Bonne fête maman ! (m'en fous, je les déshérite !)

fete-des-meres-copierAujourd’hui dimanche tiens ma jolie maman, voici des roses blanches, toi qui les aime tant c’est la fête des mères.

Donc c’est ma fête.

SI !

D’ailleurs elle a commencé hier, samedi.

Coup de fil sur mon portable. Ma petite Delphine (où est le talc ?) désespérée. Je le sens bien. Parce que généralement les filles viennent toujours pour la fête des mères, c’est le truc qu’elles ne loupent jamais,  mais bon, à l’introduction et début de développement, je sais qu’elle a comme un problème pour se déplacer le dimanche pour venir me voir une heure.

Faut dire que venir me voir une heure c’est 1 H 30 aller, 1 H 30 retour à rajouter à la visite… Et elle a un mémoire à rendre mi-juin. J’espère qu’elle sait que les profs ont un logiciel pour déceler le copié/collé sur un site internet trop tentant, sinon, je le lui dis ici

Pulchérie est dans le 36ème dessous de fatigue. Faut dire qu’elle se marie le 26 juin, trime comme un âne pour justement gagner des sous, ne s’est pas reposée depuis un moment le WE (faut suivre les aventures du petit bois).

Donc les filles se chamaillent pour savoir laquelle viendra fêter la fête des mères avec moi. Je sens bien les échanges de mails :

  • VAZY !
  • NON je peux pô VAZY toi !
  • Non cétoi

Alors là je m’insurge !

Comment ça ? elles ne vont pas passer outre leur fatigue, le mémoire à rédiger, le transport, pour venir me réciter le poème de rigueur, et m’offrir de leurs petites mains tremblantes d’émotion et de joie, le cadeau fait par leurs blanches mains ?

Comment ça ? passé l’époque du collier de nouilles, de boites à camembert recyclées en boites à bijoux, elles ne vont pas venir me déposer du parfum pile poil dans le bon créneau, le mascara qui allongera mes cils de 200 mètres ou autres choses fort intéressantes ?

M’en fous, je les déshérite !!!!

Je vends l’appartement en viager, et je pars faire le tour du monde ! (pour le viager faut trouver tout de même un parieur qui aime jouer parce que je n’ai que 52 ans, ou alors je vais tomber sur un serial killer 🙁 )

Delphine : ton mémoire c’est la priorité, alors je t’en prie, ne culpabilise pas ma petite puce. Reste ZEN ! Et surtout reste concentrée !

Pulchérie : repose toi : le plus fatigant reste à venir, il te faut des forces pour ce grand jour qui sera le plus beau jour de ta vie !

Je sais que, comme je pense à vous tous les jours, vous penserez à moi en ce jour de fête des mères. Je sais que je suis votre maman et le serai toujours, et que ce n’est pas un jour symbole qui changera cela.

Je sais que vous m’aimez comme je vous aime (encore que cela soit difficile, vous comprendrez, quand vous serez maman…).

C’est cela la fête des mères : l’amour maman/enfant, et enfant/maman. On l’oublie souvent.

Et je penserai à votre chanson à toutes les deux à trois ans de distance, rapportée de l’école avec des étoiles plein les yeux de la surprise faite pour moi, et du reste :

  • « Je t’apporte maman, une petite fleur des champs…. »
  • « C’est pas une rose, c’est pas grand chose… »
  • « Je t’apporte maman, une petite fleur des champs »
  • « Une marguerite, toute petite »
  • « Je t’apporte maman, une petite fleur des champs »…

Bisous mes chéries !!!

Mais bon, vous êtes déshéritées, parce que la vie n’est qu’un long calvaire !!!

Et sinon je persiste et signe : que l’éducation nationale ne trouve pas « instructif » de faire choisir un cadeau, de le fabriquer avec tout son coeur, de le cacher pour le donner le grand jour avec tout son amour, c’est du grand n’importe quoi…

Bonne fête à toutes les mamans !

Les répliques cultes…

femmes-bavardant-copierAvec les filles, nous avons eu nos films cultes, dont nous connaissions les dialogues quasi par coeur.

Genre : les bronzés qui font du ski ou pas, papy fait de la résistance, les visiteurs, le père Noël est une ordure, et j’en oublie.Ce qui fait que certains dialogues entre nous peuvent être difficiles à suivre pour certaines personnes, si elles ne peuvent pas percuter sur le film en cause…

Elles ont certainement leurs films cultes à elles désormais, moi, concernant la filmographie moderne, j’ai un peu perdu pied, d’autant que je ne vais jamais au cinéma. Il faut que cela passe sur une chaîne non cryptée pour que je découvre les merveilles de ces 5 dernières années… C’est vous dire mon haut niveau culturel moderne…

Donc, concernant le mariage de Pulchérie, les filles m’ont montré les plans des tables, mon ex belle famille et Albert étant curieusement le plus loin possible de moi…

Et puis un soir, un doute : ma soeur qui n’est pas comme les autres, elles ne l’ont pas mentionnée. Pourvu qu’elles ne l’aient pas oubliée. Cela me surprendrait de la part de Pulchérie qui doit avoir des listes partout, mais après tout,  pour un mariage, on peut oublier un truc essentiel…

J’envoie donc un mail aux deux filles, commençant par « j’ai un doute affreux, et blablabla et blablabla ».

