Test refilé par Dom et Manou…

J’ai un peu attendu pour répondre, dans la mesure où il y avait trop d’affluence sur mon blog en août et que c’était invivable… (et puis surtout que mes légatrices n’étaient pas là pour constater que j’avais tout bien répondu)

Maquillage à quel âge ?
J’ai tenté le coup vers 13 ans, mais mon père était résolument contre. Il faut dire que je donnais dans le non discret : beaucoup de blanc piqué à maman (c’était la mode), trop de mascara (en cake), surtout sur mes sourcils d’albinos…

Et depuis c’est tous les jours ?
Quand je bosse : le minimum : sourcils (plus discrets que jadis, parfois j’ai le courage de faire une teinture), et mascara. Quand je sors c’est le grand jeu. Pendant les vacances… heu… Ben non, faut que ça repose…

J’ai toujours dans mon sac :
Du paracétamol et un anti gastro… Quand je sors vraiment, un crayon khôl pour faire un raccord, mais rapport au maquillage, rien du tout. Sinon j’ai une brosse à cheveux, mais ça reste banal…

Budget beauté par mois :
Très variable, surtout depuis que Pulchérie m’a des produits avec de trèèèès intéressantes réductions. Je peux rester des mois à vivre sur mes réserves (ce qui risque fort d’arriver vu l’état actuel de tout ce que j’ai) ou craquer pour de préférence des gélules pour être belle directement de l’intérieur… (je prends de l’huile d’argan, d’onagre, et plein de trucs… Ca doit marcher puisque je le pratique depuis mes 30 ans (19 ans) et que je ne fais pas mon âge alors que je fume… Ou alors c’est l’hérédité…

Un produit fétiche :
L’eau de beauté Caudalie : plus chère qu’un champagne millésimé… Mais bon 2 flacons par an, ça se gère… Surtout quand on la mélange avec du vinaigre de la Reine de Hongrie fait maison… Sinon vinaigre anti-calcaire pour les cheveux, à la camomille et à la sauge (maison bien sûr, sorcière ou non ?)

Au saut du lit :
Je vérifie qu’on n’est pas samedi (une distraction)… La douche et après un pshiit de l’eau de beauté façon sorcière… Avant le thé salvateur, le reste venant après…

Avant de me coucher :
Démaquillage total + sérum + crème éventuelle, sauf 1 soir par semaine où je remets juste un pshiit de l’eau de beauté (et les dents bien entendu…)

Une super astuce beauté :
Sorcière pure et dure : du vinaigre de la Reine de Hongrie que je fabrique moi-même, et dont un flacon contient un adjuvant naturel pour matifier le teint… (me contacter pour la recette, c’est peu donné de débourser 2000 euros pour rester belle à vie. Et la recette vient de la tante Alphonsine)…

Un beauty faux-pas (ou faut-pas, je ne sais pas…)
Le blanc quand j’ai commencé à me maquiller. Une horreur, je comprends l’horrification de mon père. Il a fallu que Mrs Morgan passe par là et me donne un cours pour qu’il accepte enfin que je me maquille. Et puis un orange hideux sur les zongles, à faire fuir Dracula que je n’ai d’ailleurs jamais revu depuis…

Un truc qu’il faut faire et que je ne fais pas :
Un lifting complet… Une épilation au laser…, la totale sous anesthésie générale donc…

Ce que j’aimerais qu’on m’offre à part des diamants :
Je ne veux pas faire beurk mais je n’aime que les perles et l’or jaune ou rouge en terme de bijoux… Donc je prends les diamants, je les revends et après j’avise… (probablement l’anesthésie générale…)

 

 

Merci les filles ! J’ai répondu le plus honnêtement que j’ai pu car l’eau Caudalie va AVEC le vinaigre de la Reine de Hongrie, mais il est compliqué d’expliquer comment je fais le mélange (de sorcière…)

 

 

Tiens je refile le BB à ma méchante et à toutes ses copines… (coucou les filles !)

Paris libéré…

Paris_Lib_r_Paris est enfin libéré, c’est le symbole de la France, c’est comme si la toute la France était libérée…

Je ne vous parlerai pas de la libération de Paris, contrairement à ce que vous attendez de moi, si vous attendez quelque chose…

J’ai été toujours émue, à en pleurer comme une madeleine, devant les image de la liesse populaire, de la joie dans borne, par tous les films concernant la libération de Paris (et du reste), retrouvant ainsi Jean-Poirotte et sa faculté à pleurer devant la joie populaire… D’ailleurs nous avons parfois pleuré ensemble en nous refilant le pavé de kleenex…

Avant de continuer, je vais laisser la parole à un auteur célèbre : Paul Eluard… Poète et résistant :

« Comprenne qui voudra… Moi mon remords ce fut… La malheureuse qui resta… Sur le pavé… La victime raisonnable… A la robe déchirée… Au regard d’enfant perdue… Découronnée, défiguée… Celle qui ressemble aux morts… Qui sont morts pour être aimés »… « En ce temps là, pour ne pas châtier les coupables, on maltraitait les filles. On allait même jusqu’à les tondre… »

Il parlait tout simplement de ces malheureuses, prises au pièges des amateurs de justice… en ces temps de libération.

