Jack London…

jack-londonSi vous prononcez son nom, on vous rétorquera immédiatement « Croc Blanc » ou « le Loup des mers ».

Auteur extrêmement prolifique, mort jeune (oui, quand on approche des 52 balais, 40 ans c’est jeune)  (que n’a-t-il emporté dans sa tombe de merveilleux récits, comme Mozart a emporté de merveilleuses oeuvres), je l’ai découvert assez jeune.

Trônent encore chez mes parents les prémisses de la bibliothèque verte de mon enfance : couverture verte non illustrée, peu d’images, version expurgée pour être mieux lue par des ENFANTS.

Ma pire punition étant d’être privée de lecture « sauf du dictionnaire », j’ai bien entendu lu tous les vieux livres de mes parents. Jules Verne trônait en tête, avant Jack London, en version non expurgée, donc, défendue.

J’ai lu « Croc blanc », petite fille. Puis vers mes 14 ans, parce que je m’ennuyais après avoir terminé « les rois maudits » (et qu’y a-t-il de pire qu’une adolescente qui s’ennuiiiiiie : la peste, et la peste ça se soigne), papa décida que je pouvais lire les aventures des mers de Jack.

Le loup des mers, les mutinés de l’Elseneur, histoire des Iles, l’île des lépreux, Jerry chien des Iles, Contes des mers du sud, Fils du soleil, Histoire de la mer.

La peste était terrassée et les vacances terminées. Restait à finir les devoirs le plus vite possible pour achever le livre…

Et puis un beau jour, chez un libraire (il y en a qui vont s’acheter des chaussures, moi, je vais chez le libraire), édition en collection « bouquin » d’une grande partie de l’oeuvre de Jack London. Je résume en gros les idées, pour le reste vous allez consulter la biographie de l’auteur et les titres de la collection (j »ai déjà dit que je n’étais pas une encyclopédie, et ça m’emmerde de devoir chausser une paire de lunettes pour aller voir les vrais titres, et en plus d’appeler mon père pour qu’il me précise ses titres à lui)

  • Les aventures de la mer
  • Les aventures de terre
  • Du possible à l’impossible
  • L’histoire du grand nord.

J’avais lu les aventures de la mer que j’ai immédiatement achetées, découvert qu’il avait écrit sur les mines, les mineurs, les chercheurs d’or, les boxeurs, et surtout, des histoires fantastiques, dont « le vagabond des étoiles » reste le summum. Livre que j’ai pris pour papa qui pleurait régulièrement qu’il ne savait pas où retrouver « le vagabond des étoiles ».

En gros c’est l’histoire d’un prisonnier, torturé dans une prison américaine, dans laquelle pour punir chaque prisonnier, on le ligote quasi à mort dans une camisole de force. Et cet homme va revivre, la première fois, une de ses vies antérieures, et n’aura de cesse de toutes les revivre et donc d’être régulièrement torturé…

Et bien sûr, et bien, les deux autres « bouquins ». Papa doit théoriquement préciser sur son testament que les histoires fantastiques de Jack London sont pour moi (je ne suis pas pressée, NI sortie de l’auberge).

Comme de coutume à l’époque, le libraire me déroula le tapis rouge pour ma sortie de sa boutique où il aimait que je vienne « fouiner » (acheter 3 kg de bouquins ne m’a jamais dérangée).

Jack London a un style inimitable et fort bien traduit, ce qui compte énormément, une capacité à passer d’un style à l’autre également. Entre les histoires du grand nord et celles de la mer, on pourrait croire que l’auteur n’est pas le même.

Le vrai, le possible, le fantastique et l’extraordinaire se mêlent à la boue des mines, à la recherche éperdue de l’amour et à la préhistoire, en voguant sur l’écume des mers qui nous vaincront un jour…

C’EST JACK LONDON.

A mieux connaître.

Absolument !!!

Question existentielle…

rasoirSi si, ça me travaille dur, je n’en dors plus la nuit (faut bien que je trouve un prétexte).

Je me souviens de l’arrivée du Gilllette G2 (article non sponsorisé, d’ailleurs j’ai fait une faute volontaire)

Albert et sa barbe de brun que jamais il n’avait l’air rasé de frais, avait immédiatement adopté cette merveille de technologie, dont la pub nous expliquait bien comment cela se passait.

  • La première lame coupe le poil et le tire légèrement, et là, la deuxième lame le coupe avant qu’il ne se rétracte.

MER-VEILLEUX ! Barbe bleue c’était enfin terminé… Ben non. Et un homme très brun même rasé de frais, cela fait Barbe bleue (brr….)

  • Est arrivée la troisième lame. La première lame coupe le poil et le tire légèrement, et là la deuxième lame le coupe avant qu’il ne se rétracte, en le tirant encore un peu plus, ce qui fait que la troisième lame le coupe avant qu’il ne se rétracte totalement.

