Visite chez le médecin (part 1)

Visite_chez_le_m_decin_53272152Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais les visites chez les médecins sont l’occasion de découvrir des tempéraments et des goûts en matière d’ameublement, totalement différents. Je sais c’est futile, mais c’est comme ça.

  • Mon mien de médecin (mon généraliste), est un homme charmant, qui prend son temps, est à l’écoute, très psychologue, explique tout bien du pourquoi et du comment, etc… Généralement il garde son patient 45 minutes minimum. Pourquoi diable prend-il un rendez-vous toutes les 20 minutes ? Hein ? Quand on est le rendez-vous de 20 heures le vendredi  alors qu’il débute à 17 H on prie pour que quelqu’un se soit désisté pour n’avoir que deux heures à attendre. Je ne vais jamais chez lui sans un bouquin genre « Da Vinci Code » à lire. Le problème c’est que l’on est hyper mal assis sur des fauteuils durs et en petit nombre suivant les jours et le retard qu’il a pris. Du coup il perd un quart d’heure de plus à constater que j’ai un début d’escarre sur la fesse gauche… Pour consultation spécialisée (gynéco ou cardio) il bloque deux plages (40 minutes) et garde les gens 1 H 60… La dernière fois que j’étais la dernière après une consultation cardio je n’ai pas retrouvé ma voiture tout de suite, recouverte de 20 cm de neige, et constaté qu’il s’en passe des choses dehors, en 3 heures de temps…

  • Mon ORL est super parce que l’on peut l’appeler à 14 H : il a une place à 18 H 30, vu qu’il ne fait attendre personne et ne connait pas le rendez-vous dans 10 ans… On s’écroule dans un fauteuil moelleux en reluquant « Elle » mais trop tard, on ne finira jamais l’article « comment être toujours belle » on peut toujours rêver : il prend pile à l’heure, voire même en avance. Pas le temps de profiter du confort de la salle d’attente qui ne mérite pas son nom. Et je n’ose pas aller terminer mon article quand il a fini, vu qu’il me raccompagne gentiment jusqu’à l’ascenseur. Lui n’explique jamais rien : c’est lui le médecin. Il est champion par contre du « ah mon dieu, mais qu’est-ce que c’est que cette cochonnerie ? » qui rassure tout de suite quand il examine le fond de la gorge et que je ne peux pas répondre « glups » of course (cette cochonnerie était un flegmon). Je l’aime bien mais il me stresse. D’un autre côté avec Delphine et ses otites à répétition il a été à la hauteur et toujours adorable (et avec moi aussi d’ailleurs, mais il ne m’a jamais proposé de bonbon…). Autre avantage : il ne vieillit pas, il est le même qu’il y a 17 ans, donc je me dis que fatalement, moi aussi je suis la même…

  • Mon dentiste est très bien également : il m’anesthésie immédiatement connaissant mon courage dans son fauteuil, dès qu’il sait ce qui m’amène. Mais sa salle de réelle attente n’est pas insonorisée (où la pièce où il charcute au choix). On s’asseoit comme on peut sur des fauteuils de jardin pliants plus qu’inconfortables, il n’y a rien à lire. La seule chose à faire  en attendant est d’écouter les gémissements qui viennent de chez lui, et ce bruit de roulette si crispant en se demandant s’il est bien raisonnable de rester…

  • Une généraliste célèbre dans mon bourg : salle d’attente super confortable avec fauteuils de rêve (et pour cause, faut pouvoir s’y endormir), mais déjà encombrée de 15 personnes quand on arrive avec 1 heure d’avance en ayant le premier rendez-vous (fauteuils en nombre insuffisant donc) et des décorations à faire peur. Garde les patients une heure. S’absente pour un petit café (pendant 2 heures). S’étonne un jour qu’on la plaque pour un médecin chez qui on attend moins et qui aime bien les jolies aquarelles sur ses murs.

  • Le rhumatologue bureaucratique et sadique que j’allais consulter pour une vertèbre coincée. Pas de salle d’attente, mais interrogatoire serré par la secrétaire tellement aimable que j’avais envie de lui flanquer une tarte. Mais bon comme elle semblait rescapée du KGB, j’ai renoncé (ces gens là savent se défendre). Après l’interrogatoire : rester debout (sans doute pour tester les rotules) car pas de siège pour s’assoir, mais des statues partout. Ceci jusqu’à l’arrivée d’un très bel homme d’un désagréable pas possible. On sent qu’on le dérange. L’a qu’à aller cultiver du chou en Finlande celui-là… Bel homme tout de même… A résolu le problème en 3 minutes 12 pour un tarif prohibitif aux yeux de la Sécu, mais bon, quelles économies pour la suite…

  • Mon médecin préféré serait le mien s’il changeait ses sièges dans la salle d’attente et prenait un patient toutes les 40 minutes… Je n’ose pas arriver avec mon coussin garni de noyaux de cerises pour éviter les escarres et je préfère bouquiner ailleurs…

Et vous, c’est comment chez le médecin ?

Ceux qui ne sont pas comme les autres.

Handicap_s_57520743Il faut en parler un jour. C’est important pour soi et pour les autres. C’est important pour moi, car dans mes chroniques, elle apparaîtra forcément.  C’est avec un peu d’émotion que je vais vous parler de ma soeur juste cadette, juste derrière moi, celle à cause de qui j’ai refait pipi dans ma culotte à 18 mois (et oui, à l’époque des couches à laver à la main, les enfants étaient propres très tôt).

On ne choisit pas sa famille, on ne choisit pas de naître, où, quand et comment, ses frères et soeurs on ne choisit rien du tout, la liberté est à mon sens une utopie.

J’ai peu de souvenirs de ma toute petite enfance. Tout commence vraiment avec la conscience du fait que la cadette n’était pas comme les autres. « En retard » disaient les médecins, dupant au passage mes parents, car un retard ça peut éventuellement se rattraper.

Cela a commencé par une anorexie du nourrisson, ce qui intéresse diablement Delphine qui travaille dur là dessus vu qu’elle fait des études de psycho et que l’anorexie c’est son truc de prédilection (elle doit vouloir comprendre comment on peut ne pas manger). J’ai comme un vague souvenir de mon père la faisant manger (ma soeur) pendant des heures en lui chantant des chansons, et de maman pas disponible pour la même raison. Je la détestais cette petite soeur. Cela reste très vague et très flou. Il y avait d’autres choses à vivre. Après cela a été pour elle les terreurs du soir et papa lui tenant la main des heures en lui chantant doucement une chanson. J’étais jalouse, j’étais seule, j’étais malheureuse.

Papa et maman se sont vraiment remués pour elle, parce qu’il y avait peut-être quelque chose à faire vraiment. Les premiers spécialistes consultés ont été pessimistes : elle ne saura jamais parler correctement, jamais lire, jamais écrire. A l’époque on regardait maman de travers en se demandant ce qu’elle avait bien pu faire pour ne pas avoir cette enfant venue trop tôt après une première grossesse, et « voilà le résultat madame ». Elle en a pleuré plus d’une fois, car non, elle n’avait rien fait contre cette grossesse. Elle n’avait pas fait de mal à son enfant. Elle n’avait pas tenté un avortement. Mais tout est toujours de la faute de la mère !