Entre Vichy et les nouvelles autorités, on vit des justiciers d’occasion qui d’ailleurs ne s’étaient pas vraiment distingués au cours des années passées en résistant, donner libre cours à des instincts qui n’était pas très purs… Il y avait dans la violence qui se disait inspirée du plus noble des patriotismes, la même composante sexuelle inavouée bien sûr, mais évidente, que chez les moines de l’Inquisition, tortionnaires pour le bon motif, quand ils soumettaient à « la question » une sorcière nue… Ces hommes et femmes là (qui avaient peut-être de la jalousie un peu forte au fond d’elles-mêmes, et donc de la frustration) n’avaient pas bougé un seul petit doigt pendant l’occupation, il était grand temps qu’ils s’y mettent, largement, la bataille de Paris (ou d’ailleurs) étant terminée…

J’ai toujours trouvé la photo que je vous livre, à gerber : le mec de gauche qui tient la femme par la main, sévère et juste (!) (pour moi c’est le faux cul de première, on est en plein dans « au bon beurre » de Jean Dutourd), celui de droite avec son beau costume, très content de lui, c’est le mac qui a vendu sa préférée aux allemands mais qui l’a oublié, réputation oblige. Et tout le monde riant à qui n’en peut plus, une liesse populaire qui là me fait peur et ne représente pas la vraie joie, mais la méchanceté à l’état pur. Ce n’est pas la joie de savoir l’allemand parti enfin, c’est la joie d’humilier à n’en plus finir… En plus ils se portent tous bien : ce ne sont pas les tickets d’alimentation qui leur ont donné une aussi bonne mine. Mes deux grand-mères ont terminé la guerre avec la ligne plus que « haricot »…

Car il y a aussi cette pauvre malheureuse dans le milieu, tondue, la croix gammée dessinée sur elle, résignée déjà à un sort fatal. Celle qui n’a rien à dire car derrière il y a la foule qui ne l’écoutera pas, qui ne l’écoutera jamais, qui sait tout, qui porte en elle la justice… Il y a celle qui s’interroge peut-être sur le sort de son enfant (l’enfant de la honte), qui ne comprend pas tout à coup pourquoi tant de haine contre elle…

C’est tout à coup le retour de Mademoiselle de Sombreuil buvant un verre de sang pour épargner la vie de son père, devant des révolutionnaires qui ne devaient pas être beaucoup plus moches. C’est la princesse de Lamballe sacrifiée… C’est la foule… Que je hais, que j’évite…

Souvent ces femmes avait « fauté ». Encore faut-il s’entendre sur le terme « fauter » quand on tombe amoureuse d’un ennemi certe, mais surtout d’un homme…  Elles avaient eu des bontés pour l’occupant. Pourquoi « des bontés ? ».  Elles les avaient parfois aimés vraiment ces occupants… Quelle détresse a dû être la leur parfois, et que de questions à se poser le soir dans la chambre… (« j’aime un allemand… »)  Il n’empêche que le glaive de la vertu outragée s’est retrouvé un beau jour dans les mains douteuses d’une justice du trottoir, laquelle prétendait se faire l’interprète de l’indignation populaire. Un peu facile aussi de liquider ainsi la voisine qui n’a rien fait du tout (et encore faut-il s’entendre sur le terme « avoir fait ou non quelque chose » car certains n’avaient eux, justement rien fait du tout avant la libération reconnue), mais à qui on doit un peu d’argent… C’est un peu comme pendant la révolution et la terreur : c’est à qui parlera le premier et criera le plus fort qui aura raison…

La justice se doit d’être sereine. Elle doit à tous le même traitement. Tondues, déshabillées, attachées à un poteau pour qu’on leur jette les pires immondices à grand renfort de cris de joies, la croix gammée dessinée sur le corps, parfois à coup de lames de rasoirs, ces malheureuses étaient-elles plus coupables que les grandes bourgeoises de la collaboration ? Mais ces dernières évoluaient dans de trop hautes sphères, étaient trop protégées pour que les justiciers crasseux (dans l’âme) du bitume songent à s’occuper d’elles aussi activement que de leur voisine de pallier à qui ils avaient parfois d’autres choses à reprocher. On en a jugées certaines, mais avec tribunal réel et tout et tout… (des actrices particulièrement, qui ont eu droit à un traitement de faveur) (là encore je ne juge pas). Ce que je juge c’est cette photo, et toutes celles qui ont pu être prises ailleurs (il y en a une où la femme est attachée à un poteau, le visage voilé, et à qui l’on jette n’importe quoi, j’ai préféré vous l’épargner). Ce n’est à l’honneur de personne.

Oui Paris libéré, la France libéré, c’est aussi cela… Cette justice populaire qui n’en est forcément pas une, qui n’en est obligatoirement pas une. D’ailleurs il manque sur la photo, ceux qui désapprouvaient fortement, parce qu’ils étaient forcément ailleurs…

J’aime bien le peuple, mais pas la foule… Hors la foule du trottoir un soir de libération, c’est forcément à se dire que la vie n’est qu’un long calvaire…

Et ils se portent tous tellement bien, ils ont tellement l’air en pleine forme ces justiciers du trottoirs, que l’on a peine à croire qu’ils ont souffert des privations de l’occupation… Là non plus je n’ai sans doute pas le droit de juger… Les autres ont peut-être préféré rester à l’écart de ce moment et de cette photo… Ne pas risquer leur vie pour intervenir, ou avoir autre chose de plus important à faire…

Les individus ne sont rien à côté des peuples… Pourtant ce sont eux qui forment les nations (Serge Dalens)