Delphine me répond « vous n’auriez pas pu avoir ce doute affreux plus tôt, HI HI, t’inquiète, elle est bien prévue et bien placée ».

C’est une réplique de film. L’horreur c’est qu’en sondant ma mémoire, c’est le vide absolu (comme d’habitude me direz-vous) tout à coup.

Je lui réponds donc, en l’interrogeant sur le film, quitte à ce qu’elle ait la trouille de me voir perdre la mémoire, et elle me répond « c’est dans papy fait de la résistance ».

Mes quelques méninges se mettent donc à tournicoter comme elles le peuvent. Rien à faire, je ne remets pas la réplique dans le film.

C’est le genre de truc qui peut me faire cogiter des heures, comme :

  • Quelle est cette musique ? Je ne connais qu’elle…
  • Quel autre acteur cette voix double-t-elle (VI, je déteste la VO !)
  • Où ai-je vu cette tête à qui j’ai déjà serré la main ?
  • ETC…

C’est tellement grave, que j’appelle Delphine. Elle cherche aussi, et puis finalement me suggère de demander à Pulchérie « ça va l’énerver, elle va trouver tout de suite »…

Je fais donc un mail à Pulchérie (elle n’a que ça à faire) car l’heure est grave. Rien à faire j’entends la réplique, mais incomplète…

Tout en faisant avec Mrs Bibelot sa distribution de tracts terroristes du journal de l’association dont elle fait partie (sauvegarde du si joli village), je continue à chercher.

Fort heureusement pour ma soirée à venir, un mail de Pulchérie m’attendait à mon retour à la maison, où il était inutile que j’interroge le chat…

« NAN c’est dans LES VISITEURS » !

Et là, c’est l’illumination :

  • « Brigadier, j’ai soudain un doute affreux, je me demande si finalement cet énergumène ne ferait pas partie de ma famille »
  • « VOUS N’AURIEZ PAS PU AVOIR CE DOUTE AFFREUX PLUS TOT ? ».

OUF !

D’un autre côté toutes les familles ont leurs énergumènes.

La preuve en est définitivement faite…

Car la vie n’est qu’un long calvaire…

L'habit ne fait pas le moine…

femme-dedaigneuseEt moi qui déteste les dictons…

Avec Albert j’ai connu une époque de vaches grasses. Sans en abuser, j’ai profité tout de même de cet argent qui me permettait de ne pas acheter la viande n’importe où, de ne pas compter vraiment (d’un autre côté je n’étais pas du style à dépenser n’importe comment, une robe qui coûtait le SMIC désolée, je ne pouvais moralement pas…)

J’habillais à l’époque Pulchérie et Delphine quasi exclusivement chez JACADI. Je ne sais pas si l’enseigne existe toujours. Je sais que 4 fois par an, je débarquais dans la boutique avec mes deux puces, et que la gérante me déroulait le tapis rouge.

Suivant les saisons, c’était : manteaux, pantalons, robes chaudes, pulls, cardigans assortis, chaussettes, ou petites robes à fleurs, cardigans assortis, jupes, ensembles pantacourts, etc… Elles en ont eu du Jacadi, y compris chacune une petite veste autrichienne, rouge pour Pulchérie et verte pour Delphine à qui cette couleur seyait à merveille…

J’y laissais généralement une grasse somme, les filles frétillant d’impatience et déçues de ne pas TOUT pouvoir porter le même jour. J’avais souvent droit à un petit cadeau : bandeau pour les cheveux, 2 paires de soquettes ou chaussettes supplémentaires.

Et un mercredi d’une mi mai bien chaude, alors que je viens de tondre la pelouse (visualisez une jeune femme rouge, transpirante, échevelée, habillée d’un vieux jean et d’une chemise d’homme qui n’a plus de forme), les filles me sautent dessus alors que je rentre me mettre au frais :

  • MAMAAAANNNN : tu as dit qu’on allait aller chez Jacadi !

Oui, je l’ai dit, sans préciser le jour. Pour les sandales et chaussures d’été, je restais ferme : les achats étaient programmés pour début juin. Les années précédentes m’avaient appris qu’elles changeaient toutes les deux de pointure, entre le 20 mai et le 10 juin…

  • MAMAAAANNNN ! On y va maintenant ! (elle n’ont pas vu sur mon visage un quelconque refus)

C’est bon les filles, on y va, laissez moi me laver les pieds (plein d’herbes) et changer de chaussures. Nous partons donc, moi les pieds propres dans des mocassins tout à fait quelconques, avec ma tenue divine, et les cheveux relevés à la hâte avec une barrette, car ils ne se sont pas remis de ma transpiration de tonte de gazon d’herbe.

