A ceux pour qui les fêtes ne sont pas des fêtes…

A ceux qui se sentent seuls, désemparés, ignorés, mal aimés, abandonnés, isolés, perdus, sans espoir, sans avenir, qui sont malheureux et loin de toute fête. A ceux qui passeront ce moment à l’hôpital pour eux ou un de leurs proches. A ceux qui ont perdu un être cher juste à cette période…

A ceux que les lumières voisines renvoient à une solitude pesante, à ceux qui pleureront ce jour qui devrait être de joie, à ceux qui se demandent si la vie a un sens. A ceux qui se demandent si une année nouvelle vaut qu’on la fête.

Je veux vous dire que tout mauvais moment a sa fin un jour, et qu’un jour de l’an, c’est peut-être une fête pour certains, mais que c’est une journée dans la vie et rien d’autre.
Et c’est toujours un jour de notre vie. Un jour de notre vie c’est encore la vie.
C’est toujours la vie et nous n’en avons qu’une.

Toi qui passe par hasard « chez moi » en ces jours où tu es seul et triste, j’ai quelque chose à te dire d’important, alors lis moi jusqu’au bout.

Les statistiques sont formelles : la période des fêtes est très difficile pour certains, pour beaucoup (donc tu n’es pas seul), et les urgences, les pompiers ne travaillent jamais autant qu’en cette période où des personnes désespérées ont voulu s’arrêter là.

Nous connaissons tous ces moments où l’on pense qu’il n’y a plus d’avenir, plus rien à espérer, où la tristesse est intolérable, où la fête se déroule sans nous, où la seule issue semble être le sommeil éternel. J’ai connu des moments de ce genre, en ces périodes ou autres, car on ne choisit pas les sales périodes et mauvais jours, et grâce au ciel j’ai deux filles à qui je ne voulais pas faire « celà » Mais ce n’est pas parce  que tu n’as pas d’enfant peut-être que tu as une excuse réelle.

J’ai connu maintenant plusieurs personnes qui ont choisi d’en finir, le jour de Noël, le jour de l’an, c’est dire si le sujet m’interpelle, (et un jour de premier janvier solitaire, j’ai appelé SOS détresse amitié). Malgré famille, amis, il n’y avait plus rien pour eux que des problèmes insurmontables, qu’ils ont cru résoudre par la mort. La mort c’est le rien, la fin de tout espoir ! Parce qu’il n’y a plus rien après ! Tout est terminé sur cette option là, on ne peut pas revenir signer « j’ai coché la mauvaise case ». Quand c’est fini c’est fini. Plus de case à cocher, c’est le rien. C’est le rien que tu veux vivre chez moi aujourd’hui ? Réponds que non…

Ces problèmes ne seraient plus rien à ce jour pour celui qui avait 33 ans, pour l’autre qui à 50 se croyait désormais inutile parce qu’un patron l’avait jetée comme une malpropre après 25 années de bons et loyaux services, et pour les autres il y avait de beaux jours à vivre encore… Tous laissaient une famille. Ils n’étaient pas seuls, et pourtant le désespoir les a poussés à l’irréparable, parce qu’en finir avec la vie est la seule chose irréparable. Alors je pense à ceux qui se sentent vraiment seuls… S’il y a un vraiment. Sans oublier que parfois on se sent seuls aux côtés de ceux que l’on aime.

Rien ni personne ne vaut la peine que l’on préfère partir… La solitude se combat, on sort toujours du tunnel, il y a toujours une porte à pousser, un appel téléphonique à passer, et qu’importe que ce soit un anonyme qui saura écouter et répondre. Il y a toujours un mail à envoyer même si on ne connait pas vraiment le destinataire . Il y a une lueur dans la nuit, et par plein de blogs amis une terre où se poser enfin, l’air à respirer, les étoiles à regarder.

La nuit du 31 décembre au premier janvier, et le premier janvier ne sont qu’une nuit, et une journée.

Toi l’inconnu qui passe, ce jour, ici, avec une boule dans le ventre, du mal à respirer, des larmes plein la gorge, du sel plein l’estomac,  et l’impression d’être nul ou qu’il n’y a plus d’espoir, sache que la sorcière te maudira pour tes prochaines vies si tu fais une bêtise !
Tu peux contacter l’auteur, mais ne fais surtout pas de bêtise !!!!