N’ayant pas de mec actuellement, je suis les pubs quand je n’ai rien d’autre à faire. Là, on en est à 5 lames (à des prix prohibitifs).

Alors question existentielle : pourquoi les hommes se rasent-ils toujours tous les jours ? Parce que là, suite à tirages de poils que l’on coupe avant qu’ils ne se rétractent, on devrait arriver au moment béni où l’on a coupé carrément le bulbe (youpee !)

Parce que depuis le temps que le poil est coupé avant de se rétracter, les hommes devraient rester glabres au moins 3 jours.

Je sais de quoi je parle, j’ai testé les 3 lames sur mes jambes sur lequel pousse un vague duvet (question glamour toujours…).

Pour aller récupérer le vieux rasoir de papa, dans lequel on met la lame nous même… Pas moderne mais tout aussi efficace et achement moins cher…

Et j’ai beau guetter : le poil ne se rétracte pas, ne se tire pas non plus…

Nous mentirait-on ?

Les dures réalités de la vie : la grasse mat…

R_veil_55949019Vous tenez d’un de vos parents la capacité à rester au plumard certains jours, jusqu’à pas d’heure (jamais en semaine, votre patron est contre).

Donc là, vous avez la semaine entre Noël et le Jour de l’An, ça tombe bien sur le plan des jours de congés…

Qu’est-ce que vous allez bien dormir, le lundi 28 décembre (ou un samedi quelconque)… Sauf que :

  • Le voisin d’à côté commence avec sa perceuse, à une heure décente (pour lui et les flics) : 9 H.
  • Il arrête à 10 H et vous êtes toujours sous la couette à le maudire. Vous vous préparez à vous rendormir après l’avoir entendu hurler « c’est bon chérie, j’ai terminé »
  • En fait il a terminé de percer, maintenant il a des trucs à planter dans le mur. Et il ne s’en prive pas.
  • Il termine à 11 H. Vous avez décidé de ne pas vous lever avant 13 H, NA !
  • A 11 H 15 l’interphone sonne : c’est le facteur avec un recommandé qui n’est pas pour vous, car il s’est trompé de bouton (le facteur)
  • A 11 H 30 le téléphone sonne : c’est votre mère (dont vous ne tenez pas) qui s’offusque de vous tirer des plumes (enfin façon de parler…) Elle, est levée depuis 6 H (c’est son problème).
  • 11 H 45 : vous réussissez à vous rendormir, votre grasse matinée entamée de 2 H 45 de sommeil réparateur.
  • 13 H : c’est votre père (dont vous tenez), qui vous appelle à son tour : comme il est enfin levé, il pense que vous aussi, et aimerait bien que vous alliez chercher l’explication d’un mot barbare sur g.ogle, car il ne le trouve dans aucun de ses dictionnaires (il en a 4).

La grasse matinée sera pour demain, à condition de débrancher le téléphone, mettre le portable sur « silence » ET d’avoir été punaiser dans le hall, sous un tchador pour ne pas être reconnue, l’avis mensonger suivant :

« Merci à tous d’éviter tout bruit intempestif au cours des matinées de cette semaine. Je suis en effet de garde toutes les nuits et je n’ai que le matin pour récupérer un peu. Merci de votre compréhension » « signature illisible ».

Qui veut la fin, veut les moyens…

D’ailleurs, si par la suite un voisin vous demande avec indiscrétion quel est votre métier précisez : infirmière, même si vos horaires peuvent lui sembler particulièrement calquées sur celles des autres, et votre tenue quotidienne de travail, incompatible avec le port de la blouse blanche…

D’un autre côté il peut un jour vous demander de lui faire une piqûre. Ce sera le moment d’avouer que vous souffrez d’un rhumatisme inflammatoire aigü de la main droite et qu’infirmière, vous faites tout, sauf les piqûres…

Pour sauver la grasse mat, on devient vite une grosse menteuse…

Suicide mode d'emploi : la cuisine

cuisine-2Vous en avez marre, le monde est moche et pollué, et en plus il se réchauffe, Albert regarde le foot tout le temps, et votre dernier collant hors de prix a filé ce matin.
Comment en terminer avec la vie… (j’entends bien m’adresser à des adultes responsables)

Pour en terminer avec la vie, fréquentez au maximum VOTRE cuisine. Avec la SALLE DE BAIN c’est un des lieux les plus dangereux de votre appartement.

C’est encore mieux si vous détestez cuisiner : vous n’arrêterez pas de faire des conneries…

Tout d’abord il y a les plaques électriques. Ce sont les plus dangereuses, les plaques gaz, on les ENTEND, on ne risque pas de les oublier.

Enfin si, on peut ouvrir le gaz et oublier d’y mettre le feu. C’est d’un classique affligeant…

Pour en terminer avec la vie, c’est tout simple.

  • Vous allumez la plaque électrique sur 6 pour faire cuire les carottes. Vous ne mettez pas les carottes à cuire pour l’instant.
  • Vous avez bien rempli l’évier d’eau + liquide vaisselle pour laver au fur et à mesure.