Ma nouvelle carte grise…

Carte_griseJe suis abonnée à « Top message ». C’est un service de France Télécom qui est super bien organisé. Surtout depuis quelques mois (depuis que tout à changé, le mieux étant l’ennemi du bien…)

Avant, j’avais un avis de message, quand on me laissait un message. Maintenant je peux rester 10 jours sans avis de message, et crac un beau soir (donc hier soir), ça bippe dans le bigophone et j’ai 10 nouveaux messages. Tous passionnants, et on est obligés de tous se les faire… (ils ont supprimé la manip pour passer directement au message suivant en supprimant celui en cours…)

« Appel du 01 01 01 01 01 » il y a 12 jours à 17 heures… Ce correspondant a essayé de vous joindre 4 fois… ». Top truc veut savoir si je veux conserver ce message important, d’où manips à faire pour supprimer la chose et je m’étonne que les batteries de mon téléphone se déchargent. Enfin le message de maman (samedi dernier, je l’ai vue depuis, elle s’était étonnée que je ne réponde pas)… 3 avis d’appels de Pulchérie (que j’ai eue en ligne depuis belle lurette)…  Puis enfin un message intéressant « Madame Dabra, nous avons à votre disposition la carte grise de votre nouveau véhicule, ainsi que le carnet d’entretien ».

Youpee : me voici partie ce midi récupérer ces merveilles, au volant de Copine qui ronronne gentiment mais dont l’essuie glace arrière ne fonctionne pas…

J’arrive au garage, je regarde si je vois des traces de Titine… Non. Mais plus trop snif… Un peu tout de même… Peur de la voir désossée sur le parking, ou entièrement rénovée, à vendre au prix que j’étais prête à mettre en réparations…  Je récupère les précieux papiers, constate qu’il me manque le rapport du contrôle technique que la secrétaire me donne. Je ne vérifie rien : j’ai tort. Je veux voir le chef pour mon essuie glace arrière car je reprends le boulot dans 20 minutes. Il constate qu’effectivement il doit remettre ça à jour, et comme je suis sous garantie, il me doit un véhicule de remplacement. La panne n’est pas grave, c’est fixé pour le 7 septembre… Puis il m’explique une histoire de clefs compliquées (je vous raconterai une autre fois, sinon j’en ai pour 3 plombes), et me relâche.

Ce soir, vendredi youpee, je rentre avec joie et allégresse. Passage chez papa et maman et je regarde ENFIN ma carte grise (qui est deux fois plus grande que la précédente qui datait de mai, l’administration n’en a rien à faire du papier et des arbres, et donc du climat, mais je m’égare une fois de plus…) pendant que Jean Poirotte examine mes clefs en n’y comprenant rien (comme moi avant que le technicien ne m’explique…)

  • J’avais bien précisé au vendeur que la fois précédente (mai), la sous préfecture avait ommis le précieux « bâtiment B6 » qui fait que les prunes pourront m’arriver en temps et en heures

  • Il avait tout bien noté, vérifié que mon justificatif de domicile était bien complet

  • Nous avions bien rempli le papier ad hoc pour la sous-préfecture et j’avais bien signé (le garage s’occupait de tout, c’est merveilleux)

  • Mais…

Bien évidemment, vous avez tous déjà compris (en vous demandant pourquoi ce détour par « Top messages », mais c’est juste que « Top messages » commence à me faire bouillir le peu de cerveau que j’ai…)

Je regarde ma carte grise (deux fois plus grande que la précédente) : l’adresse est incomplète… Il manque encore le fatidique « bâtiment B6 » qui fait que l’on peut me retrouver si je roule à 180 sur une route de campagne (c’est mon style)… Donc, on n’est pas prêt de me retrouver…

En plus la secrétaire ne m’a pas remis le bon papier pour le contrôle technique, mais ça ce n’est pas grave… J’y retourne lundi…

Ce qui est grave, c’est l’incompétence manifeste de certains services. Parce que mon allée machin truc, compte 3 immeubles et 50 pavillons et qu’un facteur désormais toujours remplaçant, n’est pas prêt de me trouver sans cette indication précieuse (et la maréchaussée avec…).

Comme j’ai tout bien fait honnêtement, je préfère en ricaner largement…

Vous me voyez rameuter la présidence de la république pour ça ? Pourquoi pas finalement, ils pourraient me trouver un poste d’emmerdeuse de première (contrôleuse de sous préfecture et préfecture) et me permettre de quitter Truchon la tête haute…

D’un autre côté comme je n’ai rien à me reprocher, je vais rouler avec une carte grise qui me permettra de rester anonyme d’une certaine manière. Mais bon à la longue, ça lasse…

Le voisin gruyère…

R_veil_55949019Il est extrêmement difficile dans un immeuble, de discerner d’où vient un bruit bien précis, sauf, dans mon immeuble, à l’époque où j’étais seule à avoir deux adolescentes en train de se hurler dessus en écoutant de la musique à fond la mort… (là j’étais repérée).

J’ai donc un voisin, que j’ai surnommé « Monsieur Gruyère ». Oui. Depuis 12 ans (déjà, comme le temps passe), que j’habite cet appartement, de manière régulière, quelqu’un attrape une perceuse, et ce dès le samedi à l’aube (9 heures) et perce tout le samedi.