Au pire tu prends un papier et un crayon et tu écris ta peine et ton désespoir. Pour le relire plus tard en te demandant comment tu as pu être aussi malheureux.

Demain sera un autre jour… Il y a plein d’autres jours… Je ne te souhaite pas une bonne année à venir, parce que cela ne veut finalement pas dire grand chose, si nos voeux se réalisaient, la vie serait merveilleuse pour tout le monde.
Je te souhaite simplement de continuer ta route.

Et tu vois, moi j’ai pensé à toi… 31 décembre/1er janvier, sont souvent des jours tristes
Tu n’es pas seul alors vas voir les lumières faibles qui s’allument aussi pour toi

En hommage à Sophie qui a cru qu’à 38 ans, il n’y avait plus qu’une option possible, qu’un amour perdu c’est la fin du monde, et dont la beauté  se décompose repose dans la terre du sud-ouest (eh oui, une de plus pour plomber Noël, soyez sympas de ne pas plomber le jour de l’an)

Comment répondre au téléphone dans certains cas…

femme-au-telephone-4-copierDepuis le 2 novembre que Jean Poirotte était entre hôpital et maison de convalescence avant re-hôpital, maman n’allait pas très fort, même si elle prétendait le contraire (de moins en moins).

D’ailleurs, elle mettait des post-its partout, je connais le syndrôme (quand j’oublie de regarder les post-its, il est temps que j’aille voir la psy). Mais nous avons fait comme si que le pollen était encore abominablement allergène pour les yeux…

Bon, un mauvais jour (le jour du retrait du défibrillateur, faut préciser les circonstances aussi, et remettre l’histoire dans un contexte pas marrant), je lui tenais compagnie, ainsi qu’une amie chère à elle, qui devait me relayer pour 1/2 H, le temps que j’aille chercher ma nièce la petite fée, à l’étude, ma soeur n’étant pas disponible.

Le téléphone sonne. C’était l’attente d’un résultat d’opération, donc Mrs Bibelot se précipite sur le téléphone, genre elle risquait de se casser une jambe, j’ai préféré après, laisser le sans fil sur la table.

Et là, maman au téléphone :

  • Crac !
  • Boum !
  • Burb !
  • Pouêt Pouêt Pouêt !
  • Pshitt Pshitt !
  • Houba Houba !
  • Miaou !
  • Ouaf ouaf !
  • Niark Niark !
  • Gadagada protsch protsch protsch protsch protsch ! (en musique)
  • Slurp.
  • Prout !

L’amie et moi nous regardons un peu inquiètes, et maman raccroche et se repose sur sa chaise tranquillement :

  • Une pub pour des doubles vitrages…  Ils me font tous chier !

Z’ont pas rappelé…

C'est tout ce que je peux faire un dimanche 27 décembre où il faut finir les restes…

Chanteurs

Ceci n’est donc même pas une réédition, mais une ré-réédition…

Au fait, JAUNY est sorti de l’hôpital et papa aussi. Mais aux infos, personne n’a parlé de papa…

Donc vous aurez à nouveau droit à une chanson d’amuuuuuuur !

Quand on écoute un peu de musique de temps à autre, il est fatal que l’on tombe sur une chanson d’amour voire même plusieurs (on n’est plus à l’abri de rien, et je ne le répèterai jamais assez : la vie n’est qu’un long calvaire).

La chanson sans l’amour n’existerait pas, comme le film catastrophe sans le couple qui ne s’entend plus, ou le champignon à la Grecque sans coriandre (il y en a 3 qui suivent…).

Généralement cela ne chante pas du gai. C’est toujours triiiiste. Il est parti, elle est partie, vont-ils revenir les uns et les autres, les uns vers les autres, les uns sur les autres, pourquoi suis-je abandonné(ée) ? je ne m’en remettrai jamais, je ne t’ai jamais oubliéééé, et gnagnagna et gnagnagna.