Maman s’est battue comme un diable et mon premier souvenir vrai était que moi je devais aller à l’école (et je m’y sentais abandonnée par elle) parce qu’elle emmenait ma soeur chez une répétitrice, tous les jours. Une femme qui lui a appris à parler, à reconnaître les couleurs, à compter, et tout en tas de choses. La science de mes parents était impuissante face à ce qui la bloquait. Ils ne savaient pas débloquer ce qui ne voulait pas en elle. Mais bon, elle a su parler, apprendre à lire et à écrire, compter. Elle était dans une classe spécialisée non loin de chez nous. Mon frère changea d’école pour l’accompagner et la protéger de la méchanceté des autres. Car l’anormal attire chez les enfants la pire férocité.

J’ai réalisé tardivement que pour moi c’était une norme que d’avoir un enfant différent à la maison. Aucune de mes copines de classe ne savait ce que c’était que d’avoir un malade ou un « différent » à vivre tous les jours. C’était normal pour moi les classes spécialisées, le devenir incertain, les répétitrices, l’espoir qui fait vivre. Car devant les progrès malgré tout faits, on parlait toujours de retard… C’est pas sympa. Parce que mes parents se disaient que si à 15 ans elle avait l’âge mental d’un 9, à 22 on irait beaucoup mieux…

Moi j’avais ma soeur avec qui je ne faisais rien de spécial. Elle était différente et c’est vraiment la honte (face à la férocité des autres) de trimballer avec soi du différent qui fait que le lendemain, tout le monde va nous traiter de folle. Cela doit exister encore. Moi on me l’a fait. « Ta soeur cette folle, tu dois bien être folle aussi !!! » en dansant une ronde diabolique autour de moi. On s’isole un peu. Surtout que les parents attendent beaucoup de celle qui n’a pas de problème (et à quoi bon le leur reprocher aujourd’hui, ils étaient si jeunes et si désemparés). J’en ai gardé une phobie de la foule ou de la réunion même de personnes amies, trop importante. Comme si tout à coup on allait me refaire la ronde infernale…

Est venue l’adolescence et le casse tête pour les parents. Vous pensez peut-être que les structures abondent, qu’il n’y a que l’embarras du choix. Vous avez tort. Mes parents avaient trouvé une classe spécialisée mais qui ne pouvait la prendre que jusqu’à 16 ans. Ils insistaient régulièrement pour que je la sorte avec moi et mes amis, mais pour la première fois je faisais front avec opiniatreté. Il était hors de question que j’impose ma soeur aux autres. D’où disputes et menaces. Rien n’y a fait et aujourd’hui je ne le regrette toujours pas. Un jeune de 18 ans n’écoutera pas la complainte du « j’amène ma soeur, ça lui fera du bien de se sentir normale… »

Après ses 16 ans, basta, démerde toi les parents… Un lycée privé sur Maule qui pouvait la prendre, la mère supérieure ayant bien compris le problème. Mais pas la mère inférieure qui la ridiculisa devant toute une classe à lui poser une question à laquelle elle ne pouvait pas répondre et l’humilia pendant deux heure. De toutes manières la crise devait venir.

Chute verticale avec un grand V. On sait ce qu’il s’est passé aujourd’hui. Elle a fait sa première crise de « schisophrénie » géante, et nous avons été priés de venir la récupérer vu qu’elle ne voyait que les yeux de la mère inférieure et qu’elle avait peur. Hôpital psychiatrique pour ce que le psychiatre de service (cela remonte, maintenant tout serait différent) appelait « dépression nerveuse ». Remède : cure de sommeil chez les parents : les parents c’est l’idéal pour tout : non ? les fossés de Vincennes sont par là ! Il fallu un autre médecin la trouvant en pleine crise pour ordonner une ré-hospitalisation point barre… Nous ne savions pas ce qu’elle avait, car l’autre s’obstinait avec sa « dépression »…

Un centre trouvé sur Nantes (Coucou Dom !), s’occupant des gens comme elle, du mieux qu’il pouvait. Pas trop au point non plus, mais elle y est resté 7 ans, et existe-t-il le « au point » ? comme s’il y avait une solution à tout…

La séparer totalement de la famille pour qu’elle puisse « évoluer » était un de leur thème de prédilection. Etait-il le mieux pour elle ? Convoquer les parents une fois par mois pour essayer de  comprendre ce qu’ils avaient fait de mal quand elle était petite pour qu’elle en soit là était-il le mieux pour eux ?, surtout que les parents n’avaient pas le droit de la voir ? Nous avons tous développé à cette époque une psychose du psy qui persiste encore chez certains. Et elle en a gardé une addiction pour maman qui a dû tant lui manquer, qu’elle en est devenue pathologique (elle ne peut pas aller faire pipi sans demander l’avis de sa mère)

Et l’angoisse des parents grandissant après le premier pépin cardiaque de papa : qu’allait-elle devenir ? Le centre a éjecté ma soeur à la seconde crise. Il eut été préférable de prévenir la famille que les crises reviendraient, et de plus en plus fréquentes, et de nous dire enfin QUOI au lieu de s’abriter derrière le secret médical. Quand nous en sentions arriver une (crise), personne ne nous croyait. Maintenant on nous croit. Quand on tire le « bip alarme », on se penche sur le cas, c’est écrit en gras et rouge dans son dossier que personne ne veut se débarrasser d’elle mais que si l’on signale qu’il y a un problème, c’est qu’il y en a un.

Un espoir, après Nantes, en Belgique sur une fondation de la reine F…. Refusée, car trop instable. Elle va bien un moment (avec camisole chimique) et puis rentre en crise, à tuer tout le monde… Combien de fois suis-je allée la voir avec Mrs Bibelot, à l’hôpital psychiatrique du coin ? Je déteste cet endroit. J’y ai souvent déploré le manque de structures en France. L’HP ce n’était pas pour elle. Il y a forcément autre chose.

Il est anormal ? C’est bon jusqu’à 16 ans, 30, 60…. Si c’est impossible à assumer, tuez-les tous, faites comme les nazis et gazez les ! (premières expériences nazies sur les handicapés. Sauf que les allemands se sont révoltés : c’était leur famille, merde ! pas des juifs étrangers)

Un mieux. CAT, appartement associatif. Rechute et à chaque fois c’est plus bas que la marche la plus basse précédente… Et là un centre qui peut la prendre. Handicapés mentaux, physiques, ils sont les bienvenus jusqu’à leur mort. Soulagement des parents.

C’est là qu’elle vit désormais. Ils ont comprit que l’exclure en punition parce qu’elle a gifflé un soignant n’est pas une solution (surtout que là on la renvoit chez les parents qui ne peuvent rien). Ils sont reliés direct à l’hosto psy qui a son dossier. Elle vient passer des vacances chez les parents et des WE aussi. Nous savons qu’un jour il nous faudra nous la partager mon autre soeur, mon frère et moi. Mais comment le vivra-t-elle ? Sans maman elle est perdue… C’est son repère, sa parole, sa foi.

