec ses objectifs de 1 kg et 750 g. Il est amoureux depuis toujours de la trousse dans laquelle je trimballe mon matos de pro et il se couche juste à côté, la tête dessus, en s’enroulant la bandoulière autour d’une papate… Quand je vous le dis qu’il est trimbré… (il faudrait que je laisse la trousse perpétuellement sortie dans le salon)

La vie n’est qu’un long calvaire…

Comment que je vais me la pêter…

SourireOuiiiii, si l’on peut dire. Pendant que ma soeur termine de tester le sérum X à qui je me dois de consacrer un post un jour et qui n’était pas du tout compatible avec ma peau, figurez-vous qu’il m’arrive une chose extraordinaire…

ON va lire des extraits de mon blogs demain et après demain entre 14 H et 15 H sur « radio suisse romande« . J’ai vérifié : ça existe et mea culpa de ne pas avoir sû que ça existait plus tôt.

Je serai au boulot à me morfondre quand l’émission sur les blogs aura son heure de gloire (et moi avec)… Car ON va lire deux articles de mon blog, deux jours de suite… La Suisse Romande faisant partie de mes lieux de séjour de prédilection, à moi la gloire…

Je suis juste contente de passer à la radio même si ce n’est pas moi qui cause… Votre sorcière aimerait tant se sortir de la souricière que représente son boulot actuel, qu’elle a remercié à genoux celle qui voulait lire des passages de son blog.

Radio Notre Dame qui me réveille toujours tous les matins, me signale que je pêche par orgueuil… (cliquez, vous comprendrez…)

La vie n’est qu’un long calvaire et pourvu que Pulchérie pense à enregistrer ce moment important, moi je ne pourrai pas…

Et j’espère que vous savez capter Radio Suisse Romande, sinon je vous maudis sur 7 générations (sur 7 ça doit forcément marcher, il y a toujours une merde quelque part).

Sinon je reste votre gentille sorcière (un peu stressée sur ce coup là…)

Edit du lundi 23 : voici le lien envoyé par Madame Patate, et aller à 44 minutes 30…

Réédition bis…

Femme_et_vengeance_dv1096051Cette liste j’avais également grande envie de la remettre à jour…

Il vous trompe. Vous le savez, vous le soupçonnez, vous en êtes certaine, ou bien il vous gave méga grave alors….

  • 2 gouttes de nuoc mam dans son après rasage et son eau de toilette, voire même s’il en utilise, dans son déodorant (juste au moment de la séparation, quand il s’en va)

  • Une boule puante sous chaque tapis de sa voiture… Ou/et sous sa moquette au passage, quand vous allez récupérer vos dernières affaires.

  • Ecrire « t’es moche » sur le miroir de courtoisie passager (quand vous êtes encore ensemble, cela s’entend, c’est super pour lui faire louper un WE de séminaire en fait crapuleux)

  • Mettre du dépilatoire dans sa lotion capillaire, en secouant bien et en affirmant avec mauvaise foi que « ce trouble dans la lotion est tout à fait normal vu la pression atmosphérique » On peut aussi tester le désherbant foudroyant, pas certaine que ça marche…

  • L’abonner à « femme actuelle » à son bureau, ou bien à une revue gay bien hard voire même les deux. Il sera définitivement fiché… Il y a peut-être mieux que « femme actuelle »… A creuser… S »il s’est installé avec une autre (ce rat), ne pas hésiter à l’abonner à une revue gay à son nouveau domicile…

  • Demander à votre collègue Paul qui se meurt d’amour pour vous de lui laisser de torrides messages sur son portable, bien mieux, qu’il téléphone au boulot de l’affreux en pleurant « dites-lui que c’est Paul, s’il me largue je m’ouvre les veines, qu’il me rappelle viiiiite c’est urgent »…

  • « Bon (pleure Paul) il n’est pas joignable, mais dites lui que je l’aiiiimmmmme ! »

  • Déclarer que l’abstinence finalement c’est bien tout en se mettant à porter de la lingerie ultra sexy. Changer de parfum au passage, normalement c’est louche.

  • Piéger ses boutons de braguette ou de chemise pour qu’ils claquent au mauvais moment.