Le bruit vient toujours du même secteur. A une époque avec les filles, nous avions trouvé une explication plausible à ces perçages répétés : cette personne avait l’intention de faire un décors original en creusant de multiples trous dans un de ses murs (voire tous ses murs) (le béton ç’est mieux, la perceuse s’entend nettement mieux), pour le faire ressembler à une tranche de gruyère et le peindre en jaune gruyère après… En effet cela durait depuis tellement longtemps qu’il avait eu le temps de poser 5 cuisines, de refaire 7 salles de bain, et environ 1000 étagères solidement amarées dans un mur (toujours en béton). D’où notre explication, seule plausible…

Cela a duré 10 ans (tout de même), un samedi sur deux (tout de même également), avec une interruption de 2 années. Je pensais donc que les murs/gruyères était achevés et que nous aurions enfin la paix, ou que le voisin avait été assassiné par sa femme avec la perceuse…

Mais l’un de mes derniers jours de congés, le vendredi (et qui dit congés dit grasse matinée obligée), me voici réveillée à 9 heures pétantes par un bruit horririfiant. Un marteau piqueur dans mon salon ? Je m’insurge ! et je me lève aussi vite que possible pour aller signaler à l’ouvrier que ce n’est pas là qu’il faut qu’il marteau-pique…

Personne dans mon salon, sauf Diabolos qui se dirige en rampant vers son abri de prédilection (en cas de tremblement de terre, j’irais dans ce coin là, l’instinct des animaux est très sûr). Le bruit est horrible, pire qu’un nouveau né qui braille (et dieu sait que…)… Il vient du même secteur que la perceuse destinée à faire d’un mur une tranche de fromage à trous. Mais là je suis formelle, ce n’est pas une perceuse, c’est pire…

Vers 11 H 30, lassée par ce bruit maudit, je fuis chez mes parents y trouver le calme. Je tombe vachement bien, les deux voisins tondent et le troisième joue du taille haie… Rien à voir avec l’impression d’avoir un marteau piqueur dans son salon, mais, le calme de la campagne est souvent un leurre. En partant (ignorant ce qui m’attend à la campagne) je vois une lettre d’information dans le hall…

« Chers voisins, je suis dans l’obligation d’abattre une cloison indûment montée par mon locataire. Je vais donc faire un peu de bruit ce vendredi, et certainement un peu samedi. Je vous prie de bien vouloir m’excuser de ce dérangement dont je me serais bien passé. Je ne débuterai qu’à partir de 9 H, et cesserait toute activité à 18 heures… »

Comme j’allais chercher Copine, je suis rentrée après 18 heures. Le samedi matin, nouveau bruit diabolique, inconnu à 9 heures. Ce n’est pas mon frère qui fait de la pâte à crèpes avec sa perceuse, ni un marteau piqueur, mais cela empêche de dormir, et Diabolos retourne se mettre à l’abri. Jean-Poirotte a trouvé : une disqueuse, un machin à poncer, bref un truc qui fait du bruit… La veille c’était découpeuse ou autre engin de malheur… (je persiste avec le marteau piqueur)

En rentrant en fin d’après midi samedi, petit mot « Travaux terminés, merci de votre compréhension à tous »… OUF !

Je ne sais pas qui a pris la peine de mettre ces mots d’excuses (à relever), je me demande donc si jadis, ce n’était pas le locataire de ce malheureux qui avait décidé de transformer ses murs en gruyère, tout en montant une cloison sans l’autorisation de son propriétaire pour avoir une tranche de fromage supplémentaire.

Si c’est le cas, j’espère que les rebouchages de trous seront silencieux…

Moral en berne…

Aujourd’hui je reprends le collier après 3 semaines de congés.
J’ai donc retrouvé « Radio Notre Dame », n’ayant pas pu retrouver une autre station radio… ET mon bureau…
Priez pour moi mes frères qui suis toute à ma joie du jour…
:-(((

Edit du soir (espoir), mon radio réveil a encore fait des siennes et j’ai été réveillée par NRJ… Je ne peux pas dire que la prière du matin m’ait particulièrement manqué…

Phrases fatales ou pieux mensonges…

SourireLa liste est non exhaustive, je compte sur votre bonne volonté, car la vie est un long calvaire pour tout le monde…

  • Tu te fais des idées, j’adore ta mère (nous) (en fait je la passerais bien à la tronçonneuse, puis dans la chaudière, mais je pense que tu ne m’aideras pas, tu n’es qu’un rat)

  • Tu te fais des idées, ma mère t’adore (lui) (vous m’emmerdez toutes les deux)

  • Ce vert pomme vous va à ravir (la vendeuse payée pour mentir) (en fait la rose vous irait nettement mieux, mais la vert pomme je ne suis pas prête de la refourguer, et j’ai bien senti que sur ce coup là que vous vous prenez pour Scarlett O’Hara)

  • Tu fais un peu (endive)… Ce vert pomme te va très bien (l’homme sentant le traquenard devant notre demande d’avis : on est moche en vert pomme mais on aimerait bien qu’il nous assure du contraire)

  • Non non, ce sera très rapide et d’un coût tout à fait acceptable (acceptable pour lui, le dentiste, ce rat également qui propose n’importe quoi d’ailleurs (là on peut fuir et faire faire un devis ailleurs))

  • Nous avons pris en compte votre demande et allons la traiter dans les meilleurs délais (le fisc, le gan, la sécu, un ex…) (attendre moins de 6 mois avant de s’incruster…)