Jusque là, vous avez tout bon.

  • Vous commencez à découper les carottes en rondelles (quand je vous le disais que vous n’alliez pas bien)
  • Vous vous tranchez le doigts avec le couteau à découper les carottes (le couteau de préférence cranté, ça fait beaucoup plus mal que le couteau classique, non cranté). C’est ballot, un peu plus haut, vous pouviez vous trancher une artère.
  • La douleur vous porte au coeur. Vous voulez poser votre main n’importe où. Non ce n’est pas n’importe où, c’est sur la plaque électrique force 6
  • Mutilée et brûlée, vous vous dirigez chancelante vers le robinet de l’évier pour faire couler de l’eau froide sur vos blessures horribles.
  • Vous aviez tort, c’est le moment où vous vous évanouissez de douleur, en tombant tête la première dans l’évier rempli de liquide vaisselle + eau

L’horrible calvaire de votre vie, va bientôt se terminer. Les pompiers n’auront jamais vu ça avant vous (quand un proche alerté par votre manque de mail depuis 12 H leur aura demandé d’intervenir, ou quand Albert émergera du foot), mais que vous importe : tout est enfin terminé !

D’un autre côté si vous en avez vraiment marre, il n’y a pas que les carottes. Il y a les courgettes, les poivrons, la viande pour une fondue, le fromage pour une autre fondue, ou le nougat qu’une soeur aimante vous a rapporté du midi qui doit normalement se découper à la tronçonneuse et non pas au couteau cranté…

Le tout étant de rester dans la cuisine…

Il reste la salle de bain, mais bon, on en reparlera une autre fois…

(La rubrique nouvelle « on achève bien les chevaux », est destinée au rapatriement de l’ensemble des articles que j’ai écrit pendant pas mal de temps pour le magasine Holala).

La saga du Prince Eric…

Là évidemment, je vais plutôt faire appel à la mémoire de certains… Mais je tenais à en parler, parce que je voulais relire cette saga et que je viens de le faire. Toujours chez mes parents, à l’abri tutélaire de leur amour et de leur force…

Quel été était-ce ? Ma petite soeur était là, mais plus tout bébé, donc je dirais 1970. C’est l’année où j’ai renoncé à aller à la messe et donc affronté Mrs Tricot, ce qui me préparait à mes lectures futures…

Pour des raisons obscures, parents et grands parents n’avaient pas pu avoir la location en Bretagne, comme de coutume. Restait à se réfugier dans une maison dans le nord nord du Cotentin : les Gougins St Marcouf… C’est là que j’avais enfin su nager trois ou quatre ans  plus tôt…

Le temps n’y était pas génial, la plage ce n’était pas cela, mais au moins il y avait une bibliothèque tenue par une amie de Mrs Tricot qui s’était exilée là avec son mari, on ne sait pourquoi. Il faut vraiment vouloir quitter le monde d’une certaine façon, pour aller s’installer là-bas.

Comme le temps n’était pas génial du tout, je pris un premier livre à la bibliothèque. Collection « signe de piste », « La bande des Ayacks » de Jean Louis Foncine, 2ème tome d’une chronique des pays perdus. J’ai accroché immédiatement avec cette bande de gosses qui terrorisent à juste titre tout le monde. Papa RElu le livre avec un petit sourire au coin des lèvres, et m’autorisa à lire les autres signes de piste qui me tomberaient sous la main. Quasi tous, vu la bibliothèque, ma capacité de lecture déjà bien en place, et le temps merdique. Un livre par jour c’était déjà mon rythme.

J’entamais donc (entre autres) la saga du Prince Eric (de Serge Dalens) que mes parents connaissaient bien. D’ailleurs il était bien prévu que si j’avais été un garçon, je me serais appelée Eric. A l’arrivée de mon frère, les Eric étaient trop nombreux, ils ont renoncé au prénom… Ils me l’ont redit aujourd’hui : homme aujourd’hui, je serais Eric…

Il y a 4 tomes que j’ai dévoré :

  • Le bracelet de vermeil
  • Le prince Eric
  • La tache de vin
  • La mort d’Eric.

Dans « le bracelet de vermeil » va se sceller une amitié indestructible entre Christian le brun et Eric le blond du nord. Eric, prince de la principauté imaginaire du Swendenborg, est entré chez les scouts en France, et il a une mission  à remplir, qu’il ne connaîtra que plus tard… A la fin du livre (je vous dissimule les dessous de l’affaire), Christian et Eric sont les meilleurs amis du monde, et Eric repart dans sa principauté.

Dans « le prince Eric », le premier ministre du jeune prince, tente de prendre le pouvoir, après lui avoir trouvé un sosie malade. Ce sont les scouts rendant visite à leur prince, et Christian le premier, qui vont éventer l’histoire. Le complot est déjoué, le prince reprend son rang. Non sans de multiples aventures dont on a peine à se détacher (dîner, pour quoi faire ?)