Arrivée chez Jacadi, j’ai trouvé une place juste devant. Les filles ne sont pas vraiment plus reluisantes que moi, je m’en avise : vieux short qui ne craint rien quand elles font de la soupe d’herbe dans le jardin sous l’oeil de la chienne toujours intéressée, et du chat idem, et T shirt attestant qu’elles ont bien fait de la soupe…

Cela ne les empêche pas de gambader dans le magasin, et de commencer à repérer ce qui va leur plaire. La vendeuse (une nouvelle, tirée à 4 épingles), me toise d’un air méprisant. Je l’ignore.

Pour elle, je n’ai certainement pas les moyens d’habiller mes filles dans ce magasin. Pas trop cher, mais pas bas de gamme non plus… Je n’ai pas le staaaïle ! Limite elle va me virer.

J’élimine avec les filles parfois dépitées, les vêtements visiblement trop salissants, mais elles ont leur petite idée de ce que nous allons emporter.

La vendeuse ne moufte toujours pas derrière sa caisse. Elle ne me demande pas si elle peut m’aider, alors que je regarde si le cardigan bleu ciel existe bien en 5 et 8 ans (elles aimaient bien être habillées pareil, même si j’essayais de varier un peu pour le même ensemble, au niveau des couleurs).

Arrive la gérante qui me voit très bien et me salue. Elle revient de l’arrière boutique avec ce que l’autre cliente arrivée avant moi, cherchait.

J’en rigole encore. Mine de rien, elle passe derrière la caisse…

  • Coup de coude à la vendeuse, avec un signe de tête dans ma direction (à chouchouter absolument)
  • Regard ahuri de la vendeuse (ELLE ?)
  • Approbation discrète de sa chef.
  • A contre coeur, elle vient m’aider à trouver ce qu’il me faut, ou proposer à la petite fille dépitée qu’il n’y ait plus sa taille, l’équivalent. Elle se force tellement que sa chef dont la cliente est partie, vient la remplacer.
  • Moralité : 4 « petites robes », 4 ensembles shorts et chemisiers, soquettes assorties, 4 cardigans (2 par filles, de couleurs assorties aux ensembles et robes), et puis deux petites zupettes, 2 chemisiers blancs malgré mes avertissements sur la salissure éventuelle, et j’en passe.
  • La somme était rondelette pour l’époque : 2000 F. Jamais je ne claquais cette somme là pour moi, même pour une robe ET la paire de chaussures assorties…
  • Tête de la vendeuse en me voyant sortir une GOLD American Express
  • Déroulement du tapis rouge par la gérante qui a offert aux filles à chacune une jolie ceinture…
  • A peine en train de sortir de la boutique : j’entends le début de la mercuriale que la gérante est en train de passer à sa vendeuse « mais enfin Stéphanie, il ne faut jamais de fier à l’apparence des gens, et… »

Eh oui. Ma grand mère qui tenait une boutique de luminaires, a souvent été surprise de la « pauvre » allure d’une femme qui venait lui en acheter pour une belle somme, se faisait livrer dans un magnifique pavillon et payait rubis sur l’ongle.

Alors que le chèque de la femme si chic revenait impayé…

Mrs Morgan se fiait beaucoup aux apparences. Or ce n’est pas parce que vous en avez les moyens que vous vous promenez en tailleur Chanel, quand la majorité de votre temps vous vous occupez de votre jardin et de l’entretien de la maison, et allez promener chien et mômes dans la forêt. D’ailleurs le tailleur Chanel ne va pas à tout le monde…

J’avais bien une conne de belle soeur qui s’achetait un jean chez Dior pour faire les vendanges, mais bon, nous n’avions pas les mêmes valeurs…

L'arrivée du casse croûte dans le petit bois… (le mariage de Pulchérie ?/?)

femme-horrifieeDonc, le jour de mon anniversaire, Pulchérie et le gentil, seuls depuis la veille dans le petit bois, malgré une petite aide de ma mère et moi-même le samedi après midi, avaient décidé de partir trimer comme des ânes travailler en fin de matinée, de manger sur place pour gagner du temps.

Ils s’y étaient pris comme des manches pour acheter leur bouffe (les jeunes n’ont jamais un euro de monnaie sur eux maintenant, c’est dramatique) et ma mère émue leur avait acheté une baguette, du jambon cru et cuit, du fromage et des fruits.

Comme ils ne s’étaient pas levés très tôt non plus, ils sont partis en coup de vent, en demandant à ma mère de me demander de leur amener leur casse croûte après notre déjeuner… (Il y en a 3 qui suivent).