  • Ce n’est pas la chasse d’eau qu’il faut changer, mais le bloc WC tout entier (un plombier aussi menteur qu’un dentiste)

  • Maman, j’ai un petit service à te demander (jamais petit le service…)

  • Faut que je vous parle 5 minutes (Truchon à notre retour de vacances au cours desquelles il a à nouveau tout réorganisé en nous réservant une place près de la porte de sortie…)

  • Votre voiture est totalement foutue, j’ai peur de vous laisser repartir avec (un garagiste qui a une occasion super à refourguer, mais acheter donc, l’occasion ailleurs)

  • Ces fleurs sont réellement fraîches, vous n’y connaissez rien et c’est tout, c’est leur aspect naturel (le fleuriste nous refilant des fleurs qui font déjà la tête)

  • Vous allez juste tousser un coup et vous ne sentirez rien (le gynéco qui retire le stérilet incrusté dans un fibrome)

  • Poussez madame et c’est terminé dans 1 minute 60… J’ai dit « poussez », pas « tousser » (pousse donc toi même sale mâle, qu’est-ce que tu crois que je fais, je suis violette…)

  • Vous sentirez à peine un picotement (une ponction lombaire, je te crois l’interne qui tremble à l’idée de me la faire)

  • Ce vin est un nectar divin, vous m’en direz des nouvelles (il en aura des nouvelles…)

A vous…

Adieu ma titine…

Je roulais donc avec Titiiine depuis 1994. 13 ans à 3 mois près, une occasion achetée parce que l’on m’avait volé ma five.

L’assurance me remboursait 27.000 F (ben oui ça date). Je n’avais pas un centime de plus à mettre dans une nouvelle voiture. Je demandais à Jean Poirotte de m’accompagner dans ma quête d’une voiture d’occasion.

  • « Je n’y connais rien en voiture ma chérie, et surtout rien en moteur »

  • « Papa tu viens avec moi, tu ne dis pas au garagiste que tu n’y connais rien… Forcément il va penser que si je suis accompagnée de toi, c’est que tu y connais quelques chose »

  • « Je n’y connais rien… »

  • « Eh bien tu n’y connais rien en silence ». Ce qu’il y a de bien avec Jean-Poirotte c’est qu’il analyse le motif et dit « OK »… sans faire son têtu…

Visite de deux ou trois garages et là, l’occasion apparement rêvée. 1000 F de moins que ce dont je dispose, 40.000 km, une première main, comme neuve (appartenait à un vieux monsieur décédé, le pauvre…). Papa la regarde sous toutes les coutures et demande à voir le moteur d’un air très professionnel. Le vendeur s’exécute ravi, il a raison : tout est nickel chrome… Affaire conclue… La voiture datait de 1991, nous étions en 1994 et l’achat me semblait bon. C’était une Seat Ibiza 1300 et quand le vendeur de Copine (celle dont j’ai pris possession aujourd’hui) m’a proposé un « ancien modèle Ibiza », j’ai ricané et je lui ai fait voir le mien, d’ancien modèle… (ma Titiiiiine !) : voici un ancien modèle Ibiza… Le malheureux s’est figé…

Elle ne m’a jamais trahie ma Titiiine. Elle m’a emmenée où je voulais, quand je voulais. Jamais de grosses pannes subites (sauf un décès de batterie sur une nationale, mais comme c’était à plus de 50 km, prise en charge par l’assistance de tout, sauf du prix de la pièce…). Juste du normal à changer de temps à autre, mais moins souvent que pour certaines voitures neuves… Et elle roulait péniblement mais roulait tout de même avec une durite à changer en urgence (ça puait l’essence, mais je pensais que cela venait du bouchon du réservoir, quand le garagiste a vu l’état de la durite il a fait « GLUPS » et n’a jamais voulu me laisser repartir : ça pouvait exploser (et moi avec, une blogueuse de moins). Pièce changée en une heure, on admire)

Elle a vieilli, comme moi. Elle représente toute une époque. J’étais encore une jeune femme (de 36 ans) quand je l’ai achetée, et j’étais encore pleine d’espoirs et d’illusions. Le prochain cap ce sont les 50 ans, le prochain 9 mai où je serais couchée avec une bouillotte sur la tête après m’être prise une biture parce qu’il faut bien le faire un jour… Et ma Titiiine ne sera plus là. Je le pensais pourtant, même si l’on se moquait de moi avec ma « Ford T » (vous connaissez la bande dessinée ?)

J’avais le choix après un bilan serré : pour la deuxième fois : courroie de distribution + frein à main à refaire (je me garais systématiquement « en prise ») + un soufflet de cardan + un rétroviseur à changer enfin + quand même des piqûres de rouille là où dans le moteur est inscrit « système Porsche », mais un problème vraiment grave impossible à résoudre paraît-il : la ventilation. J’ai perdu chez Titiiine le n° 3 de la ventilation il y a 2 ans. En mai j’ai perdu le n° 1 et voyez-vous mesdames et messieurs, contre cela aucun garagiste ne peut agir : c’est un truc trop compliqué à changer (ce qu’ils disent). Je me voyais affrontant le prochain hiver qui sera rigoureux (prédiction de sorcière), avec la ventilation n° 2 qui lâche un matin de gel. A cause de cette ventilation, j’ai été dans l’obligation de vouer Titine à une mort certaine, et renoncer à faire encore deux ans avec elle après quelques mises au point nettement moins coûteuse qu’un nouveau véhicule… (elle avait passé le contrôle technique, vous avez suivi ou non ?). Voir donc après bilan négatif, avec la banque comment m’acheter une nouvelle voiture sans avoir gagné au loto. Avec assurance chômage sur le prêt (je le sens bien ce coup là… même si j’ai presque 9 ans de boîte)…