Si ce n’est pas pathétique, ce n’est pas une chanson d’amour…

Ce n’est jamais « je l’aime il m’aime et tout va bien ». Trop facile de remonter le moral des troupes (celles des plaqués sanglotants ou ne le montrant pas trop, mais plaqués tout de même, celles des isolés parce qu’on sonde toujours la mer du nord, etc… car on ne peut pas énumérer toutes les raisons d’un chagrin d’amour ou d’un vague à l’âme)

Je vais vous en faire une au hasard. Curieux, c’est  une de JAUNY !

  • Quand tes cheveux s’étalent, comme un soleil d’été : encore une blonde ! Depuis « auprès de ma blonde » je plains les brunes (les rousses aussi) (objectivement car je suis blonde moi même)

  • Et que ton oreiller ressemble aux champs de blé : allons bon, elle a des épis ! Est-ce important, alors qu’avec n’importe quel gel fixant le problème est résolu ? (et elle le vaut bien)

  • Quand l’ombre et la lumière dessinent sur ton corps, des montagnes, des forêts, et des iles au trésooor. Pour le coup des montagnes, je ne sais pas si j’aurais apprécié d’être l’inspiratrice des paroles, pour les forêts non plus d’ailleurs, (…).

  • Que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime : ceci pour le cas où vous n’auriez pas compris : il l’aime. C’est la clef de la chanson.

  • Quand ta bouche se fait douce, quand ton corps se fait dur : Faut savoir ce qu’elle veut. Lui a l’air d’apprécier, c’est le principal. On attend avec angoisse la suite.

  • Quand le ciel dans tes yeux d’un seul coup n’est plus pur : on avait raison d’être angoissés, elle a picolé du martini gin ou du punch et a envie de gerber. Ou alors elle a perdu ses lentilles de contact bleues.

  • Quand tes mains voudraient bien, quand tes doigts n’osent pas, quand ta pudeur dit non d’une toute petite voix : bien la peine d’être au plumard avec le chanteur pour faire sa chochotte maintenant. Fallait y penser avant. (Et un grand merci à Google de m’avoir révélé le « d’une toute petite voix », je n’avais jamais compris la phrase avant, même en m’appliquant, honte à moi (ou honte à lui d’articuler aussi mal !).

  • Que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime : deuxième couche pour les imbéciles, les autres cherchent un couteau pour s’ouvrir les veines.

  • Quand tu ne te sens plus chatte et que tu deviens chienne : une mutante ! C’est la chanson d’amour de la SF !

  • Et qu’à l’appel du loup tu brise enfin tes chaînes : d’où la mutation nécessaire. Lui est incapable de se transformer en tigre (chienne = loup/chatte = tigre) (et non, il n’a pas voulu chanter que la chienne allait céder  à un yorshire).

  • Quand ton premier soupir, se finit dans un cri, quand c’est moi qui dit non, quand c’est toi qui dit oui : je vous ai parlé de SF… Vous avez déjà vu un homme qui dit non, une fois arrivé dans le plumard ? (généralement ils se tirent avant s’ils ont de bonnes raisons, sous un prétexte fallacieux : « j’ai une lessive à faire » « j’ai oublié de faire mes poussières » « maman m’attend »)

  • Que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime : avant dernière couche : faute d’un couteau, prendre un cutter.

  • Quand mon corps sur ton corps, lourd comme un cheval mort, ne sait pas, ne sait plus, s’il existe encore : le cheval mort c’est pour lui faire digérer les montagnes et les forêts (chacun sa croix) et l’amnésie c’est pour expliquer qu’elle avait le droit de perdre ses lentilles de contact bleues cette chochotte.

  • Quand on a fait l’amour, quand d’autres font la guerre, quand c’est moi le soldat qui meurt et qui la perd : alors là je ne trouve rien à dire, c’est tellement horrible et dramatique… (c’est fait pour).

  • Que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime : dernière couche : 7 suicidés.

Vous noterez toutefois avec objectivité qu’il faut à ce Monsieur tout un tas de circonstances très particulières pour qu’il l’aime. Il précise en effet « quand… » pour qu’arrive le : « que je t’aime ».