Donc, déjeuner terminé, je prépare un cabas avec leur nourriture, de l’eau en abondance (ma soeur doit nous rejoindre avec ses mômes), de quoi allumer le feu (hé  hé), et me voici partie…

Petite digression : j’avais vu peu de temps auparavant une émission très intéressante sur les prédateurs, comment que les archéologue à la vue d’un squelette de dinosaure peuvent vous dire si c’était un prédateur ou pas, etc, etc… (je regarde ce que je veux d’abord, et même des documentaires sur la vie des cafards).

Il ressortait que l’homme au fil de l’évolution est devenu le plus grand prédateur de toute la planète (qui nous remercie d’ailleurs) et qu’une caractéristique du prédateur est d’avoir une vision très branchée sur le mouvement (entre autres, suivant les prédateurs). Les non prédateurs aussi, mais leurs yeux ne sont pas disposés de la même manière, ce qui en fait des victimes toutes désignées…

J’ai donc décidé de tester si cette histoire d’immobile ou en mouvement se révélait exacte au moins pour les deux « futurs » et en arrivant dans le petit bois, j’ai commencé à ruser (je suis un prédateur aussi, si, si, vous ne m’avez jamais vu chasser une araignée…).

Donc on rentre dans le petit bois par un chemin de traverse, avant de se retrouver dans la petite allée qui va tout desservir.

Gendre n° 2 me tourne le dos. A 8 mètres de moi, ma fille accroupie est face à moi par contre en train de terrasser les ronces. Je me fige. Elle ne m’a pas vue. Elle se retourne pour poser ses ronces sur son petit tas, j’avance d’un pas. Puis je me fige à nouveau. Le manège continue jusqu’à ce que je me retrouve à 2 mètres d’elle, très peu dissimulée par les petits arbres.

  • « Et bien dit-elle tout à coup, je mangerai bien mon casse croûte maintenant, j’ai sacrément faim ».

Et là, elle se lève et me voit.

Théoriquement je ne pense pas faire peur aux petits enfants, mais là, ma propre fille a poussé un hurlement d’horreur en me découvrant, avec sur son visage le masque de pure terreur de la future proie d’un vampire à qui le soleil ne fait ni chaud ni froid, et qui vient de surgir brusquement de nulle part.

J’aurais dû mettre une cape noire tiens…

  • « Ca ne va pas de nous faire des peurs pareilles ? »
  • Effectivement en l’entendant hurler à ce point, gendre n° 1 a eu peur aussi.

Tout en mangeant et après mes explications brèves, elle a admis que c’était finalement très drôle, mais que c’était le genre de truc à éviter à un cardiaque.

Et elle m’a précisé qu’heureusement elle n’était pas en train de dire :

  • « Putain, elle fait chier mouth, elle pourrait se grouiller, je meurs de faim, j’aurais dû prendre les casses-croûtes moi même, on ne peut jamais compter sur elle… »

Alors quand je fais du feu et que je l’alimente, je ressemble peut-être à une junkie qui vient de trouver sa dose, mais elle quand elle voit soudain sa mère surgir devant elle, un instantané de son visage me ferait gagner un concours de photographies…

Finalement expérience ou pas, je me demande comment je dois le prendre…

La guerre du feu (part 3) (le mariage de Pulchérie)

200471538-001Le WE d’après le feu infernal et les vents tournants, Pulchérie me consterna en me déclarant « pas de feu demain (dimanche) », on a trop de trucs à faire.

Avec le gentil, plus question de perdre de temps. Dans le petit bois dès la fin de matinée, on mange sur place pour ne pas perdre trop de temps. J’étais chargée de leur apporter leur casse croûte dans le petit bois après avoir fêté mon anniversaire avec mes parents (devinez quel jour c’était ?).

J’ai tenté là une expérience inoubliable que je vous raconterai une prochaine fois (à tenter, c’est à mourir de rire).

Bref, Pulchérie m’annonce que finalement il y a encore à brûler. Ca et là. Mais plus à mon emplacement favori, dans une petite clairière désormais labourée et aplanie pour recevoir la baraque du traiteur/barbecue (endroit prédestiné sans doute).

Je dois reprendre donc le site de leur feu infernal, avec lequel je vais prendre évidemment mille précautions. En allant chercher ça et là (et surtout là d’ailleurs, un endroit où dormiront sous des tentes certains téméraires) de quoi alimenter mon feu.

« Ca » c’est du bois mort à découper en tronçons et « là » des ronces et des épines noires.

Mrs Bibelot s’occupe innocemment de l’endroit « ça », pour m’amener de quoi alimenter le feu, un sécateur à la main dans sa poche pour terrasser les ronces qui l’obsèdent et dont je crains encore, à l’heure où j’écris ce post, qu’elles ne survivent pas à la fin des préparatifs du mariage, et qui se trouvent dangereusement près de l’endroit « ça »… Forcément à un moment donné, Pulchérie va tourner le dos à sa grand mère…

Un petit clic est si vite fait…

Moi pour aller chercher ce qu’il faut « là », je prends une fourche et une brouette que je charge bien. Après je gère le contenu de la brouette, et suppute si je peux tout mettre sur le feu ou non. Le vent est faible ce jour là, mais toujours tournant.