  • Vider systématiquement sa bombe à raser neuve dans le lavabo pendant qu’il dort, la veille d’un rendez-vous d’affaire important et planquer ses rasoirs neufs…

  • Récupérer les longs cheveux bruns que perd votre collègue Sophie, les répandre sur sa veste et lui faire une scène justifiée ! « Je le savais que tu me trompais salaud, retourne chez ta mère ! »

  • Devenir la meilleure amie de sa mère (oui je sais c’est dur, mais bon, ça en vaut la peine, c’est elle qui glapira dans le téléphone qu’il a manqué une femme formidable et qui vous communiquera l’adresse à laquelle l’abonner à la revue Gay/sado-maso..)

  • Appeler régulièrement son patron en sanglotant. Ben voui, c’est un saligaud de première, autant qu’il le sache. D’ailleurs il prospecte chez le concurrent… « Désolée, je lui avais promis de ne pas en parler, je ne vous ai rien dit snif »

  • Perdre la télécommande de la TV. Mieux : la trafiquer avec du vernis à ongle incolore. Elle a l’air normale mais ne fonctionne plus.

  • Saboter l’antenne systématiquement avant un match de foot, de l’extérieur de l’appartement bien entendu, sinon il réparerait en moins de deux…

  • Rayer sa belle voiture de fonction avec votre propre clef de voiture, incognito. Un paf dans le pare-brise peut se comprendre mais on fait ça moyen discrètement, à moins d’habiter un bled paumé…

  • Ecrire anonymement à l’horrible boudin de la compta de sa boîte qu’il est en réalité fou d’elle mais qu’il faut le violer un peu et surtout insister…

  • Vider ses gélules de tranxène pour y mettre du laxatif démoniaque (cherchez, vous trouverez). Pratique les gélules, on peut en faire ce que l’on veut… (j’ai une copine qui s’est fait prescrire une coloscopie rien que pour mettre la poudre à vidanger dans toutes les gélules de son mec : il prenait beaucoup de gélules anti tout + du tranxène… et se préparait un semainier…)

  • Remplacer son somnifère dont il n’use que peu, certes, par de l’énervant ressemblant (cherchez, vous trouverez)

  • Lui déclarer un soir « j’ai un amant il faut que tu me quitte », et lui ouvrir la porte… (si vous êtes chez vous bien sûr…

  • S’il résiste à tout, revient confus et repentant après une fugue, lui claquer la porte au nez avec dédain en essayant de lui coincer le nez dans la porte…

La vie n’est qu’un long calvaire, n’avait qu’à le savoir aussi que les femmes sont capables de tout…

Réédition…

SourireCe sont les vacances, les lecteurs désertent un peu, et j’avais envie de remettre cette liste à jour… (qui était totalement passée inaperçue l’année dernière…)

Vous vouliez un enfant, vous l’avez, bravo. Vous allez désormais faire partie des radoteurs, car vous allez répéter un bon millier de fois les phrases qui suivent. J’ai essayé de respecter la chronologie et le temps qui passe (moi je n’ai eu que deux filles, pour les garçons cela doit être différent)

  • Un biberon à ton âge ? (5 ans, le soir)

  • Un biberon à ton âge ? (6 ans, le matin)

  • Il n’y a pas de monstre sous le lit ni dans le placard (ça peut perdurer)

  • Bon OK, je vérifie (on craque toujours)

  • Non, pas la porte ouverte avec la lumière de la salle de bain allumée (on craque toujours)

  • Qu’est-ce qu’on dit ? (merci)

  • Je n’ai pas entendu le mot magique (s’il te plaît)

  • Bisou maman…

  • Goûte et on verra si tu aime ou pas…

  • Il est l’heure d’aller se coucher

  • Il n’est pas l’heure de se lever (6 H le dimanche matin)

  • Tu as assez regardé la télévision

  • C’est mon tour de play station

  • Laisse ce téléphone tranquille, c’est maman qui répond (pour éviter le « maman est partie faire caca »)

  • Termine ton assiette

  • Une cuillerée pour papa, une cuillerée pour maman

  • Tu es trop grande pour que je te dessine un jardin dans ta purée

  • Range tes jouets dans le coffre, ou le père Fouettard va passer les prendre tous

  • Je compte jusqu’à 3…

  • Arrêtes de grignoter comme ça on dîne dans 1/2 heure

  • Tu as fait tes devoir ? Oui ? Montre un peu…

  • Tu appelle cela savoir sa récitation ?

  • Tu ne sais pas qu’une chasse d’eau ça se tire ?

  • Pourquoi ta brosse à dent est-elle archi sèche ? Montre moi tes dents ! Non mais tu me prends pour une andouille !?