Dans « la tache de vin », un personnage mystérieux hante tout le livre. Jeune garçon qui ne sort pas de chez lui, mais connait bien Eric, et puis rencontre accidentellement Christian. Un mystère plane, le premier ministre d’Eric n’est finalement pas mort. Là encore, la patrouille des scouts va résoudre le problème, tout en aidant parallèlement un jeune garçon mis à mal par une vieille tante bornée.

« La mort d’Eric » n’est pas un mystère dès le titre. Nous connaissons déjà la fin en nous emparant du livre. Nous sommes en 1939/1940. Christian s’engage, Eric suit une charte particulière qui demande au prince de Swedenborg de servir la France en cas de besoin. Les deux amis vont servir dans le même bataillon de spahis, et retrouver au cours des premiers combats, certains jeunes allemands rencontrés lors du « prince Eric ».

Bien sûr je ne vous révèlerai aucun secret en vous disant qu’Eric meurt, pendant la débâcle de 1940. La préface de l’auteur est intéressante :

« Il ne s’agit plus d’un roman mais bien d’un récit. La fiction s’efface devant la réalité. L’histoire n’est qu’un fil doré, rehaussant l’indifférente tapisserie des faits. Le livre se termine mal. Le Prince n’est pas vengé, le lecteur n’est pas consolé. Les « grandes personnes » seront probablement mécontentes, car ces pages sont tristes, tristes comme la guerre qu’elles perdirent. Sans doute prétendront-elles que ce livre « n’est pas pour les enfants ». Or, je pense, moi, qu’un garçon de quinze, seize, dix-sept ans, est un garçon. C’est-à-dire un homme. Je pense qu’il n’y a pas de raison de le traiter à la paix autrement qu’à la guerre. De le traiter dans sa maison autrement qu’en ces jours de 40 où il courait dans les champs. De lui cacher la vérité. »

Il écrira deux autres livres concernant la saga, mais longtemps après. J’ai préféré les ignorer.

L’ensemble de l’oeuvre de Serge Dalens met en exergue des qualités « courage, fidélité, amitié, honneur, famille, patrie, religion », qui peuvent faire sourire aujourd’hui. Fils d’officier, magistrat qui s’occupa de la cause des enfants vraiment perdus (« les voleurs », « les enfants de l’espérance ») Adulte, je n’adhère pas à toutes ses idées, même si certaines de ses phrases cinglantes peuvent donner à réfléchir. Quelque soit l’esprit de base de l’auteur,  le prince Eric et ses héroïques scouts restent pour moi dans ma jeunesse, ce qui a été un idéal (j’avais 12 ans et le scoutisme était présenté et vécu par ses héros comme une grande aventure).

Papa m’expliqua gentiment qu’il avait été chez les scouts pendant 3 ans, et qu’il n’était pas pour que j’y entre à mon tour, même chez les filles (dans les livres il s’agit de scouts catholiques, et les filles sont parfois mises à l’honneur, comme « dans la forêt qui n’en finit pas »), car je bavais d’envie devant l’esprit d’aventure des livres. Il lui fallu du temps pour qu’il m’explique qu’il n’y avait pas que de bons souvenirs, et qu’à son époque de petit garçon, c’était l’école idéale pour faire para un jour… C’était et c’est toujours son point de vue, même si je sais qu’il reprend la saga d’Eric de temps à autres. D’ailleurs, il m’a rappelé aujourd’hui que garçon, je me serais appelé Eric, et maman tout à coup de réagir « et pourquoi pas Christian ? » (l’ami pour toujours d’Eric).

Ceci n’arrêta pas ma course aux « signes de piste » qui furent réédités peu de temps après ma découverte, un coup de bol,  ré-illustré par le même dessinateur. J’y ai retrouvé les comtes du pays perdu, d’autres livres, Jean Louis Foncine et Serge Dalens étant les auteurs principaux de la série, les parrains de la série « signe de piste », écrivant également « les enquêtes du chat tigre » ensemble, sous le pseudo « Mick Fondal ». Il y avait aussi « Rhorr », le jeune homme de la préhistoire, et d’autres histoires totalement différentes… Ils sont scrupuleusement conservés par les parents, contraints à une époque, d’acheter chaque sortie de livre… (budget grevé, faites des gosses…)

Manquent cruellement, les signes de piste de papa, les éditions d’origine, perdues on ne sait où…

A bien regarder les listes sur internet, il m’apparaît que j’ai lu un nombre impressionnant de ces signes de pistes anciens, durant ce mois de juillet, sans doute pourri et donc après, forcément. Que sont les livres devenus ?…

C’est un souvenir d’extrême jeunesse qui reste ancré en moi. Un jour j’ai retrouvé l’ancienne édition du Prince Eric, chez un bouquiniste, qui a sourit en voyant ma mine émerveillée de femme de 40 ans (j’adorais les illustrations de Pierre Joubert, anciennes ou revues pour les éditions postérieures) : « ça c’est l’esprit des chevaliers teutonique, un autre temps, une autre pensée ».