Elle est mal barrée la pauvre, avec ses épis et son poil aux pattes,  ses montagnes multiples, ses lentilles égarées et une mutation à effectuer, le tout en faisant la chochotte. En plus il va falloir qu’il s’engage dans une armée quelconque pour la perdre… Comme l’armée française n’est plus ce qu’elle était, la suite c’est l’engagement dans l’armée du Burkina Facho et la chanson « sur un quai de gaaaarrre ! je t’ai dit adieeeuuu !!!! » à moins qu’ils ne soient « emportéééééés par la foooouuuule » (snif) (ça c’est d’Edith, Delphine sort du corps de ta mère…)

Sinon c’est beau…

Joyeux Noël !

joyeux-noel-copier

Tout particulièrement aux huitres, saumons, chapons, dindes, oies, canards, poulardes, homards…

Tu dis quoi le chat ?

Ah ce n’est pas ça. Bon ben c’est écrit, je ne vais pas l’effacer non plus. Tu veux tout de même te joindre à moi pour les voeux ?

Sans rancune et joyeux Noël à tous !

Miaou !

Je vais devenir organisée : en 2010… (2)

agendaUne fois le répertoire rempli, ne me restera plus qu’à le mettre dans mon sac et non pas le laisser trainer dans un tiroir où il prendra fatalement la poussière. Car moi, je ne fais jamais les poussières dans les tiroirs, et vous ?

Deuxième étape, au lieu de noter encore et toujours les RV, etc sur des post-its ou feuilles volantes (damned, je me suis trahie dans le précédent post), je me suis déjà acheté un agenda…

Vous avez bien lu. Mon sac va peser 1 tonne.

J’ai choisi l’agenda de Pénélope, il est rigolo. Il va juste falloir que je le dissimule à un employeur éventuel si je dois devant lui y noter quelque chose, parce que j’ai réalisé que pour une secrétaire parfaite, il valait mieux du classique en molesquine noire, vous voyez le genre…

Je vais donc le recouvrir le faire recouvrir par maman avec du bistre sobre. Ne me restera plus qu’à dissimuler les illustrations au futur patron, mais ça devrait pouvoir se faire.

Le problème de l’agenda avec moi, c’est que nous ne nous aimons pas depuis quelques années. Généralement je le laisse donc à la maison, je note sur un post-it et j’oublie de recopier le truc dans l’agenda.

Alors que jadis je notais tout, et que je savais quel jour j’avais rencontré X qui m’avait dit du mal de Y…

Donc, il va falloir que je procède à une longue rééducation. J’ai sû faire, je devrais pouvoir m’y remettre.

  • Répéter 10 fois tous les soirs : « Coraline, ton agenda dans ton sac »
  • M’obéir le lendemain.
  • Consulter l’agenda à la date du jour pour ne pas dire « merde j’avais RV avec Acromion il y a 1 H »
  • Parce que c’est important de consulter son agenda tous les jours (sauf quand on n’y note rien)

Comme je suis maso, j’ai décidé d’ailleurs, de ne pas noter que le plus important dans mon agenda, mais aussi des broutilles, comme avant. J’ai de vieux agendas avec mes petites notes qui me remettent tout de suite dans le contexte de l’époque. En fait j’ai laissé tomber quand j’ai connu Charles Hubert, ramasser ses sacs plastiques m’occupait largement…

Donc théoriquement, en décembre 2010, mon agenda sera plein de notes diverses, de tickets de train quand que je serais allée voir les filles, de notes de restaurant, etc, je pourrai le relire dans 10 ans, en revoyant l’année défiler dans ma tête…

Ca va être magnifique (si je suis toujours vivante dans 10 ans…)

Je le sens bien.

D’autant qu’après le coup du répertoire, et la rééducation agenda, il va falloir que je m’occupe de mes placards.

Je vous l’ai dit, en décembre 2010, je serai la femme la plus organisée d’Europe…

A moins qu’une grave crise de folie ne me prenne et que tout soit nickel chrome pour fin février.

On peut toujours rêver, mais dans la vie il y a des miracles. Il faut y croire !

Ainsi va la vie…

ange-gardien1La vie n’est qu’une chute perpétuelle vers l’abîme.