  • J’en parlerai avec ton père

  • Ton père n’est pas d’accord, débrouille toi avec lui

  • Arrête de te précipiter sur le téléphone comme ça, c’est pour moi parfois…

  • Qu’as-tu fait de ma pince à épiler ? Comment ça ce n’est pas toi ? Je t’ai vue t’en servir hier soir…

  • Baisse moi cette chaîne, c’est insupportable ton Edith Piaf à fond

  • Tu ne peux pas écouter autre chose que Milooooord ?

  • C’est une position pour téléphoner ? J’ai failli te marcher dessus. D’ailleurs raccroche, ça fait deux heures que tu bloque la ligne

  • Tu raccroche j’attends un appel urgent !!!

  • La porte !!!

  • Qui n’a pas vidé le lave vaisselle et dont c’était le tour ?

  • Viens mettre la table, dernière édition après c’est la claque.

  • C’est ça, appelle « enfance et partage », tu me les passeras…

  • Il y a un panier pour le linge sale… On dirait ton père… Je ne lave que ce qu’il y a dans le panier

  • Pourquoi le panier déborde tout à coup ?

  • J’ai dit « Mac Do pas plus d’une fois par mois »

  • C’est cela, fait la gueule, tu le lasseras avant moi

  • Si tu veux maigrir, arrête de boulotter les trucs appéro

  • C’est quoi ce bulletin ?

  • Comment ça tes profs sont tous des cons ?

  • C’est qui ces mecs qui m’ont aidée à décharger les courses de la semaine ?

  • Rendez-moi mes jumelles, illico presto, m’en fous du voisin de derrière…

  • Si vous ne rangez pas votre chambre, je m’en charge et je vous préviens… Ca va chier…

  • Je t’avertis…

  • Il te faut 3 heures pour prendre une douche ? Et vider le ballon d’eau chaude ? Merci pour les autres.

  • Tu touche encore une fois à mes affaires et je t’essorille…

  • Je n’ai pas de comptes à te rendre.

  • Aller te chercher à deux heures du matin ? Tu rêves. Tu dors sur place ou tu ne sors pas, je ne suis pas un taxi

  • Tu me parle sur un autre ton ou je t’en colle une. C’est ça, appelle « enfance et partage », tu me les passeras…

  • Je racontais les mêmes bobards à mes parents, et ils ne me croyaient pas plus que je ne vous crois.

  • Arrêtez de ricaner bêtement

  • Moi aussi j’ai été jeune et con. Ca vous la coupe hein ?

  • Vos trucs je les connais, je les ai pratiqués avant vous, et avec autant de non succès…

  • ARGG, qu’est-ce que c’est que ce poster immonde ? Si il est immonde !

  • Je vous signale au passage que…

  • La maison n’est pas un hôtel. C’est comme ça et point barre. C’est ça téléphone leur et passe les moi…

  • Je ne suis pas votre bonne

  • Tu peux faire 900 mètres à pied je ne suis pas un taxi et la marche est le meilleur des sports…

  • L’argent ça se gagne… Travailler ça t’esclave un max… Tu cause mal en plus, mais tu n’aura pas un liard de plus, déjà que tu vis à crédit sur le dos de ta soeur… Ah bon, elle prend des intérêts ?

  • Non mais tu a vu le prix ?

  • C’est quoi ce pull en mohair en plein mois d’août ?

  • Couvre-toi sinon tu va encore tomber malade. on est en novembre je te signale et il fait 2° donc tu ne sors pas en chemisier transparent sans rien d’autre.

  • Comment ça tu as donné ton pull en mohair à Marine ?

  • Je vois tes profs dans 3 semaines et si cela ne va pas mieux, tu file en pension direct

  • Tu me répond encore comme cela une fois et tu file directement chez ton père

  • Où est la télécommande ?

  • Qui s’est servi de mon vernis à ongle sans revisser le couvercle ?

  • Je te signale au passage qu’en arrachant ce poster qui effectivement était immonde, tu as arraché le papier peint avec… Non, papy ne saute pas de joie à l’idée de vous refaire le papier et moi non plus d’alleurs.

  • Rendez-moi tout ce que vous m’avez piqué…

Liste non exhaustive, bien entendu j’en ai oublié. La vie n’est qu’un long calvaire.