Mon petit feu va bien. Il semble aller vite, mais je sais que c’est trompeur. Sous un petit tas de braises, des cendres en apparence… Je charge petit à petit. Fourchée après fourchée…

C’est au moment où l’on décide que c’est terminé pour le feu, que Pulchérie éclate de rire :

  • « Tu sais maman, tout à l’heure quand je t’ai vue avec ta première fourchée de ronces, arriver pour alimenter ton feu, tu avais l’air d’une junkie en manque qui venait de trouver sa dose ! »

Faites des gosses tiens !

Je vous raconterai la prochaine fois, à quoi elle ressemblait quand j’ai apporté le casse croûte…

La vie n’est qu’un long calvaire !

Backdraft… (la guerre du feu part 2) (…)

200471538-001Après un premier feu de ronces et de bois mort, la semaine suivante après 3 jours de pluie, il nous fut impossible d’allumer un deuxième feu, et le débroussaillage continuait, dont les ouvriers les plus acharnés mettaient les débris en tas. Tas qui grossissaient…

Pulchérie a une haine particulière pour les ronces qui s’entassaient dans son coin, les hommes s’occupaient plutôt des arbres morts. Bilan : 2 énormes tas, encore de quoi alimenter un feu. En attendant le reste à venir…

Quand j’étais adolescente, l’équipe de chasse de mon père et de mon grand-père, consacrait un ou deux dimanches après la fermeture, pour dégager un ou deux layons sur le territoire du patron de la dite chasse. Pour dégager là aussi, il fallait terrasser les ronces, les épines noires surtout, les arbres envahissant l’endroit normalement essarté, le tout étant brûlé dans une clairière bien dégagée. Certains dimanches, le tas de braise pouvait faire près d’un mètre et en fin d’après midi, tout le monde faisait griller merguez et saucisses sur un feu que l’on n’entretenait plus, le laissant s’éteindre.

On m’a donc inculquée très jeunes des bases importantes de prudence élémentaire face à un feu, concernant particulièrement le retour de flammes ou de chaleur soudain. Les moins de 18 ans s’approchant trop du feu s’en prenaient une (sans que personne ne porte plainte). S’assurer que le feu est vraiment éteint avant de partir faisait également partie des règles de base, donc tout le monde ne partait qu’à la nuit tombante, quand la moindre petite braise se repère bien.

Là dans le petit bois de Pulchérie, le dimanche suivant celui où faire un feu s’était révélé impossible, il avait fait très beau toute la semaine et tout était sec archi sec. J’ai pu allumer mon feu du premier coup, le seul problème étant que ce jour là, il y avait du vent assez fort, tournant sans cesse, et que l’alimentation de MON feu se faisait donc au fur et à mesure à petite dose.

Plus haut, les « jeunes » ont eu l’idée saugrenue d’allumer LEUR tas de ronces et de bois mort (le tout bien sec), plutôt que de le déplacer au fur et à mesure chez moi.

Le résultat fut que le tas bien haut s’embrasa d’un coup, projetant des flammes tournantes à plus d’1 mètre de haut. Ma soeur fut persuadée quelques minutes s’être crâmé les cils et les sourcils, et il fut impossible de s’approcher du brasier pendant près d’1/2 heure, pendant que je rouspétais un peu plus bas sur une telle imprudence. Peine perdue, la vieille prône toujours une prudence excessive et est toujours en train de flipper pour RIEN !

Avec mon petit feu dont j’ai passé 3 heures à faire le tour pour éviter les flammes tournantes et les fumées faisant de même, il parait donc que je « flippais » stupidement. N’empêche que quand le brasier du haut commença à se calmer, on m’apporta les brouettes de « à brûler » au lieu d’alimenter l’autre feu qui en avait pour des heures, c’était évident.

Ceci avec ma petite nièce gambadant autour de MON feu, inconsciente totalement du fait qu’elle pouvait trébucher et tomber dedans, ou qu’un brusque retour de flamme pouvait l’atteindre (c’est impressionnant des flammes qui partent tout à coup à l’horizontale, pas pour longtemps, mais de quoi vous brûler grave) .  Seule la menace de « s’en prendre une » la calma un peu, l’idée d’être happée par une flamme soudaine l’interpelant peu, tout comme l’idée qu’elle pouvait se casser la figure.

Vint le moment où il fallu cesser d’entretenir les feux, pour qu’ils s’éteignent, ceci en plein bois pour le feu « des jeunes », avec le risque que le vent (particulièrement fort et tournant ce jour là (bis)) n’emporte des braises assez conséquentes pour enflammer le sous-bois. Et un pompier vous le dira : une braise conséquente cela peut être une cigarette non éteinte… Vous visualisez la taille de la braise…

Gendre n° 1 fut vraiment sensible à mes avertissements, les autres aussi d’ailleurs (depuis je fais la vestale et ma soeur vérifie que le feu est bien éteint).