Tout ça pour dire quoi ? Que quand j’avais 18 ans, j’aurais bien aimé parler maquillage, draguage, et verts paturages avec ma soeur. Sauf que pour moi une soeur c’est : soit la petite (trop petite pendant longtemps, avant que l’on ne se retrouve entre adultes), soit celle juste derrière moi avec laquelle je ne pouvais rien partager. Que je ne sais pas ce que c’est que d’avoir une soeur quasiment de son âge avec laquelle on peut faire plein de trucs, qu’il en manque une. C’est peut-être à cause d’elle que les disputes des filles m’ont fait longtemps si mal, elles qui ont la chance s’être proches et de bien s’entendre finalement.

Je la regarde simplement parfois, le regard un peu vide, sous camisole chimique sous peine qu’elle ne se tue et quelqu’un au passage, vivre une vie de merde et souvent je me dis que ce n’est pas juste. Pourtant quoi que je puisse faire, il y a toujours un moment où elle m’énerve et je m’en veux après.

Au moins elle vit et malgré mes références, elle profite de la vie, à sa manière. C’est en la regardant que je me dis que la vie en elle-même est importante. Elle a ses joies si éloignées des miennes mais qui existent… Je n’arrive pas à les comprendre… Si je prenais le quart de ce qu’elle prend en médicaments, je dormirais toute la journée c’est clair, mais elle vit. Elle s’angoisse toujours pour un rien malgré la camisole chimique. Sa vie n’est qu’une longue angoisse, mais elle ne vit que par elle… Certains impatients attendent qu’elle rattrape son retard et du coup ils l’engueulent. Ca m’arrive parfois et après j’ai honte. J’ai été habituée à ce mot « retard ». Et longtemps j’ai pensé qu’un jour finalement, elle serait comme moi… J’ai trop de deuils à vivre, je ne peux pas vivre celui d’une soeur.

Et puis je me console en me disant qu’à une certaine époque, on l’aurait flanquée dans une cellule dans d’atroces conditions, laissée délirer à en mourir, mise dans une cage ou brûlée vive.

Mais bon, nous n’en sommes plus là, mais je pense que la France a du retard à rattraper… Question structures, ça laisse à désirer… (délirer)

Je sais que je ne suis pas la seule à connaître cette situation…. Il faut simplement oser en parler…. Chaque famille est unique, mais elle est notre norme.

Et vous qu’en pensez-vous ? Vous n’avez pas l’impression qu’il plane toujours comme une culpabilité dans les familles qui hébergent un être différent ? ET si le ciel l’a voulu et que vous ne connaissiez pas, y avez-vous déjà songé ?

Et pour le frère, la soeur de ces gens différents, il y a le poids de la culpabilité à porter : celle de n’avoir pas ces problèmes là, d’avoir finalement « de la chance et pas le droit de se plaindre ». Un peu comme la culpabilité du survivant qu’un de mes grand pères rapporta d’Allemagne en 1945…

Une sorcière pas drôle sur ce coup là…

L'homme bricole…

L_homme_bricole_cr_tinus_55948890_copierL’homme qui bricole se décline de plusieurs manières :

Il y a celui qui n’y connait rien, qui déteste bricoler, qui ne veut pas bricoler.
Un beau jour, poussé par la nécessité il doit changer une ampoule (pour lui c’est du bricolage). Il ne débranche pas la lampe ou ne coupe pas le bouton qui fait arriver le courant là où il met les doigts (dans la salle de bain, les pieds dans l’eau c’est mieux).
C’est Charles Hubert s’électrocutant dans la salle de bain et se refaisant la coiffure. En attendant les pompiers lui mettre un coup de spray ou de laque pour que les mèches en l’air perdurent. Ne pas hésiter à prendre une photo du punk pour immortaliser le jour glorieux où il a bricolé…
S’il plante un clou il s’immole 3 doigts, s’il fait de la peinture il en mettra partout sauf où il faut, on n’ose l’imaginer une scie à la main. D’ailleurs il ne sait même pas que ça existe

Il y a celui qui n’y connait rien, mais qui adore bricoler et bricole tout le temps.
Acheter des étagères à Rikéa ? Vous êtes folle ? Il va vous les faire vos étagères.
Il part acheter son bois lui-même, des clous, un marteau et vous allez voir ce que vous allez voir. Effectivement.
D’abord on entend. La porte qui claque parce qu’il repart acheter une scie et qui reclaque quand il rentre avec une horreur électrique que le vendeur a réussi à lui refourguer. Il va se mutiler avec ça.
Il s’installe (mal) dans la cuisine et on écoute avec horreur la scie vrombir, en rassemblant le matériel de première urgence (merde pas de garrot). Après il cloue : la table de la cuisine ne s’en remettra jamais. « Les voilà tes étagères mon amour ». Oui elles penchent un peu mais la tour de Pise penche aussi, et ça fait tout son charme…
Pour que les étagères ne penchent plus, il met des cales sur la droite. C’est divin. Là on visualise bien qu’une planche est de travers et les clous très apparents. On doute de la solidité de la chose sur laquelle on voulait mettre l’intégrale de l’encyclopédie… La semaine prochaine il va les peindre de la couleur que l’on veut, il n’aime pas le bois brut (adieu moquette). Enfin il le fera quand il n’aura plus de pansements sur les doigts…

Il y a celui qui s’y connait, qui adore bricoler et qui fait tout tout seul
Il rentre un jour tout content parce qu’il a acheté un terrain à pas cher pour construire sa maison tout seul. Super. Pendant des mois, voire des années, il va passer la totalité de son temps sur le terrain à construire la maison. Il fait cela très bien avec des potes à lui à qui vous faites une choucroute monstrueuse le samedi soir pour qu’ils se remettent d’une dure journée. Vous aurez votre maison dans 5 ans parce que la matière première s’achète au coup par coup et qu’à n’y travailler que le week end, ça prend du temps.
Sinon c’est l’homme qui mobilise la moitié du garage (la vôtre) pour installer tout son matériel, et il y a de quoi faire : établi, étagères multiples sur lesquelles il a tout le matériel du parfait bricoleur… Vous avez interdiction de vous approcher d’une boîte à clous et votre voiture dort dehors.
L’avantage c’est que vous n’avez jamais à appeler le plombier, l’électricien, un peintre ou autre spécialiste. L’inconvénient c’est que quand il ne bricole pas il s’ennuie. Il y a donc toujours une pièce en travaux, à refaire absolument.  Ou alors il n’est pas là, il est parti le samedi à l’aube pour aller aider un pote qui n’y connait rien à monter sa maison…
Partir en vacances ? vous êtes folle. Il a acheté un vieux meuble dont on se demande ce que c’était à l’origine, qu’il va rescaper pendant ses congés. Le résultat est divin. Moins toutefois que la croisière sur le Nil dont vous rêverez toute votre vie…

Je sais, les femmes ne sont jamais contentes. La vie n’est qu’un long calvaire

L'heure d'été

L_heure_d__t__10026396Une fois n’est pas coutume, je poste un dimanche.

Parce que dans la nuit de samedi à ce dimanche on m’a retiré une heure de sommeil, que nous sommes passés à l’heure d’été et que moi, je déteste l’heure d’été

Pour les avantages et inconvénients de l’heure d’été, c’est ici.

Pour moi je n’y vois que des inconvénients.

Déjà l’heure d’hiver n’est pas notre heure. Nous avons une heure d’avance sur le soleil (sauf pour l’est de la France, savoir qu’entre la Bretagne et l’Alsace il y a une heure de décalage, quand on fait de l’astrologie on le sait fatalement car un thème se monte sur l’heure solaire et c’est pouet pouet les calculs à faire,  à s’ouvrir les veines avec une enveloppe…).