Fifi brin d'acier…

Je l’ai oubliée dans mes livres 4 à 4… Elle m’est revenue en mémoire ce midi quand Jean Poirotte devant les couettes de la petite dernière, a évoqué Fifi brin d’acier…

Ma nièce n’est pas Fifi brin d’acier : elle frise… Mais tout à coup me sont remontés à la mémoire ces livres que j’adorais, de cette petite fille vivant toute seule, trop forte, avec des cheveux méga raides… D’où le surnom… Brin d’acier pour la force et la raideur du cheveu… (un peu moi pour les cheveux…)

Y a-t-il UNE personne ici, qui sait qui est Fifi brin d’acier ????

Vous qui partez ce WE

Vous qui partez ce WE en vacances, n’oubliez surtout pas de laisser le pépère ou la mémère sur le bord de l’autoroute, ou n’importe où d’ailleurs. Chien, chat, lapin nain, oiseau, surtout n’hésitez pas, la SPA n’attend que ça…
Ne partez pas en l’oubliant dans l’appart, ça va sentir mauvais à votre retour… (encore qu’un oiseau…).
Bref, ne soyez pas brouillon POUR UNE FOIS !
Une méchante sorcière…

Ca recommence…

Ca_recommenceHier matin, en partant au bagne bosser, j’ai croisé sur ma route un chien qui avait l’air un peu affolé et semblait guetter toutes les voitures. Bon il m’arrive très souvent de croiser des chiens qui se promènent, mais au moment des grandes vacances, ça fait un peu louche.

Hier soir, pas de chien… Bon, un vagabond fugueur. D’ailleurs il portait un collier…

Ce matin : re-le-chien, un peu efflanqué par rapport à la veille, mais bon, un mâle à la recherche de sa chérie dont il a senti l’odeur attirante à 7 km, maigrit très rapidement (j’ai connu un setter que l’on avait retrouvé à 7 km de chez lui, à la porte d’une demoiselle « en chaleurs… »)

Ce soir re-le-chien, au même endroit, toujours guettant les voitures, l’oeil paniqué. Pas de doute, plus de doute : chien abandonné. Comme désormais j’ai un portable, je me gare et j’appelle les pompiers… En les attendant (ils sont à 3 minutes), j’essaye d’amadouer la bête. Elle n’est pas méchante, mais je ne suis pas la bonne personne. Les pompiers ont le truc pour lui mettre le grapin dessus.

En fait les maîtres en l’abandonnant, ont été « sympas » si je puis dire… Autour du collier des renseignements pour la SPA. « Je m’appelle Marcel, mes vaccins sont en règle, j’adore les enfants et les chats, je suis très propre, je suis très sage, j’ai vécu en maison avec un grand terrain autour, mais je ne supporte pas les croquettes… ». Un pompier a dit « Marcel ! » et du coup le chien l’a suivi…

IL FAUT QUE CA CESSE… C’est dégueulasse d’abandonner son animal. Et cela me rappelle une bande dessinée destinée à sensibiliser les enfants, parue dans SPIROU il y a des siècles.

  • On voit le chien dormant confiant dans la voiture aux pieds de la passagère, avec les bulles de conversation des maîtres (on ne voit jamais les maîtres)

  • « Tiens, il y a une bonne ligne droite, c’est le moment »

  • La voiture ralentit, la portière s’ouvre, le chien est éjecté dehors. Ca le réveille, il panique

  • « Mon dieu, je suis tombé, est-ce qu’ils s’en sont rendu compte ? »

  • Commence un long périple… Le chien renifle partout, il cherche une piste, il cherche ses maîtres qui doivent être fous d’inquiétude pour lui.

  • Il les retrouve après un temps fou. La voiture est là dans un fossé. Ils sont blessés, ils ne lui répondent pas. Il faut qu’il fasse quelque chose.

  • Il part vers le premier village. Son comportement alerte une ou deux personnes qui veulent l’attraper : il les dirige vers l’accident avec son comportement curieux, à aboyer en se dirigeant obstinément dans la même direction.

  • On le suit finalement. On appelle les secours. Le maire prend cette brave bête chez lui pendant tout le temps de l’hospitalisation des maîtres gravement blessés.

  • Ils sortent de l’hopital, le maire les attend : « j’ai une surprise pour vous chez moi ».

  • La surprise c’est le chien qui leur saute dessus, tout heureux.

  • « Sans lui vous ne seriez pas là » précise le maire, « c’est lui qui nous a conduit sur les lieux de l’accident ».

  • Caresse de l’homme, la femme pleure.