Car là, cela aurait pu être « adieu petit bois pour le mariage »… On ne sait jamais avec le feu. Tout peut s’embraser d’un coup, ou refuser de s’allumer…

Mon feu vraiment éteint, toutes braises écrasées et ne dégageant plus de chaleur ou de fumée, il fallu se résigner à recouvrir de terre l’autre foyer qui pouvait visiblement vivre de lui-même plus ou moins en douce, pendant des heures.

Les garçons ont donc recouvert de mottes de terre glaise l’ensemble de ce foyer, et nous sommes partis la conscience en paix.

La semaine d’après nous attendaient de magnifiques briques de toutes les formes sur le fameux foyer…

Grâce au mariage de Pulchérie et du gentil, nous venions de ré-inventer la poterie… Ils auraient pu faire des boules rondes pour un kit pétanque, mais même pas… Ne parlons pas de jarres ou de timbales…

Ce qui ne m’empêche pas de penser que puisqu’on inflige à ces pauvres gosses le code de la route au collège, on pourrait faire se déplacer des pompiers pour 2 ou 3 heures afin de leur expliquer, les dangers du feu, ce qu’il faut faire ou pas.

Combien d’accidents de barbecues chaque année ? Combien de friteuses qui s’enflamment ? Combien de victimes qui auraient pu être épargnées ?

Faire du feu c’est sympa. Ne JAMAIS oublier qu’il se nourrit de tout, et que sa vie souvent nous échappe, car elle est incompréhensible même si fascinante

Hommage au passage, à tous ces hommes et femmes qui ont donné leur vie pour lutter contre lui. Le véritable héros du film Backdraft est bel et bien le feu.

Nous le maîtrisons finalement à peine pour peu qu’un vent tournant vienne nous dérouter, alors n’oublions pas nos limites !

Mais bon, Pulchérie et le gentil n’en avaient toujours pas fini ce jour là, avec le petit bois…

La guerre du feu (part 1) (Le mariage de Pulchérie…)

200471538-001J’ai découvert ce livre très jeune, et plus tardivement que JH Rosny Ainé avait écrit d’autres livres sur la préhistoire, dont un concernant l’ancêtre de Naoh… (collection Bouquin ou Omnibus, je ne sais plus trop, car offert à papa et donc dans sa bibliothèque alors que je suis chez moi).

Je suis donc allée, en cloque de Pulchérie jusqu’au menton, voir le film de JJ Annaud en 1981. Pour ressortir de la salle en me demandant comment je pouvais marcher sur du macadam, tellement le film était prenant. Film tellement extraordinaire que l’on n’a pas besoin de vrais dialogues pour tout comprendre. Car de dialogues, il n’y a pas vraiment…

Deux choses m’avaient frappée dans ce film. La véritable angoisse nait quand on sait que l’homme n’est pas loin. Plus forte que face aux animaux féroces, la peur de l’homme domine l’histoire. De la tribu trop proche, on doit se méfier. C’est toujours valable. C’est en nous, ancré profondément que l’homme est un loup pour l’homme (et ce n’est pas sympa pour les loups). La peur de l’autre a engendré le racisme et elle vit toujours en nous. Perdus je ne sais où, à la vision d’un feu ou d’une lumière, nous ne nous rendrions pas immédiatement d’où vient la vision, sans appréhension…

Et puis évidemment, il y a cette attraction pour le feu qui réchauffe, qui cuit, qui protège, qui éclaire la nuit incertaine, ce feu qui fera que l’homme dominera le monde animal parce qu’il le maîtrise.

Enfin, qui sait le conserver avant de savoir l’allumer… C’est le plus important du film, ceux qui savent et ceux qui apprennent… Il y a ceux qui partent chercher du feu pour le conserver, et ceux qui vont leur apprendre à le créer.

Dans le petit bois de Pulchérie que l’on dégageait, j’ai pu constater que cet attrait pour le feu était toujours d’actualité.

Via moi tout d’abord. Allumer, entretenir un feu de cheminée ou autre  j’adore. Je fais cela très bien, même si je me sers d’allumettes et de papier journal en me demandant parfois comment putain diable nos ancêtres pouvaient procéder sans ces ingrédients du progrès.

Et puis mon neveu et ma nièce étaient aussi impatients que moi à l’idée d’allumer un feu et de l’entretenir. La première fois, le tas de brindilles et de ronces refusait de s’embraser et j’allais y laisser mon briquet. Mon neveu est donc parti dare dare chercher de quoi procéder à l’allumage chez mes parents. Puis sa soeur arriva avec des herbes archi sèches en gros paquets et avant le retour du minot, le feu flambait.