La vie n’est qu’attentes multiples et variées…

  • On attend de devenir grand
  • On attend les résultats d’examens
  • On attend de savoir si il/elle nous aime
  • On attend la réponse de l’employeur potentiel
  • On attend le résultat de l’échographie car :
  • On attend BB
  • Et on attend de savoir si c’est fille ou garçon
  • On attend la réponse de l’employeur potentiel
  • On attend l’anesthésiste pour la péridurale
  • On attend le retour d’Albert
  • On attend la sérénité enfin là
  • On attend que le dépanneur vienne prendre en charge Titine
  • On attend le sommeil
  • On attend de retrouver le sommeil
  • On attend les résultats d’examens médicaux
  • On attend dans les embouteillages que cela se fluidifie un peu
  • On attend le train
  • On attend que le train arrive à destination
  • On attend dans la salle justement faite pour cela d’attente
  • On attend que le poulet soit cuit
  • On attend un mail de fille trop aimée
  • On attend l’arrivée des vacances
  • On attend que l’enfant aille mieux
  • On attend la fête
  • On attend les invités
  • On attend le traiteur
  • On attend le réparateur de n’importe quoi
  • On attend que cela dégèle
  • On attend la neige, quand on est à la montagne
  • On attend que la marée soit enfin haute
  • On attend à la caisse
  • On attend la pleine lune
  • On attend que l’autre con devant, démarre enfin, car le feu est vert
  • On attend que le téléphone sonne
  • On attend la voix tant aimée qui va enfin résonner dans notre oreille
  • On attend… Tout le temps.
  • Nous passons notre vie à attendre. Peut-être autant de temps qu’à dormir…

Pendant ce temps là, il y en a qui bossent. Eux, paraît-il ne dorment pas. C’est une chose que l’on partage avec eux depuis quelques temps, d’ailleurs, sans pouvoir faire grand chose NOUS.

Croisons les doigts pour que leur boulot soit bien fait, car :

  • On attend le coup de téléphone post opératoire.

La vie n’est qu’un long calvaire qu’attentes…

Opération programmée pour 8 H 30 lundi 21 au matin, un peu comme la dernière fois, sauf que le coupable  avait été descendu au bloc à 16 H 05, car il y avait eu des urgences.

Comme quoi les anges gardiens savent s’organiser.

EDIT : TRAVAIL BIEN FAIT, NOUVELLES RAPIDES

Je vais devenir organisée : en 2010… (1)

organisation-1Les filles (les miennes), je vous interdis de ricaner sottement comme vous êtes en train de le faire devant votre écran (je vous vois).

Certains l’auront compris (ou pas), mais je suis un tantinet bordélique. Et j’en ai marre de toujours chercher le papier qui manque, la deuxième chaussette pour faire la paire, et mon paquet de clope que j’ai déposé dans le frigo en allant me chercher un yahourt.

J’ai donc décidé de procéder à une rééducation intensive pour être au top en 2010 (attention, je n’ai pas précisé le mois).

Comme je ne veux pas me traumatiser, j’ai décidé de procéder par contre en douceur, par étapes. Petites étapes s’entend, sinon ma psy risque de me disputer. J’aime pô quand elle me dispute en me précisant que j’ai tort de culpabiliser de ne pas avoir encore défait ma valise de retour de la Grande Motte (au hasard, c’est purement fictif…)

Donc terrasser mes post-its en premier lieu. J’en ai partout, n’importe où. Généralement il y a dessus un n° de téléphone, une adresse mail, un truc utile. Généralement également je les entasse soit autour de l’ordi, soit sur une étagère d’une de mes bibliothèques. Evidemment je retrouve toujours le post-it que je cherche dans le deuxième tas que je visite, quand je le retrouve.

Car les post-its ordi, sont accrochés aux murs qui l’entourent (l’ordi) (je ne vais pas vous faire un plan non plus), et il arrive qu’un vieux post-it se détache. Généralement il s’envole gentiment pour aller se planquer n’importe où : je le considère comme perdu après avoir dit des gros mots en cherchant à 4 pattes. J’en ai retrouvé 3 sous l’ordi quand j’ai eu l’homme de l’art pour me dépanner : preuve que les post-its c’est vicieux pour aller se loger sous une grosse boîte noire dans laquelle on met les disquettes (Charles Hubert).