Aujourd’hui j’ai été chercher ma nouvelle voiture (d’occasion) qui je l’espère me rendra autant de services, pendant aussi longtemps (mais j’ai des doutes) que ma Titiiiine. Finalement on m’a offert 400 euros pour ma Titiiine dont les pneus sont neufs et le pot d’échappement aussi (je pense que l’on sentait très fort que j’hésitais pour la courroie de distribution et autre, et que j’étais prête à inventer ou m’acheter un séchoir à piles pour le dégivrage). Je ne sais pas si l’on s’occupera de la petite araignée qui habite derrière la vitre de mon rétro extérieur gauche (le droit est niqué depuis longtemps). Que deviendra donc Sophie (la petite araignée !) ? J’espère qu’elle aura l’instinct de se carapater en vitesse quand on mettra Titiiine sous presse après en avoir pris les organes qui étaient encore valides, soit certainement pas grand chose… (rien qu’à cette évocation, mon sang se glace, mon coeur fait une pause, mon foie se fige, mes trompes s’emmêlent, et j’emmerde Freud et les psy sur ce coup là…)

J’aimais la conduire ma Titiiine, son dynamisme de vieille malgré tout… Elle tenait la route et j’avais l’impression d’avoir une vieille complice un peu assoiffée mais bon… Je l’ai regardée avec émotion une dernière fois, au risque de passer pour une cinglée, mais bon, moi je m’attache durablement généralement contrairement à ce que j’ai pu dire et que vous n’avez pas cru…

Sanglots… Et bienvenue à Copine (je fais confiance, elle a intérêt à tenir la route celle-là) ! Caroline c’était ma five, Eglantine c’était un de mes chats, et Titine restera Titine…

On l’aura compris : je n’ai pas l’amour démentiel des voitures en règle générale : d’ailleurs quand on m’a présenté Copine j’ai posé the question fatale « c’est quoi ». Réponse « une Fiat Brava… » Sur le témoignage en cas d’accident de voiture, je suis nulle à n’en plus finir…

Adieu ma Titine, tu valais ton post, et tu l’a eu… Peut-être que dans mon paradis à moi, je te retrouverai un jour, sans qu’un garagiste vienne s’interposer entre toi et moi avec une ventilation à la c… Et Sophie sera toujours là, toute contente de me voir.

La vie n’est qu’un long calvaire, même si l’assureur (la banque désormais), m’assure qu’avoir gardé un véhicule 13 ans, c’est super chouette… Snif…

Maintenant il faut que je m’habitue à Copine avec toutes ses options auxquelles je sens que je vais très vite m’habituer (à peine fait 15 km que je trahis Titiiiine). Ma belle-soeur me suggère de la passer au polish, mon beau-frère de me préoccuper des poignées de portières (déjà !), mais sinon tout le monde a été unanime : Copine est très classe et on espère que je n’y cultiverai pas de la mousse. Inconvénient : plus personne ne me reconnaîtra à 1 km…

Conversation téléphonique avec ma fille…

T_l_phone_avec_ma_fille_7066208_pSensation horrible de déjà vécu… (ici)

Sauf que j’appelais Delphine et non pas Pulchérie, oubliant (en vieillissant on perd le meilleur de soi-même) que Delphine gardait les chats de sa soeur pendant que son aînée allait gambader au Portugal avec le gentil… D’ailleurs je l’appelais chez Pulchérie, tout fout le camp… (dans ma mémoire)

  • « Allô ma chérie ? C’est maman »

  • « Bouge pas Mouth… » (moi ça va, je ne téléphone pas pour aller faire des cabrioles ailleurs dès que la personne a décroché…) « Sacha non ! »

  • « je suis où, quand, comment, quel jour, ai-je remonté le temps ou quoi ? » (question essentielle deux petites secondes, ou alors je rêve…)

  • « Oui ma petite mouth tu disais ? SACHA descend de ce meuble tout de suite, j’ai dit NON !!! Tu disais ? »

  • « Rien de spécial ma chérie, j’ai juste dit « allô c’est maman »

  • « Maman promet moi une chose essentielle… » (ça y’est elle va me demander de signer un papier chez le notaire pour récupérer le piano dont sa soeur ne veut pas…)

  • « Ca dépend ce que c’est ??? »

  • « La prochaine fois que Pulchérie me demande de garder ses chats il faut que je dise NON, NON et triple fois NON » (ça y’est la guerre nucléaire aura lieu, et pour rien, car elle ne dira pas NON…)

  • « Je ne serais peut-être pas là pour assister à la demande… Ils sont si infernaux que ça ? »

  • « NON ! (?)  SACHA j’ai dit NON ! Oui ma petite maman ils sont insupportables et pourtant si mignonsoh oui la petite mignonne qui veut un câlin… ronron, ronron, SACHA NON !, je suis toute à ton écoute… Ca va toi ? »

  • « Ouais le temps est moche, je sais que c’est pour tout le monde, mais moi ça fait 5 ans de suite que j’ai un temps de merde pour mes vacances alors j’aurais voulu savoir…