Qu’elle revenait alimenter en m’apportant d’autres morceaux de bois et de ronces, sans se lasser. Son frère revenu, mis de côté journaux et allumettes pour entretenir lui aussi ce feu quelque part sacré, que nous avions pu allumer (avec un briquet…).

La soirée et notre départ approchant, il fallu bien laisser s’éteindre le brasier, à leur grand désarroi. Ils étaient prêts à l’entretenir toute la nuit ce feu… Me voir épier les dernières braises et les noyer d’eau a été pour eux un moment de grande tristesse…

Instinct,  souvenirs ancestraux ?

Avec tout de même ça et là, un certain manque d’instruction concernant les dangers du feu…

Mais vu le boulot dans le petit bois, nous n’étions pas prêts de voir se terminer notre film à nous…

Car : la vie n’est qu’un long calvaire !

Le mariage de Pulchérie (6/?)

Endora

Le nouveau petit bois me déconcerte quelque peu quand je rentre de la Grande Motte. Une brèche a été faite dans les épines noires, effectivement ce bois est plus agréable que l’autre, mais… Quel boulot.

Il faut éliminer les ronciers qui ont prospéré pendant plus de 20 ans (alors que dans le petit bois de mamie il n’y en a quasiment pas, because manque de lumière), aplanir le terrain aux endroits stratégiques. En ce qui concerne les ronciers, c’est digne de « la belle au bois dormant » et à mon avis le dessinateur avait dû en éradiquer contre mauvaise fortune bon coeur et s’est bien vengé…

Le débroussaillage, je n’en parle même pas, c’est ce qu’il va falloir faire en premier pour accéder au fond du terrain…

Pulchérie fait ses plans, ses calculs, mais on commence mollo… Début octobre le 26 juin semble loin. Pourtant il va falloir franchir l’hiver et des périodes où il sera impossible d’aller dans le bois.

Puchérie déclare la guerre aux ronces. Certaines ont un pied gros comme son poignet, et grimpent jusqu’en haut des arbres : qu’importe, elle a leur peau. Gendres n° 1 et 2 s’attaquent eux, au sol pour éliminer les arbrisseaux inutiles et qui de toutes manières sont étouffés par les ronces. Le temps passant, l’urgence apparaît de s’activer beaucoup plus, et à plus nombreux, quand la neige est enfin fondue. Il faut notamment niveler chaque zone de la fête, et les garçons s’y collent avec une énergie et une efficacité dignes d’un passé de cultivateur à l’ancienne (avant l’invention du motoculteur entre autres).

Evidemment je profite de cette période pour faire mon intéressante me ruiner au cours de crises de somnambulisme (qui réapparait, mais c’est une autre histoire) :

  • L’épaule gauche (6 semaines)
  • Le ventre
  • Deux côtes dont une flottante dont on se demande à quoi elles servent (les côtes flottantes)

De toutes manières quand je ne somnambulise pas, mon dos, héritage de papa (on le remercie), se rappelle à mon bon souvenir. Je ne suis pas d’une grande aide, sauf pour un truc.

MON TRUC :

Faire du feu…

Pour brûler ce qui est coupé et arraché. Mon instinct de vestale se réveille dès qu’est prononcée la phrase fatale « ce n’est pas le tout, mais il va falloir brûler au fur et à mesure ». Ma mère a des instincts de pyromane qu’elle assouvit dans son jardin, elle hésite avec les ronciers qu’elle déteste également, mais ne pourra évidemment pas résister à son désir d’entretenir avec prudence, le feu du dimanche…

Une guerre va bientôt éclater. Les futurs mariés ont délimité les zones (repas, danse, petit salon, traiteur, etc), qui sont donc nivelées, et Pulchérie tient absolument à conserver un petit rosier sauvage qui fera une petite séparation entre le coin « repas », et le coin « dont l’attribution change tout le temps ».

Or, ce rosier est également envahi par les ronces et ma mère chaque dimanche depuis février, s’insurge, sécateur à la main, coupée dans son élan par sa petite fille « non mamie, là on ne touche à rien »…

Tous les dimanches, Mrs Bibelot lorgne en douce le roncier, toujours armée de son arme favorite anti ronces, en suivant du coin de l’oeil sa petite fille. Pulchérie pas si folle, n’est jamais bien loin, elle connaît sa grand mère.

Je ne prends pas position. Surtout pas. D’autant que j’ai droit à chaque thé quotidien au « il faudrait vraiment éradiquer ce roncier »… Je crains fort qu’elle n’aille un jour, dans le dos de tout le monde, accomplir son forfait au son après de « quelles ronces ? »

Quand le roncier par ma mère en douce aura été terrassé, du chou en Finlande je m’en irai planter…

Le mariage de Pulchérie (part 5/?)

Endora

Le dimanche suivant, Pulchérie me téléphone, enthousiasmée. Les amis de mes parents ont retrouvé rapidement l’emplacement de leur terrain.