Donc première chose : m’acheter enfin un répertoire. Ce que j’ai fait en rentrant de la Grande Motte. Il est tout beau, tout neuf. Je ne pouvais pas commencer à le remplir car je n’avais ni crayon, ni critérium et que je déteste les ratures dans les répertoires (c’est d’ailleurs la raison pour laquelle je n’en ai jamais eu, sauf au boulot).

Qu’est-ce que j’attendais pour acheter un critérium ? je ne vous le demande pas, je n’en sais rien moi-même. Je me suis piégée un vendredi 13 en m’en achetant enfin un avec 5 mines de rechange (alors là je ricane, parce que d’ici à ce que j’use 6 mines…).

Piégée donc, car j’ai le répertoire, les post-its ou feuilles volantes dûment rassemblés (comment ça je ne vous ai jamais parlé de mes feuilles volantes ?) DANS MON REPERTOIRE.

Qui n’attend qu’une chose : que je prenne le critérium de ma blanche main droite et que je recopie sagement tout ce qui est important.

YAPUKA !

Mais j’ai bien dit que je serai organisée en 2010

En décembre 2010 je serai la femme la plus organisée de France et de Navarre…

Parce que forcément, il n’y a pas que le coup du répertoire…

Un p'tit beurre des tout you… Pulchérie

diamonds-are-the-girls-best-friends1Comme le temps passe (soupir) ! C’est la quatrième fois que je te souhaite un bon anniversaire sur ce blog. Et c’est la 27ème fois que je te le souhaite ! (oui, puisqu’il n’y a pas d’année zéro) (mais édit, finalement je me suis plantée…)

Cette année, ton anniversaire tombe un vendredi, comme quand tu es née, et il neige, comme quand tu es née.

Je peux en effet certifier sur l’honneur que le vendredi 18 décembre 1981, il neigeait, et ce, depuis le mardi précédent, dans la nuit au cours de laquelle nous avons rallié la maternité ton père et moi, en pensant qu’au maximum 12 H après, ce serait chié torché…

Il y a tout de même une petite différence entre cette photo que j’adore, et les premières prises de toi dès le samedi 19…

Un gros bisou ma puce…

Et n’étant pas certaine de mon horaire wordpress, je programme autrement que pour 17 H05, heure exacte de ta naissance…

PS : allez tous rappeler à Marcus que c’est son anniversaire de mariage 🙂

Quand je serai grande, je serai écrivain.

Pulchérie m’a envoyé un jour un message qui portait ce titre « quand je serai grande je serai écrivain« ecrivain-3.

Coucou
Je lisais ton post ce matin, et ça m’a fait rire (c’était l’oeil qui fait pouêt).
Et je me suis dit que tu écrivais décidément trop bien pour te cantonner à ton blog. (le reste nous appartient, sauf que j’ai dû rectifier deux fautes de sa part, et que le « décidément trop bien » c’était un peu trop pour moi…. Si vous ne l’avez pas compris, je me hais…).

Continuer la lecture de « Quand je serai grande, je serai écrivain. »

Le feu de cheminée…

feu-de-chemineeMardi 15 décembre : Johnny serait sorti du coma et aurait même prononcé quelques mots. Nous sommes ravis.

Fort hélas pour lui, nous attendions plutôt les résultats de l’ETO de papa qui avait lieu ce matin, pour apprendre qu’il lui reste des végétations microbiennes sur le machin truc chose gauche de son coeur (un nom à se flinguer), malgré le traitement de cheval qu’il subit depuis le 4 novembre.

Exit pour l’instant, la repose d’un défibrillateur, faut d’abord le débarrasser de ces fichues végétations (vous ne saviez pas qu’on pouvait avoir des végétations sur le coeur, nous non plus avant son hospitalisation du 2 novembre).

Maman était aux 100 coups, et manque de bol j’avais RV avec Acromion qui avait bien entendu 1 H de retard, et je n’ai donc pas pu l’accompagner à la clinique.

D’un autre côté je ne voulais pas qu’elle rentre toute seule chez elle à la nuit, avec un cafard qu’elle nous cache de moins en moins bien, et après une visite à ma soeur, je suis arrivée chez mes parents, avec l’idée de lui allumer un bon feu de cheminée qui l’attendrait avec moi.