Bon, que l’on ait voulu uniformiser l’heure pour la France, j’accepte cette idée. Mais on a uniformisé avec une heure d’avance pour la globalité du territoire. Le passage à l’heure d’été c’est deux heures d’avance sur le soleil. Pour la France et 3 autres pays dont je me tappe complètement. Au nom de quelle uniformisation ? je vous le demande, car l’Angleterre a toujours une heure de décalage avec nous. En hiver ils sont à l’heure solaire, en été ils prennent une heure, mais quand on travaille dans l’export, ne jamais oublier qu’ils ont une heure de retard sur nous… On pourrait uniformiser tout cela et se mettre à l’heure de la Guyanne Française hein ?

Il paraît que cela fait économiser de l’énergie. En règle générale le pétrole économisé par cette grande manoeuvre termine en marée noire quelque part sur les côtes de Bretagne : on aurait pu faire mieux sur ce coup là.

Il parait que c’est super car les soirées sont longues. Pour les adeptes des soirées longues, je suggère d’aller passer ses vacances d’été en Suède. En juillet : minuit le soleil se couche, à 2 heures du matin il fait grand jour. Ce qui n’empêche pas les suédois de dormir comme tout le monde. Mais s’il s’agit de soirées longues, autant faire GMT + 4…

J’ai beaucoup voyagé et j’ai eu l’audace d’aller dans des pays dont invariablement, toute l’année, le jour fait 12 heures et la nuit aussi. Quand on leur raconte que chez nous l’été les jours sont plus longs que les nuits ils ont du mal à nous croire. Et le croirez vous : et bien ils passent de bonnes soirées tout de même ! j’ai également visité des pays qui vivent à l’heure solaire. Quelle surprise de se lever à 6 heures du matin avec un grand soleil : ça motive pour aller de l’avant… Les soirées sont brèves, mais curieusement on ne va pas se coucher pour autant. On vit quand même.

L’hiver, avec notre heure d’avance sur le soleil on se lève à nuit noire alors que normalement on devrait y voir plus clair. Le soleil se couche tôt d’accord. Mais vous ferez ce que vous voudrez, en France les nuits sont plus longues que les jours en hiver… Moi perso je préfère la soirée noire et l’envie de couette et de vin chaud, au petit lever dans la nuit la plus complète…

Là on me bouffe une heure de sommeil, le dimanche si attendu passe bien trop vite. Demain il fera un peu trop nuit le matin et tout mon métabolisme va se perturber pour 3 semaines. Il n’y a que Diabolos qui va être ravi d’avoir sa ration de frais avec une heure d’avance…

Quand les filles étaient petites c’était infernal « on ne va pas se coucher à cette heure là ? » (plein jour absolu en mai et il y a école demain). Idem l’hiver, avec notre heure d’avance, fallait réveiller les trésors dans la nuit noire et Pulchérie de marmonner « c’est honteux de réveiller des petits enfants à des heures pareilles… ». Elles ne prenaient jamais l’heure d’été, elles l’a subissaient. Mais à l’époque, dès fin septembre on récupérait une heure plus normale… Maintenant l’heure d’hiver c’est la minorité de l’année.

Et que je ricane avec les articles que l’on nous a pondus à une certaine époque sur nos rythmes circadiens, dont il fallait tenir absolument compte, surtout en cas de prise de médicaments. Car il est prouvé que telle molécule agira différement prise le matin ou le soir. N’empêche qu’on nous prescrit toujours un « matin » « midi » et « soir ». Et si je déprime moi de me lever quand il fait nuit, on va me rendre l’heure solaire ?

Et encore, moi j’ai toujours connu l’heure d’avance en hiver. Mes grands parents qui avaient connu l’heure solaire étaient déjà perturbés par l’heure d’avance l’hiver et de se lever en pleine nuit ce dont ils avaient l’impression. L’heure d’été leur rappelait l’occupation, c’était super chouette comme souvenir. D’ailleurs ils l’appelaient « l’heure allemande »…

Moi mon métabolisme ne supporte pas l’heure d’été, comme mes filles jadis, et peut-être maintenant. J’ai passé d’excellentes soirées une fois la nuit tombée, et vous n’allez pas me dire que parce que le soleil se couche, vous aller en faire de même et laisser tomber le tarot, le poker, ou la discussion fabuleuse de ce merveilleux samedi d’été. Oui, si nous gardions la même heure toute l’année nous ne nous en porterions pas plus mal…

JE HAIS L’HEURE D’ETE…. (et je suis très intolérante sur ce coup là… mais bon, chacun a le droit de penser ce qu’il pense). Je déteste qu’on nous l’impose au mépris des rapports très sérieux faits là dessus (voir plus haut). Je hais l’heure d’été… Et encore, je ne suis pas comme une collègue d’il y a 20 ans qui avait l’impression qu’on lui volait une heure de sommeil toutes les nuits

Une sorcière ronchon car la vie n’est qu’un long calvaire (edit à la demande d’un fan…)

Moi si j'étais toi…

Si_j__tais_toi_56801040J’essaye d’éviter de donner des conseils aux autres, dans la mesure du possible, sauf si on me le demande expressément et en tournant ma langue 7 fois dans ma bouche avant de répondre (sauf à mes filles, mais c’est normal, je suis leur mère, le seul problème étant qu’elles se permettent de me donner des conseils depuis très longtemps, et franchement, là, on rêve).

Parce que les conseils des autres me saoulent, surtout quand je n’ai rien demandé, donc les 3/4 du temps voire plus.

Quand je suis partie avec Pulchérie en Egypte en septembre 2004, j’étais en instance de rupture avec Charles Hubert, et bien évidemment j’ai pas mal soliloqué sur le sujet. Prudente, à ma question « que dois-je faire ? », elle évitait de répondre et se plongeait d’un air absorbé dans Lewis Caroll, ayant son idée dans sa petite tête et très exacte, que j’avais déjà pris ma décision et que j’en prendrais conscience un jour (le virer quoi…). Mais me donner son avis, elle n’avait pas envie… Dieu qu’elle avait raison et quelle sagesse !, car en suivant son avis, qui était finalement le mien, qu’elle avait déduit à mes discours, j’aurais pu lui reprocher un jour de cafard de l’avoir écoutée !

J’ai une collègue qui a tout juste dépassé d’un an le quart de siècle, qui est la championne du monde du conseil. C’est simple, elle est parfaite elle, et ne voit pas pourquoi on ne profiterait pas de sa grande expérience et de sa perfection. Donc elle n’attend pas qu’on lui demande son avis pour nous le donner (ce en quoi elle a finalement raison, car on est tout un tas qui ne le lui demanderions surtout jamais, de peur qu’elle ne réponde).

Dernièrement ça causait cheveux et couleur dans le lieu fumeur (donc dehors sous la bise glacée). Je ne donne pas mon avis là dessus. Parce que je ne veux blesser personne et que je suis coiffée pareil depuis l’âge de 18 ans (cheveux long et blonds, on a le droit de critiquer mon manque de fantaisie, mais chaque fantaisie s’est soldée par une horreur capillaire). Mais là, j’avais tort de la boucler, car elle m’a conseillé sans préambule oratoire de me faire faire un balayage, vu que je suis blonde mais que ça fonce un peu, et qu’un balayage ce serait bien. Sinon, je ne serai un jour plus blonde, ce qui sera dramatique, car seules les blondes ont le droit d’exister sur terre (je m’insurge contre ce diktat de la blondeur, moi qui aurait tant aimé être brun corbeau…).