  • « Mon pauvre vieux » dit l’homme « je crois que je ne pourrais plus jamais te regarder dans les yeux… »

Mais certains se regardent dans la glace sans scrupule. Un chien, un chat, ce n’est pas un jouet. C’est un être qui nous aime, qui a ses repères. L’abandonner c’est le briser, une vie en l’air qui vaut certainement mieux que celle de celui qui est capable de…

Je l’ai déjà dit : quand on fait certaines choses aux animaux, on n’est pas humain… Et on se demande pourquoi l’homme est un loup pour l’homme ?

Une sorcière pas contente du tout du tout… Comme l’année dernière (ici)…

Cachée dans le placard…

Dans_le_placard_57519927Cette histoire est 100 % authentique d’où la série « chroniques d’une vie ordinaire »… (c’est sans commentaires sur « la vie ordinaire »)

Albert vendait des appartements en kit aux Arcs. Vous savez, ceux des bronzés qui font du ski et que si tout le monde prend 12 heures de retard et bien Juniot il skiera en juillet dans 7 ans ?… (et comment qu’il balance le scraable par la fenêtre).

Bref ce n’est pas drôle du tout. Albert devait passer 1 semaine par mois à la montagne pour vendre ses kits, pendant 3 mois.

La première semaine, comme nous avions un appart pour nous tous seuls, nous avons invités mon frère et ma future belle soeur à nous accompagner. Elle était ravie, elle qui était skieuse hors pair, et mon frère aussi (ravi) qui ne demandait qu’à découvrir (le ski) (pour la deuxième semaine Albert avait invité son père et sa mère, et aurais-je la force de faire un post sur cette semaine inoubliable ?)

Déjà à l’époque mon frère et sa future s’engueulaient tout le temps (ça a duré un morceau de temps), mais nous ne nous en rendions compte que le dimanche midi chez le grand père (l’apiculteur) et l’après midi du dimanche. On pouvait espérer que le dimanche n’était pas un bon jour pour eux…

Arrivée dans l’appart : déjà bouderie : un seul lit de deux personnes et des lits superposés dans l’entrée. Comme Albert et moi vivions déjà ensemble (et donc pouvions crapuler à notre aise), nous leur avons cédé très rapidement le lit pour deux pour nous en faire un pour nous dans l’entrée en nous débrouillant avec les lits superposés que nous avons dé-superposés…

Premier petit déjeuner : mon frère ne mange rien le matin et il a tort, parce qu’il va faire du ski et que le petit déjeuner c’est super important… Première dispute « je ne mangerai pas » (des oeufs, du fromage blanc, des toasts à la confiture, des saucisses, etc…)  « tu mangeras », etc… Albert déjà un peu las… qui récupère les oeufs sur le plat de mon frère sous la table pour éviter le carnage… Il me faut reconnaître ici et maintenant que j’aurais aimée avoir l’autorité de ma belle soeur (ben oui je la considère comme cela, du coup ça m’en fait deux (de belles soeurs, suivez un peu)… car moi je suis genre poire qui déteste les conflits, si que cela aurait obligé mon mari à manger des oeufs sur le plat au petit déjeuner… Moi je n’ai pu obliger aucun de mes maris à RIEN.

Je débutais le ski avec mon frère dans l’école ad hoc, pendant qu’Albert partait avec sa future belle soeur (fallait bien que l’on se marie un jour ou l’autre). Le premier jour s’est bien passé, sauf que j’ai alerté le moniteur après une chute « j’ai cassé mon ski » « non c’est la sécurité qui a sauté mademoiselle« …(ça fait rêver longtemps après). Le lendemain je débute une crise de rhumatisme articulaire äigü dans le genou gauche (exit le ski et bonjour ma carrière d’emmerdeuse moyenne qui débutait).

Je m’en foutais un peu, la montagne que je découvrais n’était pas pour moi : la neige me donne mal aux yeux (je souffre de photophobie aigüe depuis ma plus tendre enfance), impossible de trouver mon équilibre sur les skis, quand je suis en haut j’ai le vertige (et mal aux yeux) et quand je suis en bas ça m’oppresse…

Bref, munie du diagnostic, les antibiotiques à haute dose qu’il me fallait sur ce coup là, je rentre à l’appart avec 7 ou 8 livres à bouquiner pendant que les autres skieraient.