Oui l’idée n’était pas que le scoutisme. Adulte, je réalise que c’est l’image que l’on avait de la chevalerie, qui est mise en scène par ces auteurs… Car la chevalerie n’a jamais été ce qu’elle se devait d’être. Là, dans les mains d’adolescents purs, on remet la chevalerie au goût du jour. C’est peut-être pour cela que cela m’a tellement plu…

A l’époque pour 20 F, j’ai eu les 4 livres… Qui les lira après moi ? Ce sont des livres pour les adolescents, qui pour l’auteur, représentent un certain esprit et l’avenir du pays… Des adolescents qui n’existent plus comme ils existaient juste avant la dernière guerre mondiale.

Et la fin tragique « Hélas, Eric est mort dans le couloir », me fait toujours monter les larmes aux yeux. C’est le père chirurgien de Christian, l’ami indestructible, qui les mains pleines de sang n’a pas eu le temps de sauver Eric.

Christian partira lui, vers les stalags… Comme mon grand père…

Qui ne lisait JAMAIS un « signe de piste »… Enfin pas devant nous. Car vu le nombre de livres de cette édition qu’il avait acheté à son fils, nous sommes certains qu’il les a tous lus, et sans doute jamais voulu dire en quoi il n’était pas d’accord… (probablement le côté catholique du scoutisme)

Je le répète : adulte je n’adhère pas à tout. Mais l’esprit global des livres me plait finalement : ces valeurs qui se perdent… Celles que la chevalerie a prôné un jour sans jamais la respecter…

Parce que pour le prochain coup, je peux vous faire l’histoire des croisades en 15 volumes… Et vous les verrez les preux chevaliers de notre enfance…

Ca j'adore… Restez vigilants…

lettre-copierIl faut bien rire de temps à autres, et là j’en ai pleuré de rire et ça m’a fait un bien fou ! (Jean poirotte prétend qu’une bonne crise de rire vaut un bon repas)

Je m’inscris régulièrement sur tous les trucs emplois qui passent (c’est tordant).

Je me suis donc inscrite sur un nouveau site « emploi », (dont je tairai le nom) en suivant bien la procédure et tout et tout.

J’ai l’habitude et parfois je suis bête ET disciplinée.

A la fin, on m’annonce sur l’écran « votre inscription a bien été validée ». Pas d’information d’envoi d’un mail de confirmation.

Heureusement que je consulte ma boîte mail spéciale emploi tous les jours. En effet 2 heures après mon inscription « validée », je trouve un mail du site me demandant de cliquer sur le lien Y pour valider définitivement.

Et là, dans le mail, l’avertissement qui m’a fait mourir de rire :

Si vous n’avez PAS reçu notre email, merci de vérifier votre dossier spams ou messages indésirables.

Ceci n’est pas indiqué SUR LE SITE vous annonçant ne vous annonçant pas l’envoi d’un mail, mais dans le mail que fort heureusement vous avez reçu.

Parce que si vous ne l’avez pas reçu, vous n’allez pas tout de suite vérifier votre dossier spams ou messages indésirables. Moi perso, je m’en occupe 1 fois par mois ou 1 fois par semaine, suivant la boîte mail et sa destination…

De la même manière que si vous n’attendez pas avec impatience un courrier de je ne sais qui, vous n’allez pas vous préoccuper de savoir pourquoi il n’arrive pas…

En PS pour la SS (LA SECU !) qui n’écrit que rarement, ils pourraient par exemple préciser « si vous n’avez pas reçu ce courrier, merci de nous contacter » : ça c’est une idée qu’elle est bonne !

Cela me rappelle mon ex collègue de chez Truchon, celle qui envoyait des factures en « bonne uniforme », qui laissait comme message sur un répondeur, après avoir donné une information cruciale (genre rappeler Mr X de toute urgence) :

« Si vous n’avez pas reçu mon message, merci de me rappeler ».

Ca vaut également le courrier standard envoyé par EDF (mon grand père en a reçu un le malheureux qui n’était plus là pour en rire) : « notre dernier courrier nous est revenu avec la mention « DCD ». Nous vous remercions de remédier à cette situation le plus rapidement possible ».

On voudrait bien…

Franchement, il faudrait tout de même faire quelque chose dans certains cas non ?

LA VIE N’EST QU’UN LONG CALVAIRE !

PS : si vous n’avez pas consulté mon blog et donc si vous n’avez pas lu ce post, merci de me contacter via « contacter l’auteur »…

Filou déteste Mr Météo !

filou-2Filou (pas de nom de code), c’est le chat de mes parents. Un très beau chat. Un très gros chat dont la fourrure est impressionnante.