Mèches et balayages elle connaît. Je me suis mordue les lèvres pour ne pas lui dire que je trouvais que sa couleur faisait tranche napolitaine, et la psychologue m’a conseillé hier d’arrêter de la boucler. Puisqu’elle me donnait son avis, je pouvais lui donner le mien. Hors elle fait tranche Napolitaire (avec des racines en plus, limite tiramisu pour les racines) avec ses mèches bien claires sur base foncée. Mon autre collègue qui travaille avec elle et ne donne jamais de conseils (sauf voilés « ça te va bien le rouge ! ») a plus de goûts et des mèches et boucles plus en harmonie, c’est mon avis. Je me le garde, je signale juste que je trouve cela joli quand c’est vrai. Si je ne dis rien, ne pas me poser de question, je vais éluder.

Mais sa science ne s’arrête pas au capillaire hélas. Elle sait ce qu’est une bonne secrétaire. Elle ferait mieux de se relire et de corriger ses fautes, et d’arrêter de croire qu’on ne voit pas qu’elle fait des conneries comme tout le monde (et du charme à tout le sexe masculin, même pas discrètement). Elle sait également que je devrais changer de voiture, comme si je n’en avais pas envie, et ne voit pas pourquoi je ne peux pas débourser pour ce changement… (elle n’a pas d’enfants, n’en a donc pas élevé deux avec des périodes difficiles qui ont fait des ponctions inquiétantes dans ses réserves). Elle sait que je serais bien perchée sur du 10 cm de talons, avec des bijoux partout qui feraient du bruit, et que je suis ridicule à ne pas m’exposer au soleil.

STOP – PITIE !!!!!

Moi si j’étais toi… Bon ben je ne suis pas toi, alors je la boucle (sauf avec les filles, mais bon j’ai du répondant en face, parce que si elles étaient moi, elles arrêteraient de fumer, c’est tout bête).

Vous avez le courage vous de demander au conseilleur d’en face de la boucler,
ou de lui balancer dans les gencives que la tranche napolitaine vous trouvez ça moche
et le nombril à l’air en hiver ridicule ?

Moi pas… On travaille dur avec la psy…

Quand la vie est un roman… part 3

Femme_fatale_57210723En tout premier lieu, je me dois de vous présenter mes plus plates confuses pour avoir oh combien zappé un épisode de la vie de Maritza.

J’étais persuadée qu’elle s’était retrouvée enceinte alors qu’elle était au pensionnat. Non. Sa mère a bien fait un procès au pensionnat suisse mais pour une sordide histoire de fromage qui a toujours échappé à tout le monde.

J’ajoute que la dite mère n’avait pas alerté Scotland Yard mais Interpool (honte à moi) pour la faire bloquer à l’entrée de Gretna Green.

Sa mère qui était très snob l’avait inscrite, outre dans un pensionnat très smart, à un cours d’équitation (toujours payé par le père). Pour une jeune fille « cela faisait bien » de pratiquer l’équitation, et elle pourrait y rencontrer des gens du « grand monde ».

Ce qu’elle fit. Elle n’avait que la beauté du diable, mais se trouva un don pour l’équitation. Elle eut rapidement l’autorisation de sortir seule. Si l’on peut dire. Elle était accompagnée par André, homme de 35 ans assez laid, à qui elle semblait plaire (elle en avait 17).

Elle lui racontait régulièrement ses déboires avec sa mère, et à quel point elle attendait avec impatience d’atteindre sa majorité pour faire toutes les bêtises qu’elle voudrait (ce qu’elle fit d’ailleurs).

« Maritza c’est tout simple » lui déclara-t-il un beau jour « épousez-moi. Je suis riche, je vous laisserai faire ce que vous voulez, et madame votre mère verra certainement notre union d’un bon oeil. Vous ne dépendrez plus d’elle, et pas d’avantage de moi car je vous ficherai une paix royale ».

Maritza n’aimait pas André, mais elle accepta et informa sa mère. Cette dernière accepta, ravie de voir sa fille « casée » auprès d’un homme riche. Elle s’occupa des formalités et Maritza ne comprit toujours pas à ce moment là que ses parents n’avaient jamais été mariés (elle ne s’était jamais demandée pourquoi elle portait le nom de sa mère).

Et effectivement André lui ficha une paix royale. Le mariage fut consommé tout de même, mais resta un étrange contrat. Lui en se mariant s’offrait une petite jeune, et surtout, achevait de toucher son héritage, une clause testamentaire curieuse ne lui donnant la libre disposition de la totalité des biens paternels qu’une fois marié. Elle, était libre de sa mère et faisait ce qu’il lui plaisait, dépensant sans compter l’argent qu’il lui attribuait très généreusement tous les mois tout en en mettant un peu de côté, la Suisse c’est pratique…

Mais elle ne l’aimait pas et 18 mois après leur mariage, partit participer à une compétition équestre aux USA au cours de laquelle elle se cassa la jambe. Elle rentra en Suisse dégoutée à jamais des canassons pour y retrouver André qui avait rencontré en son absence une femme de son milieu un peu moins gamine finalement, qui le tentait bien. Il lui proposa un divorce à l’amiable en la dédommageant bien. Ca tombait bien. En se promenant à pied dans un parc pour réfléchir à ce divorce, elle rencontra l’autre suisse qui lui fit fait un enfant illico… Là on peut reprendre l’histoire…

Il est à noter que Maritza vit toujours régulièrement André, qu’ils se sont toujours vouvoyés, et que c’est par lui qu’elle eut un jour des nouvelles de Trévor… (c’est d’ailleurs parce que quand elle cite des dialogues où il est question de lui, que le vouvoiement m’a égarée : je pensais qu’elle parlait d’un ami)

Moi je vous le dis, si on mettait tout cela dans un film, il ferait un bide, tellement cela semblerait peu crédible…

Quant à sa mère, elle fut donc grand mère avec une fille, fille mère comme elle, et elle fit tout de même une jaunisse… (fatalement elle devait en faire une un jour ou l’autre)

J’ai des excuses d’avoir zappé André. Comme dit Mrs Bibelot « j’apprends du nouveau à chaque fois qu’elle vient ». D’où la migraine de Jean Poirotte (papa je suis avec toi sur ce coup là…). Elle revient dans 6 mois, la prochaine fois je prends des notes…

Quant aux cendres de sa mère, elle les a confiées à sa fille lors de son dernier passage en Suisse… Héritage aussi merveilleux qu’un pistolet d’ordonnance, et la fille n’est pas près de passer à côté du canal Saint Martin.

Pour l’instant je pense qu’il ne manque rien… A elle de jouer…

Les beautés du progrès…

Les_beaut_s_du_progr_s_6111_000521Je ne suis pas du genre à pleurnicher, telle une arrière grand mère (faut suivre) que c’était mieux avannnnnt. Mais avant il n’y avait pas que du mauvais, et le mieux est l’ennemi du bien.