Je végététais dans l’appart en lisant ce qui n’est pas abominafeux pour moi… En ayant prévenu que vu l’état de mon genou il ne fallait pas compter sur moi pour faire la bonne à tout faire…  Mon frère progressait très vite. « Sans aucun style » d’après Albert qui avait, lui, commencé à 5 ans, mais « il va vite et il n’a pas peur ».

Les voici donc partis un bel après midi, skier à trois : Albert le spécialiste depuis ses 5 ans, mon frère débutant mais près à tout, et ma belle soeur fortiche en ski également mais moins téméraire que les garçons… (d’après Albert, moi j’étais incapable de juger)

Je lisais un truc super quand tout à coup ça sonne  : j’ouvre : la belle soeur en rage, ça se voyait tout de suite…

  • J’étais avec les garçons, je les suivais, je suis tombée, ils ne se sont même pas arrêtés pour m’aider à me relever (elle pose ses skis dans l’entrée)

  • Vraiment des rats les hommes (elle enlève sa combinaison)

  • On se fait un thé ? (oui TU fais un thé)

  • J’aurais pu me blesser grave en tombant (dit-elle en buvant le thé). Ils n’en avaient rien à foutre, ils sont repartis sans m’attendre.

  • J’aurais pu me tuer…

  • Ah les salauds, je suis morte sous un pin et ils skient avec allégresse, tu vas voir comment ils vont être  joyeux en rentrant…

Là j’ai refermé mon livre.

  • Déjà Coraline, tu ne m’as pas vue du tout. Je ne suis pas rentrée. Où sont mes skis ? Je les planque sur le balcon… Ils n’y vont jamais ces rats…

  • Ton frère va se faire un sang d’encre, il sera bien temps, j’aurais pu crever sous le pin, je suis morte sous le pin… Bien fait pour lui, j’espère qu’il va en faire un ulcère

  • Si je mets ma combinaison sur le balcon ça n’est pas l’idéal, je peux t’emprunter ta valise ? merci, t’es un chou ! Hops je lave et je range ma tasse de thé (deux ça ferait louche)

  • Quand ils vont rentrer tu ne m’as pas vue hein ?

  • Où que je vas me mettre : tiens dans le placard : regarde j’y rentre tout bien…

  • (ouverture de la porte du placard) : j’y tiens bien, mais avec un tabouret ce serait plus confortable… Merci Coraline.

Et la voilà dans le placard à 16 H. A cette époque à la montagne le retour des skieurs a lieu vers 17 heures… Donc elle a poireauté pendant 1 heure et pendant 1 heure à ne rien faire qu’attendre, on cogite, surtout, je l’imagine très bien, assise sur un tabouret dans le noir d’un placard (le salaud, je le quitte, je prends le train de minuit, je suis déjà partie)…

Ouverture de la porte à 17 H pétantes, mon frère en tête, Albert levant déjà les yeux au ciel.

  • Coraline ? tu n’as pas vu Julienne ?

  • Heu non… pourquoi ?

  • Putain, elle fait chier ! elle est tombée, on l’a attendue, elle nous est passée sous le nez en criant je ne sais quoi…

Rien à répondre heureusement. La porte du placard s’ouvre et ma belle soeur en sort comme un diable de sa boîte. Pas le temps de dire quelque chose,  mon frère la pointe du doigt.

  • Je le savais que tu étais là !

  • Tu ne savais rien du tout pauvre crétin ! Je pouvais crever sur la piste, tu n’en avais rien à foutre !

  • Tu rigole ? on t’attendait et tu nous es passée sous le nez en disant des  choses abominafreuses ! Je le savais bien que tu n’étais pas morte !

  • Tu t’en fous que je crève !

  • Oui, enfin non, mais là maintenant, tu peux retourner dans ton placard ça nous fera des vacances !

  • Où sont passés Coraline et Albert ?

  • Je ne sais pas, ils viennent de partir en claquant la porte

  • Faut qu’on les retrouve (surtout pas, mais si, ils nous ont retrouvé à la fondue du secteur)

La vie n’est qu’un long calvaire…

Quand on racontait ça au papa de la belle soeur, il souriait en disant  » je ne le la voyais pas comme ça » (et là sa femme levait les yeux au ciel, car des scènes père/fille, elle en avait eu sa dose)

Sinon on s’est bien amusés cette semaine là (me reviennent plein de souvenirs) et il faudra que je vous raconte comment je suis restée moi, deux heures et demie derrière une armoire… Rappelez-moi de le faire (si ça vous intéresse s’entend)…

La vie n’est qu’un long calvaire…