Normalement le feu de bois c’est mon truc, Charles Hubert prétendait que j’avais dû être vestale dans une vie antérieure et que cela avait dû inspirer mes parents pour mon prénom. T’en foutrais moi des vestales, et pourquoi que je n’aurais pas aussi mis au monde des jumeaux malgré le voeu de chasteté, et contribué à la naissance de Rome ?

Ainsi pensais-je en rentrant des buches à ranger à côté de la cheminée pour épargner cette corvée à maman, et en préparant mon futur feu.

  • Du papier journal
  • 2 buchettes de PQ (quand on a une cheminée, les cartons de PQ sont généralement recyclés en allumes feu)
  • Du petit bois
  • Une petite petite buche
  • Une moyenne buche sur le dessus, le tout bien calé, et hop, un coup d’allumette, ça va aller tout seul.

Au départ cela semblait vouloir effectivement aller tout seul. Et puis la petite petite buche s’est mise à fumer, et je m’en suis pris plein la gueule en constatant que j’avais oublié d’ouvrir la trappe de la cheminée.

Bêtise réparée. Et que ça fume et que ça fume, et que ça me fait pshit et que ça périclite, et que la petite petite buche ne pense qu’à charbonner vaguement. Généralement un feu qui commence à charbonner vaguement va forcément vous faire chier. Mais normalement un feu de bois n’a pas le droit de me résister, je suis la préposée au feu, et on va voir ce que l’on va voir.

Enfin, on a entendu. Surtout le chat de mes parents qui ressemble à une loutre (rapport à son gabarit), qui, très intéressé par mon énervement, me regardait faire avec intérêt. Probable que ma mère ne procède pas de la même manière que moi.

Je ne sais pas quel langage les vestales utilisaient quand un bout de bois leur résistait. Certainement pas le mien, qui même mis à la sauce latine, ne laisse rien augurer de bon. Plus le temps passe et plus je suis grossière, en maison de retraite je vais carrément leur faire l’exorciste.!

Et cette putana de buche qui continue à faire de drôles de bruits en fumant, l’autre au dessus ne risquant pas de prendre.

Je remets du petit bois en soulevant les deux bûches : feu sauvé juste à temps, mais pas très en forme. PDBDM de petite buche de… censuré.

Je me rappelle qu’un mégot jeté dans les bois par un con peut faire flamber 5000 hectares de forêt et je jette le mien dans l’âtre. Les buches sont restées de bois. Et mon feu avait de quoi déprimer n’importe qui. T’en foutrait des mégots moi !

Tisonner ne servait à rien, à moins que je ne me décide à tisonner jusqu’à la mise en braises de la petite petite buche… Si j’aime bien m’occuper du feu, faut pas pousser non plus.

Je ressors, un peu énervée, à la recherche du bout de bois qui va tout faire bien aller, et je trouve effectivement un buchette bien sèche qui n’attendait que mon arrivée. J’enlève la petite petite buche, je mets celle là sur le peu de braises qu’il y a et alleluia, kir y est, Hélène y sonne, voici le feu vraiment parti (et la moyenne buche flambant de bonheur).

Après examen, la petite petite buche était un morceau d’un vieux meuble sacrifié un jour. Un morceau de bois ignifugé, ça on peut le dire, on va le garder pour une fois, quand le feu ronflera vraiment et que l’ignifugé ne pourra plus rien pour elle.

Il ne m’aura fallu éructer que pendant une bonne heure, épuiser le soufflet, abimer le tisonnier (mais non, je plaisante !), et surtout, surtout, employer un vocabulaire démentiel et non latin que si ma mère avait été là, elle m’aurait demandé ce que c’était que ce langage : je ne t’ai pas élevée comme ça, merde alors ! (c’est très exactement ce que j’ai mailé à Delphine, qui après les news du jour m’avait répondu : fuck, fait chier, putain (l’infection, pas son grand père)).

Les jours où ça ne veut pas, même allumer un feu n’est qu’un long calvaire.

La vestale (ne me manquait que la tenue, mais il fait un peu froid).