Ce téléphone ressemble traits pour traits (eh oui, je gagate), au premier téléphone de Mrs Bibelot et Jean Poirotte. J’aurais pu faire pire dans l’illustration, mais comme je n’ai pas connu l’écouteur séparé du « là où qu’on cause », j’ai méprisé. C’était donc un téléphone à cadran avec une sonnerie ressemblant à l’alerte des pompiers le jeudi midi (oui à l’époque c’était le jeudi à 12 H pile qu’on se tapait l’alerte nucléaire) (maintenant c’est le premier samedi du mois, quand ils y pensent…) (je précise que cette sonnerie des pompiers très précise, est celle d’une alerte nucléaire, z’avez qu’à aller vérifier chez gogole qui vous renverra direct chez moi)

Le progrès cela a plein d’avantages. C’est grâce au progrès que je peux écrire n’importe quoi et avoir plein des lecteurs.

C’est grâce à lui que Madame Patate ne peut pas ouvrir son capot. De voiture bien évidemment, ce blog est correct (encore qu’il faille définir ce qu’est le correct de nos jours).

Moi pour ouvrir mon capot sur ma titine datant de 1994, j’ai une manette à tirer, un truc à débloquer et vas-y donc. Idem pour ma vieille voiture, j’ai des clefs. Oui des clefs. Et encore elle était moderne pour son époque : c’est la même clef pour ouvrir la portière et mettre le contact. Avant il y en avait deux différentes + une pour le réservoir d’essence (qui d’ailleurs, maintenant que j’y repense, n’était pas fermé à clef, donc l’utilité de la troisième clef m’a échappée)

Maintenant ce sont des bidules trucs électroniques merveilleux (que tout le monde cherche partout dans son sac ou sa poche, vu que ça ressemble à un sachet d’aspartam en noir ou à un vieux carré de chocolat…) Ceci pour ouvrir les portières et démarrer le véhicule pour qui tout est électronique. Une vraie merveille quand ça ne fonctionne pas. J’ai un collègue qui tourne depuis 3 semaines avec une « panne d’essence annoncée », et la nana qui cause avec tous les 200 mètres, parce que le bidule électronique est détraqué… Un autre dont la voiture ironique lui annonce que les ceintures ne sont pas mises et refuse de démarrer du coup. Alors que tout le monde est ligoté sauvagement attaché correctement. Vous essayerez de détraquer une clef et de faire causer titine… Quant à la ceinture de sécurité elle s’en tape, c’est l’affaire des flics…

Quand Jean Poirotte et Mrs Bibelot ont récupéré la maison de mon grand père chéri, ils ont décidé de faire refaire le portail. Il en avait besoin, certe. Avant, il y avait une grande grille à gauche (pour laisser passer les voitures, à l’origine les charettes), et une autre plus modeste pour les piétons à droite. Le tout fermant à clef (vous allez dire que je suis une obsédée). Mais c’était simple comme bonjour, et on n’égare pas une clef de portail vu la taille qu’elle avait…

Qu’à cela ne tienne. On leur a installé un nouveau portail, qui ouvre avec un bip. Le jour top c’est le jour où je suis arrivée pour les trouver en train de se demander comment ouvrir le portail à la main, parce que le bip avait fondu une pile. Ils étaient enfermés chez eux, et nous dehors… Il y avait bien un truc pour ouvrir le portail à la main, mais rouillé… 2 heures à s’échiner (moi allant acheter du dégripant à Rampion, et comme ils n’en avaient pas (ils n’ont rien) de l’huile toute bête), tout ça pour aller acheter une pile difficile à trouver parce que bien sûr ce n’est pas un modèle ordinaire… Depuis, Jean Poirtotte au son de « vive le progrès », va vérifier que ça s’ouvre à la main et fait la fortune des graisseurs de systèmes manuels qui rouillent faute d’être utilisés pendant 5 semaines

Pour le téléphone, le sans fil, c’est formidable, avec clavier et non plus cadran + mémoire incorporé des numéros (que du coup on ne connait plus par coeur, parce qu’on ne les compose jamais). Sauf que les batteries qui assurent théoriquement 24 heures de papotage avec Fernande en fait mentent. Elles tiennent 2 H maxi, et de moins en moins. Et quand on va montrer le téléphone au vendeur, ça coûte plus cher de changer la batterie que de changer de téléphone. Sauf que moi, la prise je n’y touche plus depuis une certaine aventure…. Je subis le « bip bip » du déchargement de batterie avec un stoïcisme évident (et bien surprenant de ma part (bien sûr que je mens !))

Moi je ricane juste bêtement quand je démarre le soir ma titine avec une clef, pendant que mon collègue tape sur le volant en disant plein de gros mots. Et soudain, j’ai peur : je vais faire comment quand j’aurais enfin une voiture de mon époque ????? Ca va être l’horreur.

Pour le téléphone portable (que je n’ai pas) qui fait téléphone + films + photos + cafetière (je déteste le café) et aspirateur (et pourquoi pas vibro masseur vidéo projecteur en plus ?), j’ai de plus en plus peur de m’en acheter un enfin, (car Pulchérie m’accuse de ne pas vouloir communiquer…) (sur ce coup là je ricane…).

Saurais-je maîtriser l’engin ? Non, je le sais. Je sais composer un numéro point barre. Et pas consulter des messages erronés et envoyer des textos (moi qui adore lortofrafe, le langage texto, ça me troue). Déjà que quand Mrs Bibelot me prête sa (vieille) voiture, j’ai des problèmes avec l’ouverture et fermeture des portières ou démarrage si je n’ai pas fait le bon clic…

Et vous les hics du progrès, c’est quoi ???? Le radio réveil qui fait aussi cafetière et se déclenche le samedi matin à 4 H 55 alors que théoriquement il devrait la boucler ?

La Saint Patrick…

Saint_Patrick_56443853Une de mes très chères meilleures amies (les vrais amis sont rares) s’appelle Patricia.

On se connaît très bien toutes les deux. Nous avons passé notre bac ensemble et dragués nos maris de concert.

Le sien s’appelait Patrick. Il lui fit trois adorables filles : deux sur le modèle de Pulchérie (des jumelles) + une sur le modèle Delphine. On se demande pourquoi la malheureuse n’a pas plus de cheveux blancs…

Comme Albert, Patrick décida un beau jour de vivre sa vie avec une irlandaise. Comme Albert avec moi, il hibernait avec elle sans doute… Il lui laissa le trio à élever et partit s’installer dans les Carpathes en ignorant l’existence de Dracula…

Jusqu’à le connaître, Patricia ignorait même le jour de sa fête qui est la saint Patrick comme pour les Patrice d’ailleurs (et qui tombe le 17 mars, donc aujourd’hui). Chez elle on ne fête pas les fêtes, juste les anniversaires. Mais pour les parents de son ex époux, la saint Patrick était l’occasion d’une descente de bières inimaginable d’une grande fête pour leur fils unique et adulé.

Avant le départ de leur père, les trois filles avaient donc pris l’habitude de cette fête qu’elles souhaitaient également à leur mère bien évidemment. C’était la teuf d’enfer.