Ce qui permet à Mrs Bibelot de prétendre avec une mauvaise foi criante qu’il n’est pas si gros que ça, mais le poil touffu n’explique pas tout NON PLUS. Il n’y a qu’à le prendre dans les bras pour constater que filou pourrait perdre un peu de poids…

Contrairement à Diabolos qui est un chat d’appartement, sans que l’on sache s’il l’a toujours été, Filou est un chat qui sort, qui chasse (c’est un tueur), qui l’été passe sa nuit dehors à l’affut comme tous les félins. Bref Filou est un chat qui vit une vraie vie de chat… et l’a toujours vécue.

Et Filou nous en veut à mort de détraquer le temps à l’automne, ou l’été même. Comme Diabolos qui sort sur le balcon en juillet et qui rentre en m’engueulant parce qu’il pleut et que c’est scandaleux. Franchement, je pourrais faire un effort non ?

Pour eux, c’est nous qui détraquons le temps.

Et Filou n’apprécie pas du tout, mais pas du tout la neige. D’ailleurs c’est simple, météo france, il lui dit merde (en miaulant, mais le ton y est).

Jeudi 7 il a émergé d’un lit quelconque, en demandant la porte. Est resté perplexe devant la couche de neige (20 cm). Il nous avait déjà fait le coup lors de la petite chute de décembre. Il a filé un coup de patte dans la neige, a créé une boule après laquelle il s’est mis à courir, puis s’est réfugié sous la voiture de Jean Poirotte d’un air indigné ET perplexe.

Puis dare dare il a demandé à rentrer. Cela se passait côté « cour ».

Il a semblé réfléchir un petit moment, puis a demandé à sortir côté « jardin ».  On ne sait jamais, dès fois que dans le jardin cela soit plus acceptable.

Que Nenni ! Nous l’avons donc vu se planter d’un air désespéré, devant la fenêtre de la cuisine donnant sur le jardin, pour qu’on lui ouvre la porte de toute urgence.

Je ne vous raconte pas à quelle allure il rentre, en nous chantant Ramona sur tous les tons…

Entre le 7 janvier et la fonte,  il a passé son temps à réclamer la porte d’un côté, à rentrer, à sortir de l’autre côté pour redemander à rentrer illico presto…

Le froid, il peut supporter vu son poil, mais la neige pour les papattes, c’est très désagréable, c’est tout mouillé, et c’est très froid

Quand c’est que vous retirez ce truc blanc immonde qui m’empêche de faire mon métier de prédateur ?

Puisque c’est comme ça je vais me recoucher sur le radiateur sur lequel maman m’a mis une couecouette ! Et je vais dormir 17 heures, d’abord…

Parce que cela fait aussi partie de mon métier de félin : dormir !

D’autant que pour faire fondre la neige, Mr ou Mrs Météo envoie de la pluie ou du brouillard, en tous cas, c’est toujours tout mouillé partout. Fuck Mr ou Mrs Météo !

La vie n’est qu’un long calvaire !

(Pour comprendre son état d’esprit, vous n’avez qu’à voir la catégorie que je lui ai choisie (et oui, ce n’est pas forcément moi…))

Les cow-boys…

cow-boys-copier

C’était le jour du grand départ de Madame Vampire. Mais nous ne le savions pas…

13 H 30 : grand raffut dans hall d’entrée, ouverture sauvage de la porte du hall donnant sur les escaliers, on frappe violemment à la porte du rez de chaussée. La dame travaille ELLE, elle n’est pas là.

Puis, après cavalcade musclée, on cogne violemment chez le vieux con d’en dessous. J’entends avec surprise « police ! Ouvrez !’. Ca y’est il va croire que j’ai porté plainte contre sa TV mise plein pot, pourvu que cela s’ancre en lui…

Vient mon tour évidemment, heureusement que je suis déjà enfin levée…

Moi je demande avant d’ouvrir. Comme si je n’avais pas entendu le boucan précédent.

  • Police ! Ouvrez immédiatement !

Ca y’est, au cours d’une crise de somnambulisme, j’ai cambriolé le crédit vinicole et j’ai été repérée. J’ouvre ma porte, l’air mal aimable, à 3 jeunes flics l’air aussi aimable que moi. Le « ouvrez immédiatement » ça va deux minutes dans ma résidence car c’est tout sauf la zone, même pas peur, parce que je n’ai rien à me reprocher.

  • Haut les mains. Vous êtes madame Vampire ?
  • Non ! (je suis la sorcière de l’escalier)
  • Vous êtes certaine ?
  • Oui, madame Vampire c’est juste au dessus ! Je sais encore qui je suis…
  • Personne n’a son nom sur la porte, c’est très chiant ! Pièce d’identité je vous prie !
  • Non. Je ne suis pas madame Vampire et point barre, je vous dis que c’est au dessus ! Que se passe-t-il ?
  • Cela ne vous regarde pas !!! (prends toi ça dans la gueule la sorcière !)
  • Mais enfin que se passe-t-il avec madame Vampire ?
  • Vous avez des coordonnées de ses enfants par hasard ?
  • Oui j’ai les coordonnées de son gendre (que je donne, en signalant encore que madame Vampire c’est juste au dessus, mais ils ne m’ont pas crute). Mais enfin que se passe-t-il ? (oui je sais, je commence à radoter…)
  • On s’en occupe madame !