Les buissons d’épines noires posaient un problème pour y pénétrer. Sur le coup ma fille s’est dit que si tout le terrain ressemblait à cela ce n’était même pas la peine d’y songer.

Mais le gentil et l’homme de l’art réussissent à ouvrir un passage dans les épines en dérangeant un sanglier mécontent…

Et la c’est un autre terrain. Bien exposé contrairement au petit bois de mamie, bien éclairé, avec ce qu’il faut d’arbres pour accrocher les lampions chers au coeur de ma fille qui voit tout de suite comment exploiter le terrain légèrement en pente, avec de petites clairières qu’il faudra dégager des ronces (ces trucs là n’ont besoin d’aucun engrais…).

C’est un autre petit bois, plus clair, plus smart, dans lequel ils peuvent faire ce qu’ils veulent même couper un arbre ou deux (alors que chez mamie c’était niet).

C’est abordable à pied, et il y a plein de place pour se garer en bas du chemin.

Et c’est officiellement que le petit bois de mamie est abandonné. Sauf que dans ce terrain là, il y a du boulot aussi pour que tout puisse être installé…

Car il faut penser « pluie », « toilettes », etc…

Et ma fille diaboliquement, de penser en fonction de nouveaux plans.

Avec des plans sur la comètes dans ce qui n’est plus de la lande, vous retrouverez votre sorcière en Finlande…

Le mariage de Pulchérie (part 4/?)

Endora

Dans le petit bois de mamie c’est décidé.

Rapidement mes parents et moi-même voyons toutes les contraintes et difficultés de cette idée. Pour avoir organisé de nombreuses fêtes parfois dans des conditions difficiles, nous savons d’expérience qu’il faut se préparer à toutes éventualités… (surtout celle à laquelle on est confrontés au dernier moment)

Difficile de faire comprendre à Pulchérie que nous ne sommes pas CONTRES son idée, mais qu’il faut bien tout envisager pour pallier tout problème de dernière minute…

Des mesures sont prises pour la taille des tentes et du reste, des plans sont faits pour voir où mettre quoi… Il y a les toilettes à prévoir, le traiteur à faire monter, les tentes à installer. Dans le petit bois de mamie c’est VRAIMENT PLUS QU’IMPOSSIBLE.

J’imagine ma fille pleurant parce qu’au dernier moment on lui annonce que ce n’est pas possible.

Donc, nous, les vieux, les défaitistes cogitons.

Le petit bois est difficile d’accès. D’un côté un chemin communal non entretenu, ravagé par tracteurs et 4×4 (je hais les 4×4), qu’une voiture normale ne peut pas emprunter alors qu’en haut on peut se garer aisément (et repartir de même) tellement les ornières sont profondes (je renonce avec ma voiture quasi neuve, car le pot d’échappement râcle dans le milieu).

De l’autre côté un chemin un peu abrupt qu’aucune voiture ne peut emprunter car il est barré. De plus en cas de pluie ce chemin se transforme en véritable patinoire, car étant glaiseux comme pas possible. Mrs Bibelot me répétera au moins 50 fois « j’imagine ces dames en petites chaussures à talons, remontant ce chemin par temps de pluie ». Je l’avoue : parfois ma mère m’énerve. Je soutiens silencieusement ma fille et ne m’énerve pas, mais bon, le même truc à chaque visite, ça finit par crisper…

Pulchérie cogite toujours, prend toujours nos avertissements pour des « contres », tout en se renseignant à droite et à gauche.

Et puis le mariage est repoussé pour 2010 à cause des examens du gentil. Le petit bois de mamie reste d’actualité pourtant, tout n’ayant pas été résolu.

Et puis un beau jour à la Grande Motte, en discutant de ce mariage avec nos hôtes, je me rappelle qu’ils ont un terrain, non loin du petit bois de mamie, donnant sur le chemin communal, pas trop loin de la route. Ils confirment.

Ils sont tout à fait OK pour prêter leur terrain boisé pour le mariage de Pulchérie, la remise en état de ce dernier ne pouvant que le valoriser. Reste à retrouver les bornes et l’emplacement du dit terrain, cerné par des buissons d’épines noires…

J’en parle à Pulchérie au téléphone, je lui passe nos hôtes qui essayent d’expliquer où se trouve le dit terrain (petit bois moins boisé). Leur fils se dérange et s’y perd. Tous les terrains de cette parcelle sont non entretenus, et cernés par les épines noires dont le mur (je n’exagère pas) fait bien 3 mètres… De haut? Pour l’épaisseur, faut voir…

Qu’à cela ne tienne, nos hôtes rentrent dans 4 jours. Le dimanche suivant, ils ont RV avec Pulchérie et le gentil sur le « chemin des vieilles vignes », pour leur montrer le terrain… Nous sommes en septembre 2009, c’est le dernier carat pour décider du bois ou du bois…

A vous flanquer la gueule de bois…

Car comme vous le savez, la vie n’est qu’un long calvaire…