Puis les pétroulettes partirent faire leurs études à Paris où elles s’engueulent à qui mieux mieux en squattant la salle de bain occupent un trois pièce payé par papa revenu des Carpathes pour vivre à Rouen où il cohabite désormais avec une turkmène peu aimable. Les deux ainées sont cagneuses à mort et la cadette vise l’ENA…

Patricia se retrouva donc toute seule, comme moi, sans filles pour mettre de l’animation dans l’appartement. Elle ne se remaria point elle, pas si folle.

Je viens de l’appeler pour vider intégralement les batteries de mon téléphone lui souhaiter sa fête et papoter un peu, du temps qui passe, du temps qui fut, du temps qu’il fait et des hommes qui sont tous des rats (c’est la période pour nous deux, on s’est très bien comprises sur ce coup là)…

La Saint Patrick, depuis que ses filles ont quitté la maison se déroule de la manière suivante, et cette année, cela n’a pas fait exception à la règle.

  • Le téléphone sonne. Patricia repère qui appelle immédiatement grâce au mouchard qu’elle a au travail ou chez elle.

  • C’est une des filles ou les trois à la fois qui lui souhaitent sa fête, c’est sûr, à Paris on ne peut pas louper la saint Patrick…

  • « Allo maman, c’est Zoé, je voulais savoir si tu pouvais me prêter 50 euros jusqu’au mois prochain ? Vi ? T’es une super maman ! Ne dit rien à Uranie et Héra hein ? Il faut que je te laisse il faut que j’appelle papa pour lui souhaiter sa fête »

  • Schlark ! (raccrochage sauvage)

  • « Allo maman c’est Uranie. Zoé va te taper de 50 euros, je voulais te dire qu’elle me les doit, tu ferais mieux de me les donner à moi directement… Il faut que je te laisse, il faut que j’appelle papa pour lui souhaiter sa fête »

  • Schlark !

  • « Allo maman c’est Héra. Uranie et Zoé n’arrêtent pas de se disputer pour 50 euros, est-ce que je peux venir revivre à la maison ? Oui ? Faut que je réfléchisse… Et puis faut que je te laisse il faut que j’appelle papa pour lui souhaiter sa fête »

  • Schlark !

Cette année :

  • « Allo maman c’est tes filles chéries ! Dis, on attend papa et sa pétasse, comment ça je parle mal ? On a 23 et 21 ans on parle comme on veut… vi on attend papa pour sa fête et on ne se souvient plus des proportions de ton pâté de poisson…. Merci ma petite maman, faut qu’on te laisse, papa ne va pas tarder à arriver pour sa fête. On t’aime et on t’embrasse »

  • Schlark !

Evidemment quand je l’appelle moi, elle a le moral dans les godasses. Depuis que ses filles ont quitté le nid, tous les ans c’est la même chose. C’est LE jour où les chéries appellent et lui raccrochent au nez pour aller fêter la fête de leur père.

Le lendemain généralement c’est.

  • « Allo mamannnnnn, on est vraiment désoléééééeeesss…. »

  • « Ce n’est pas grave mes amours ».

  • « Siiiii, on est désolééééeeesss »… L’année prochaine on y pensera avant de penser à papa ».

Comme ça dure depuis environ 4 ans, ça n’est pas près de se terminer. Généralement c’est la plus jeune qui s’excuse. Les deux bis de Pulchérie lui font remarquer avec aigreur que dans la famille de leur mère on ne fête pas les fêtes… Sans doute pour se déculpabiliser, n’empêche que…

Je comprends qu’elle l’ait mauvaise mon amie Patricia…

Quand la vie est un roman… part 2

Femme_fatale_2_57210723La vie de Maritza avait mal démarré, quand on y réfléchit bien… (Avec Mrs Bibelot, nous parlons souvent d’elle, surtout quand Jean Poirotte a encore la migraine).

Sa mère était une femme très séduisante, mais à qui il manquait quelques neurones. Cela n’a jamais dérangé les hommes de l’époque (j’espère que maintenant ils sont plus pertinents et vous sentez que j’ai des doutes).

La mère de Maritza se fit donc séduire par une homme qui lui fit un enfant, vu l’époque et les moyens contraceptifs en vigueur. Il avait un défaut majeur : il était marié et père de famille, et aucune envie de tout changer.

Pour Mrs M (la maman), impossible d’avouer une grossesse hors mariage. Le futur papa, très smart et très riche, lui paya un séjour en Suisse (hasard quand tu nous tient), où Mrs M passat sa grossesse et mit au monde (comme une lettre à la poste) Maritza. Personne en France ne connaitrait sa honte.

Impossible de rentrer en France avec un BB pour être cataloguée « fille/mère », qu’elle confiat donc à une nourrice plein temps. A savoir qu’elle ne voyait jamais son enfant. Le père payait la nourrice et pour se déculpabiliser lui offrit à elle une parfumerie dans un arrondissement très chic, qu’elle dirigeat jusqu’aux début d’Alzaïmer. Ils se fréquentaient toujours et d’autant plus que Maritza était peut-être passée comme une lettre à la poste, mais qu’une grave infection post partum l’avait rendue stérile (la mère)

Lasse de se déplacer 1 fois par semestre en suisse pour voir sa fille, Mrs M décida de la confier à tante Hortense dont elle avait entendu parler par des relations de relations de relations. Oui, c’est ainsi. Tante Hortense, ex caissière du Lido, s’occupait d’enfants (les pauvres, car ce n’était pas quelqu’un de facile du tout).

Les deux femmes accrochèrent immédiatement : parce que Mrs M était bête et que tante Hortense savait cacher son jeu (les deux combinés, ça fait nitro glycérine). Nous dans la famille nous savions que c’était une bourrique (la tante Hortense) qui s’est calmée avec l’âge quand elle a senti qu’elle risquait de finir ses jours seule, avec juste son neveu lui rendant visite par devoir…

La maman payait bien, voire même plus qu’il ne fallait, donc, elle s’occupait bien de Maritza, à 100 %, la mère ne venant voir sa fille qu’une fois par trimestre, un jour de distraction (on sent la mère aimante tout de même, elle en avait pour une heure de train à venir voir sa fille). Maritza fit donc connaissance avec Mrs Bibelot, (la petite nièce de celle qui s’occupait d’elle), un peu plus âgée qu’elle. Mrs Bibelot l’emmenait promener en forêt, manger des crèpes chez la soeur de tante Hortense, lui faisait découvrir la vie et une bande de copains.

La guerre 39/45 terminée, Mrs M put récupérer sa fille en prétendant à tout le monde avoir adopté cette pauvre enfant dont les parents n’avaient pas réchappé des camps nazis. Maritza appris qu’en fait elle n’avait pas été adoptée mais qu’il fallait faire semblant (ça équilibbre) et fit connaissance avec son père qui venait la voir régulièrement en venant voir sa mère avec laquelle il entretenait toujours des relations illégitimes. En bref elle était sans l’être la fille de sa mère, et d’un père dont elle ne portait pas le nom…

Il est à noter, mais c’est mal de le dire que Maritza est une femme très cultivée, mais pas particulièrement intelligente. Elle n’a percuté qu’à 30 ans qu’il était anormal qu’elle porte le nom de sa mère et que ses parents n’avaient jamais été mariés… Ou alors n’avait-elle rien voulu savoir, vu le flot de mensonges qu’elle entendait sa mère débiter régulièrement.