Ils me claquent MA porte au nez et continuent de s’en occuper à aller frapper partout, sur le même ton. J’entends ma voisine du dernier étage leur demander s’ils se sont déjà pris un coup de rouleau à pâtisserie dans la tronche, et je me marre (oui, j’ai l’oreille collée à la porte, je sais, ce n’est pas bien, mais c’est bien pratique pour comprendre ce qu’il se passe).

On frappe à nouveau, au dessus de chez moi, au bon endroit, depuis le temps qu’on leur dit que c’est là… Je reste perplexe : madame Vampire a-t-elle violé le vieux con d’en dessous ? Vu l’air mauvais des trois flics, on peut TOUT imaginer.

Je sais que son fils handicapé est présent. Mon dieu mais que se passe-t-il ?

5 minutes après, voila les pompiers. Mais que se passe-t-il ? (je vous ai dit que je commençais à radoter)

On évacue quelqu’un… Madame Vampire ? Elle a eu un nouveau malaise ?

Les flics plient les gaules en refusant de donner la moindre explication à la voisine d’en face qui s’inquiète, les pompiers que personne n’a voulu déranger, s’en vont à toute vitesse, nous nous retrouvons à discuter dans l’escalier, tous inquiets. Il y a eu assez de morts en janvier 2009 dans l’escalier d’en face… Là, le grand froid nous rappelle de mauvais souvenirs…

Quelqu’un pense qu’elle est partie avec son fils promener le chien, et qu’elle a fait un malaise. Quelqu’un est certain d’ailleurs qu’en fait les flics venaient fermer la porte qu’elle laissait toujours ouverte. Cette explication me laisse à juste titre dubitative…

Car quelqu’un l’a bien vue partir avec le fils et le clebs. Quelqu’un sème le doute et n’a bien entendu rien vu du tout… Les « témoins » qui en fait spéculent tout haut, c’est énervant…

A-t-elle eu un malaise comme l’année dernière ? Auquel cas si c’est elle qui a été évacuée, a-t-on prévenu les frères et la soeur du fils qui ne peut pas rester seul ? Ont-ils eu un malaise tous les deux ? Intoxication ? Qui sait combien de brancards sont partis ? Que va devenir le chien ?

Nous aurons tout faux sur les spéculations. En fait, madame Vampire n’avait pas de papiers sur elle, c’est le voisin qui avait précisé ses noms et adresses. Le portable était déchargé et impossible donc de piocher dans le répertoire pour avertir quelqu’un, et les flics venaient prévenir toute personne présente chez elle, du malaise qu’elle avait eue (en fait qu’elle était morte, en gros). Ceci, quasi 2 H après le décès. Au moins devaient-ils enquêter pour joindre la famille proche…

Alors pourquoi le « êtes vous madame Vampire ? », question posée à toutes les femmes ouvrant la porte, alors qu’ils savaient qu’elle était morte ?

Et puis s’ils nous avaient briffés, nous, les voisins, nous aurions précisé que oui, elle avait son fils handicapé chez elle, et qu’il fallait le manier avec plus que délicatesse.

Après avoir été terrorisé par le « police ouvrez », en n’osant ouvrir, il s’y était résigné et au « votre maman est décédée », le fils a fait un malaise grave avec crise d’épilepsie, d’où les pompiers…

Et nous sommes restés pendant quasi tout le WE à nous demander ce qu’il se passait VRAIMENT, pour apprendre la triste vérité le lundi 11, avec tous les détails, via les fils et le gendre, parce que le voisin qui avait découvert madame Vampire dans sa voiture, était parti tout de suite dare dare chez ses enfants, avec sa femme, pour se remettre… Il était le seul à ce moment là, à savoir que madame Vampire n’était plus…

Ce n’est pas mon style de dire du mal de la police, mais là, franchement, ils n’ont pas assumé DU TOUT ! C’était même du grand n’importe quoi !

Un peu d’explications et on aurait évité peut-être, la crise d’épilepsie, permis à ce pauvre garçon de bénéficier d’une prise en charge autre que « direction les urgences »… Et puis tout le monde ayant ça et là les coordonnées des enfants, nous aurions pu prévenir tout le monde autrement que via « Police, ouvrez immédiatement bien vos oreilles ! »

Et attendre avec celui qui n’est pas comme les autres, l’arrivée d’un frère ou d’une soeur, nous aurions pu faire… Nous l’aurions fait d’ailleurs, la cage d’escalier étant un ramassis de coeurs d’artichauds…

Ben non. Faire le cow boy dans un escalier fait-il partie de la formation d’un membre de la police nationale ?