  • « Non mais tu arrêtes de faire chier ???? »

  • « Hein ? »

  • « Non c’est Sacha qui me boulotte les doigts de pieds… Tu trouve qu’ils ressemblent à des saucisses ? »

  • « Le chat ? » (oui au téléphone on n’entend pas les pluriels)

  • « Non mes doigts de pieds, suis un peu, tu te disperse…. Tu disais quoi ? Pas important, tu pourrais venir à Paris avec mamie, je repartirai avec vous, me mettre au repos à la campagne pour une journée »…

  • « Pourquoi pas ? J’y songeais d’ailleurs et c’est pour cela que je t’appelais (je l’ai placé, youpee !). Quand ? »

  • « DEMAIN ! Sacha tu t’approche encore de mes doigts de pieds et je ne sais pas ce que je fais… Comment tu fais quand Diabolos est trop chiant ? »

  • « Diabolos n’a pas moins d’un an… » (soupir) (« en attendant, mets des chaussettes… » « Tu es folle Mouth, c’est l’été, et l’été je reste pieds nus »… et gnagnagna, je m’épargne le couplet sur les chaussettes en pleine non canicule…)

  • « Tu ne connais pas ta chance ! Sacha descend de ce rideau tout de suite immédiatement et sans délais… » « Mais comment elle fait Pulchérie pour le supporter, il est insupportable !!! »

  • « Mouth, je vais aller faire un petit tour dehors pour me calmer les nerfs, je te rappelle et on fixe le RV pour demain. Appelle mamie, c’est URGENT ! »

  • « Bisous ma chérie, j’appelle mamie tout de suite… »

  • « SAAAACHAAAA ! »

La vie n’est qu’un long calvaire… J’avais un max de trucs à dire à ma fille, mais pfuiiiit, Sacha est passé par là… (mais sinon c’est vrai qu’ils sont mignons tout plein, gouzi gouzi, arheu arheu…)

Vous l’avez revu(e) ? Dommage…

Coeur_rogn__LS015908J’ai entendu et lu ça et là que nous serions nombreux à avoir au fond du coeur comme une blessure qui ne veut pas guérir.

Le premier amour… Ou un loupé quelque part.

Je n’ai pas échappé à la règle. Avec lui il ne s’est jamais rien passé, du coup j’ai fantasmé le personnage, rencontré quand j’avais 14 ans, qui m’a attaqué le palpitant au marteau piqueur jusqu’à notre bac réussi, du coup je n’avais plus grande chance de le rencontrer…

La vie passe avec ses revers. A chaque revers amoureux, je pensais à lui. Certaine qu’avec lui tout aurait bien été, que je n’en serais pas à mordre mon oreiller de désespoir et que nous attendrions la retraite sereinement main dans la main (curieusement avec lui j’avais toujours Pulchérie et Delphine, mais ne nous arrêtons pas sur cette invraisemblance chromosomique…)

Le temps passe vraiment. 30 années pour le moins. Et sur qui je tombe il y a 2 mois ? Sa mère. Elle me connaissait bien dans la mesure où j’étais une copine de sa fille et que c’est comme cela que j’avais rencontré l’élu… La voilà qui s’approche de moi pour m’embrasser affectueusement, ce qu’elle n’avait jamais fait de sa vie. Et moi les idées tourneboulant un peu. 30 ans, c’est vite passé finalement…

  • Ah ma petite Coraline, tu n’as pas changé (c’est gentil mais en 30 ans sûrement que si…) et blabla. Nous parlons souvent de toi avec Bertrand (son mari) et blabla, nous avons espéré longtemps que tu serais notre petite bru (et moi donc… d’ailleurs j’y songeais il y a peu…) et blabla…

  • Si tu savais ce que nous sommes contents finalement que tu aies échappé à cela (à quoi ?). Il nous en a fait voir et blabla…  C’est un infidèle chronique, il va d’une femme à l’autre, Il en est à son 4ème mariage, son 5ème enfant à 51 ans, tu te rends compte (mais de qui parle-t-elle ?) et blabla…

  • On peut dire que de nos 5 enfants, Olivier est celui qui nous en a le plus fait voir… Et toi ? J’ai vu ta mère dernièrement, le monde est petit depuis quelques temps, il paraît que cela n’a pas été rose tous les jours pour toi ? Tu as échappé au pire, crois-moi, et je parle ainsi  de mon fils le coeur serré… Et blablabla…

Je la quitte un peu secouée par toutes ces révélations. Le monde est décidément vraiment petit, le surlendemain, clac, je tombe sur la soeur, l’amie perdue de vue depuis le bac… 30 ans à se raconter devant la banque à passer pour des braqueuses en puissance. Là voici qui me parle de son frère pour m’en dire pis que pendre, comme sa mère… Elle doit se tromper elle aussi… C’était l’homme idéal qui n’a pas su voir en moi la femme idéale et que je regretterai toute ma vie, qui me regrettera toute sa vie…

  • « Tiens justement, le voici », me précise-t-elle au bout d’un moment. « Il buvait un coup en faisant son tiercé »

  • Je scrute les alentours, le coeur un peu dans les godasses. Mais je scrute inutilement. Il est là, c’est juste que je ne l’ai pas reconnu du tout.