Arrivent ses 40 ans, elle avait déjà trépidé pas mal. Pour cette date fatale, son père lui annonce qu’il va la reconnaître officiellement, et qu’elle pourra donc porter son nom. Les lois changent. A une certaine époque un homme ne pouvait pas reconnaître un enfant adultérin s’il était marié… Elle veut bien être reconnue, mais elle a déjà changé de nom en se mariant, divorçant, etc… Il lui faut en prendre un nouveau. Il lui annonce au passage qu’elle a une demie soeur et elle tombe de l’armoire (pour y remonter aussitôt, c’est son style)

A l’époque elle badouillait en Suisse, mais accepta cette reconnaissance avec joie. Il lui fit cadeau de son pistolet d’ordonnance (tu parles d’un cadeau, pourquoi pas une montre en or ou une rivière de diamant ?) et lui promit de la coucher sur son testament pour qu’elle touche plus que ce à quoi elle avait droit en tant qu’enfant reconnue, mais adultérin (la loi a changé depuis, les « adultérins » ont plus de droits qu’avant, autant que les enfants légitimes il me semble).

La voila donc un beau jour, décidée à aller retrouver Trévor (pour changer de nom une fois de plus). Là, un des épisodes qui manquaient la fois précédente…

Ell avait embarqué dans sa deudeuche, outre tout son barda, le pistolet d’ordonnance de son père bien en vue, que les douaniers français avaient laissé passer. Les douaniers anglais furent moins tolérants et elle dû faire demi tour. Par un étrange détour de son esprit, elle retourna jusqu’à Genève pour aller jeter le dit pistolet dans le lac et repartit retrouver Trévor le mois suivant (sans l’avoir prévenu, c’était mieux).

A l’époque où tout allait mal avec Trévor ayant fugué la première fois, elle apprit la mort de son père, et là, osa emprunter un peu d’argent pour aller en France recueillir son héritage. Son arrivée chez le notaire fut grandement appréciée par l’épouse légitime et la demie soeur, qui la découvraient tout à coup. Elle affronta un total mépris et une stupéfaction somme toute légitime. Il n’avait jamais parlé d’elle et sa femme découvrait tout à coup la double vie de son tendre époux. Maritza renonça a faire plus ample connaissance et toucha de quoi survivre pas mal de temps en cette période difficile, reparti en angleterre mener une vie misérable sur un site splendide (Tintagel)

Un pistolet dans un lac, des cendres à jeter dans le canal St Martin… Pourvu qu’elle ne décide pas un beau jour de plonger récupérer le pistolet pour les unir tous les deux dans le canal…

Quand la vie est un roman, est-ce un bien ? Un père, pas de père, un père, un mari, pas de mari… Un homme que l’on épouse 3 fois dans sa tête et 2 fois dans la réalité…

Une vie à vivre en somme, mais pas comme tout le monde, vous le reconnaîtrez.

J’ajoute qu’il y aura un opus 3. En effet quand j’ai écrit ce 2ème épisode, il me manquait des éléments importants… Diante, qu’elle mauvaise biographe !…

Lettre à Charles Hubert

Lettre___Charles_Hubert_53329563Très cher et regretté Charles Hubert, mon amour pour toujours, Pauvre connard, abruti, crétin, malade mental, assassin, incapable, bon à rien et mauvais en tout,

C’est avec une stupéfaction joyeuse affliction que j’ai vu ce soir ton nom s’afficher dans ma boîte mail, je me suis dis « Oh Charles Hubert, merci mon dieu »  « pitié, pas lui ». J’ai ouvert ton message avec impatience et gaité, une larme à l’oeil (tu me connais), au bout d’une heure de réflexion, histoire de savoir quelle imbécillité tu pouvais bien m’envoyer, même si je m’en doutais un peu…

Tu me demande quel week end tu pourras venir chercher les quelques affaires à toi, ton bordel qui reste chez moi, en m’indiquant tes disponibilités et en me demandant de tout laisser chez la voisine.

Je suis au regret et c’est avec tristesse que j’ai l’immense plaisir de te signaler, que lorsque le divorce a été prononcé, je me suis engagée à garder ton bordel intégral tes affaires pendant 18 mois afin que tu puisses les le récupérer petit à petit. Ce qui m’a obligée à supporter ta tronche à plusieurs reprises ce qui m’a permis de te voir avec bonheur plusieurs fois depuis notre séparation et si maman était là c’était pur hasard.

Le divorce ayant été prononcé le 13 avril 2005, le 13 octobre 2006 j’étais dégagée de toute obligation de faire  garde bordel garde meuble.

J’ai donc en sanglotant donné à un hôpital tes magasines nombreux avec regrets et moultes hésitations, réservé pour une prochaine brocante la mort dans l’âme tes livres qui en valaient le coup après que Delphine et Pulchérie aient récupéré ce qui les intéressait, vendu ton tapis tunisien neuf pour changer mes pneus gardé ton tapis tunisien pour penser à toi avec nostalgie tous les soirs en me couchant, vu qu’il me sert de descente de lit. Pour tes nombreuses photographies moches quel talent tu as, tu devrais faire photographe,  j’ai hélas dû avec consternation et toujours en larmes, de tels chefs d’oeuvres… les mettre aux poubelles au risque de m’attirer les foudres du syndic car j’ai rempli une benne il y en avait beaucoup. Quant au flacon curieux que j’ai trouvé dans la cave, je l’ai mis soigneusement de côté dans un sac plastique, en l’ayant pris avec des gants (je le savais bien que tu avais essayé de m’empoisonner en août 2004, il me manquait la preuve qui ne demande qu’à partir chez les flics avec tes empreintes partout (on les voit très bien) et le compte rendu du médecin, de l’époque). Ca va te coûter un max pour que je ne confie le flacon à personne… Tu n’aurais pas dû laisser traîner ça, c’est ballot de ta part, mais je te pardonnecar finalement je t’aime toujours et je regrette amèrement de t’avoir un beau jour flanqué à la porte, je regrette même que tu m’ais loupée… tu aurais fait un veuf si joyeux…

En bref, tu n’as plus rien à toi chez moi… Sauf le flacon… Que je garde. De la mort au rat diluée, franchement c’est nul (vi j’ai fait analyser tout de même un peu du liquide rose en le prélevant avec une pipette, sans laisser mes empreintes, par un pote sympa mais c’est le passé, je ne t’en veux pas du tout, surtout que tu t’étais trompé dans les doses mon pauvre amour j’ai juste été malade à crever, sans crever, j’ai peine pour toi)

Je suis vraiment malade ravie que tu te manifeste aussi tard, mais c’est bien de toi, les hommes intelligents sont souvent dans la lune con tu étais, con tu reste, même pas capable de savoir compter jusqu’à 18… C’est bien dommage… J’aurais tellement aimé te revoir une dernière fois… Je suis ravie de ne plus avoir à voir ta tronche, et je me demande dans quelle dimension j’étais quand je t’ai trouvé du charme…

Ton ex femme qui ne t’oubliera jamais (ça c’est sur). Ton ex femme qui se demande combien vaut le flacon… Si tu as une idée pour une fois, elle sera la bienvenue.

Coraline qui t’aime toujours avec passion cela s’entend.

5 points de tension en 2 minutes. Là, ça va mieux…

La vie n’est qu’un long calvaire parsemé ça et là d’embuches…