J’ai des doutes…

La vie n’est qu’un long calvaire.

Haïti : pétition

Depuis ce terrible désastre qui endeuille le début de l’année 2010, de nombreux parents adoptant un petit haïtien s’inquiètent à juste titre du devenir de « leur » enfant qui devait arriver dans quelques mois.

Certains ont hélas perdu cet enfant, d’autres le savent en bonne santé pour l’instant, mais s’inquiètent pour leur avenir.

Les orphelinats sont surchargés car il y a de nombreux nouveaux petits orphelins, et sans vouloir « profiter » de la situation, il semblerait judicieux que ces enfants adoptés puissent rejoindre leur famille le plus tôt possible maintenant.

Une pétition a été mise en place dans ce sens, dont je vous donne le lien en bas de message. Si vous en êtes d’accord, je vous invite à signer cette pétition, et à relayer cette information.

Merci d’avance !

http://www.mesopinions.com/Pour-le-rapatriement-des-enfants-en-cours-d-adoption-en-Haiti-petition-petitions-953b1d275c02b507a709385480180828.html

EDIT DU SOIR : je sais que mon blog n’a pas de vocation particulièrement humanitaire, je sais que ce style d’article n’est pas mon style, et je sais que c’est le WE.

Mais malgré tout, je trouve  navrant le manque de réponses, même si je pense que tout le monde est saturé d’informations négatives. Je déclare donc ici de manière formelle, que je ne posterai plus aucun appel au peuple, même si toute la france explose un jour… Ou la Chine, finalement, l’absence de réponses (dont je pensais naïvement qu’elles seraient fort nombreuses) prouvant que finalement ON s’en fout. Là c’était un sujet particulier, à traiter en urgence. Il n’y a pas que les dons, il y a LE RESTE…

D’ailleurs si la France explose un jour nous ne pourrons plus communiquer… Alors c’est ma première et dernière fois…

Alors on fait comment concrètement ?

Chers copropriétaires (le mot CHER n’est pas usurpé mais conviendrait mieux au syndic).

Nous allons procéder au nettoyage des canalisations d’évacuation des batiments B6 et B5 les 14 et 15 janvier 2011 2010.

Afin d’éviter tout problème en cas de remontées suspectes veuillez suivre la procédure suivante :

  • Eviter d’utiliser les WC (ça c’est le plus fastoche, vous ne croyez pas ?)
  • Boucher les bondes d’évacuation d’évier, lavabo, baignoire, bidet (on peut faire)
  • Couvrir la cuvette des toilettes d’une serpillère et rabattre la lunette par dessus pour la maintenir en place (là on craint le pire)
  • Boucher les évacuations des lave linge et lave vaisselle : alors là c’est le top, je ne vous dis pas le boulot que cela a été de pousser mes deux engins, pour accéder en me ruinant 2 vertèbres, aux évacuations que j’ai bouchées comme je l’ai pu avec des chiffons bien arrimés pour qu’ils n’aillent pas se perdre dans les canalisations ces facétieux…
  • Au cas où il vous manquerait un bouchon, poser une casserole pleine d’eau sur l’évacuation (pas compris le principe mais bon, comme il me manque deux bouchons, j’ai obtempéré.

Terrifiée à l’idée de revenir chez moi pour y trouver des flaques partout (de flotte certainement bien crade), j’ai suivi les instructions à la lettre et je suis allée faire pipi chez mes parents…

Pour rentrer après 3 H d’absence (et d’angoisses), afin de trouver un mot mis par le monsieur dont le rôle principal est de faire chier le syndic (bien fait pour le syndic).

SUITE A UNE VISITE CHEZ LE SYNDIC, IL APPARAIT QUE CES INSTRUCTIONS SONT OBSOLETES, NE VOUS OCCUPEZ DE RIEN, LES METHODES DE NETTOYAGE NE RISQUANT PAS DE PROVOQUER DES REMONTEES.
Monsieur X : tél : 00 00 00 00 00

J’étais ravie de ne rien risquer, et j’ai récupéré mes bouchons d’évacuation lave linge et lave vaisselle en me déplaçant deux autres vertèbres, puis tout remis en place ou en ordre (comme les WC)

Sous fond de jurons qui me font dire que vraiment Coraline ce n’est plus possible, il faut que tu arrêtes de parler aussi mal !

Je vous reparlerai du cauchemar du syndic : heureusement qu’il y a des personnes comme lui !

La vie n’est qu’un long calvaire !

PS : l’absence d’illustration s’explique par le fait que je n’ai pas de numérique, donc pas pu immortaliser mes toilettes protégées du pire, et que je n’ai pas trouvé de photos de sanitaires débordants, bien dégueux…

PPS : je me suis formellement interdit d’aller me ruiner le moral à deux enterrements successifs. Il faut parfois savoir être un peu égoïste, se protéger (et en plus ça ne changera rien aux affaires…)