  • « Bonjour Coraline, tu n’as pas changé » (lui aussi ?! dois-je comprendre que j’ai l’air aussi tarte qu’à 18 ans ? ou que je fais vachement jeune, ce que mon miroir ne me dit pas ?) Et le voici qui me fait la bise pour la première fois de sa vie et de la mienne. Je me serais damnée pour cela il y a… Il y a…

  • C’est donc lui, faisant « vieux beau » à 51 ans seulement, ayant trop abusé des UV, qui prend une pose avantageuse en me lorgnant d’un air intéressé (30 ans de retard mon pauvre vieux),  c’est pas possible, maman au secours ! J’ai beau le regarder, il ne me « parle » pas. Je ne le reconnais pas. Je balbutie un « toi non plus » (tu n’as pas changé) hypocrite avant de filer comme une voleuse… Je l’aurais croisé dans la rue, sans présentations, je serais passée à côté… J’ai peur de lui avoir refilé au hasard le premier n° de portable qui me passait par la tête (pas le mien forcément j’ai du mal à m’en souvenir, les filles pardonnez-moi si c’est tombé sur vous, interdiction de donner le bon numéro…)

  • Exit le « heureux de t’avoir retrouvée mon amour » « … » « Je t’ai cherchée en vain mon amour… » « … » « c’était toi ma vie mon amour » « … » (oui, ne rien répondre dans ces moments là, plutôt que « moi aussi mon amouuuur… »)

Moi mariée depuis 30 ans avec ça ? Non mais vous rigolez ? Dommage de ne pas l’avoir revu plus tôt. Son frère m’avait parlé de lui il y a une quinzaine d’années en me disant « tu ne le reconnaitrais pas… » Dommage je ne l’avais pas écouté. Ce devait être l’époque où il se faisait faire des brushings (j’en avais vaguement entendu parler, mais je n’avais pas voulu y croire, quand on est con, on est con…)

Je me serais épargné 15 ans de plus à imaginer quelle vie idyllique j’aurais passé à ses côtés…

Et vous, vous l’avez revu(e) ce regret lancinant planté dans votre pauvre petit coeur d’artichaut ? Non ? C’est dommage…. Ca guérit de tout… (sauf des impôts, mais rien ne guérit des impôts…)

Sauf que… J’aurais eu une belle doche sympa et… Coraline aux pieds et tu vas te coucher plus vite que ça !!!! (mais non sinon, rien de tel que de le/la revoir pour guérir enfin…)

La vie n’est qu’un long calvaire…

Mon frère est inventeur

Mixer_6542_000123Farpaitement messieurs et mesdames, mon frère est un inventeur. J’espère qu’il sera breveté.

Il a inventé le « mélangeur/touilleur », (le mot « mélangeur » n’existant pas dans la langue française, avant lui, on disait « mixer »…)

Si ? le mot existe ? pourquoi avons nous donc des « blender » ou « mixer » ?

Bref lui n’en avait pas, et ras le turban de touiller la pâte à crèpes… Le voici donc, contemplant le « fouet » de ma belle soeur (la deuxième, suivez un peu…) (et un bête fouet de cuisine bande de sadoo-masoos…) et se demandant comment s’en servir sans se ruiner le poignet. Il s’en va inventer le « mélangeur ».

Il a trouvé. Pas de mélangeur à la maison : ce n’est pas un problème, il va adapter le fouet de ma belle soeur à sa perceuse. Il faut un marteau et adapter le bout du fouet à la perceuse. Mais la pâte à crèpes se fera toute seule NDD !

Ca marche ! Youpee ! Léonard de Vinci et lui c’est copain copain… Sauf qu’il y a une perceuse dans la cuisine. Ca fait curieux, mais pour le coup du « mélangeur », c’est top classe, et finalement très original…

Il faudrait peut-être qu’on lui prête (je le sens bien sur ce coup là) un « mixer » tous terrains pour qu’il pique des hélices à quelqu’un ou les copie, avant de les adapter à la perceuse et finir par avoir un robot complet (avec sa perceuse).

Ca marche c’est bien. Dégainer la perceuse dans la cuisine pour faire un « mélange » quelconque, ça peut faire peur… Et les voisins de se demander ce qu’il perce « encore »… (j’ai une illumination soudaine concernant un de mes voisins justement qui use de la perceuse de manière anormale et dont je pensais qu’il voulais transformer un mur en gruyère…)

Je dis ça, je ne dis rien, sauf que mon frère a inventé le mélangeur… Et ça c’est important… D’un autre côté il a donné dans la perceuse et ça reste soft, car il aurait pu avoir une idée de génie avec une tronçonneuse, et faire aux voisins « massacre à la tronçonneuse » de manière régulière à chaque envie de crêpes ou de mélanges à touiller…

Je vis dans une famille de bricoleurs (hommes, les femmes non, sauf Pulchérie), et c’est pour cela que la vie n’est qu’un long calvaire quand j’ai une douille à changer…

J’ai retrouvé un double de « mixer » qui hélas ne bat pas les blancs en neige. Donc la perçeuse n’a pas terminé sa carrière.

La vie… Et cette histoire est 100 % authentique. A la longue je ne voudrais pas passer pour une menteuse de première (rapport à Delphine qui a vérifié après de son oncle l’histoire des pétards dans le remonte pente… Et toc !)

Edit du samedi 17 H 30 : la perceuse du voisin fonctionne une fois de plus, il y a de la mousse au chocolat dans l’air…