L'inconscience n'a pas de limites…

EndoraPoint n’est dans mes habitudes de me gausser de tout et n’importe quoi, ni d’émettre moultes critiques à l’égard des uns et des autres.

Mais là, le hanap est plein. Je n’en puis plus, ce n’est plus possible (tiens, l’on dirait ma niaise aînée…)

Arrêtez de ricaner d’abord, c’est très sérieux. Ce n’est pas parce que je suis en train de lire un pensum sur le moyen âge qu’il y a matière à rigoler.

Je plante le décor. Je suis allée déjeuner et passer un très bon moment chez tatie chérie. Pour cela je dois au départ, emprunter la RN 10, puis l’autoroute, puis me farcir les berges de la Seine limitées à 50 pour d’obscures raisons (le souvenir du cheval sans doute).

Au retour, bien évidemment, je fais l’inverse : les berges de la Seine limitées à 70 dans ce sens (pour toujours d’obscures raisons), et après l’autoroute puis la RN 10.

Le samedi ça bouche à mort sur la RN 10, j’ai mes petits chemins pour rentrer chez moi, mais l’autoroute, je ne peux absolument pas l’éviter.

Et là, l’horreur.

J’accède à la bretelle normalement roulante mais là ça bouche un maximum. Théoriquement c’est signe d’accident. Ca klaxonne à tout va, dès fois que ça puisse déboucher (jamais prouvé), on roule au pas, que-se-passe-t-il ?

Sortie de la bretelle d’accès, je suis carrément sur l’autoroute. Une zone assez dangereuse. Ca vient de Rouen ou d’où je viens, ça vient de Paris, c’est toujours source de prudence extrême.

Ca pour être prudents, les gens sont prudents, je n’ai jamais vu ça. Ca roule à 3 à l’heure à l’endroit où la venue de Rouen se téléscope sur celle de Paris. 4 voies.

Et là, en plein milieu des 4 voies, faisant signe qu’ils vont sur la gauche : UNE FAMILLE EN VELO. LES PARENTS ET DEUX MINOTS D’ENVIRON 7 ET 10 ANS (je dis ça à vue de nez, ça aurait pu être ma soeur, mon beau-frère, mon neveu et ma nièce vus de dos…)

Ils sont en plein milieu de l’autoroute, j’en ai froid dans le dos. Je ne suis pas la seule. Une femme me fait signe sur ma gauche et j’entr’ouvre ma vitre « on appelle les flics, vous pouvez en faire autant ? ». Mais comment donc. Ils sont au courant vu qu’ils ont eu 70 appels environ, ils arrivent et plus vite que ça d’abord et me précisent d’être prudente (non je vais écraser tout le monde…)

La famille persite et signe, elle se prépare avec de l’avance à emprunter le tunnel qui mène à Trappes et se met donc sur la gauche, au ras de la barrière de sécurité centrale. Les minots pédalent (sans casque), le père fait des bras d’honneur aux automobilistes qui les doublent prudemment à 2 à l’heure et lui signalent que : l’autoroute ce n’est pas pour les cycliste. Il s’en fout il emmerde tout le monde. C’est ce qu’il ressort de ce qu’il me dit quand je passe prudemment sur la droite de la petite famille.

4 voitures ont apparement décidé de les encadrer et protéger : deux derrière, une à droite, une autre tout derrière avec les warnings plein pot. Là on ne peut pas dire que l’automobiliste n’est que con… Dans mon rétro en me dégageant doucement (peut-être qu’il y a les cousins devant…) je vois comme un espoir les gyrophares de quelque chose qui va remettre tout à sa place. J’ai le coeur qui bat, je pense à ce qui aurait pu arriver. Trop tard me direz-vous, mais c’est ma nature.

Je ne sais pas ce que cela pourra coûter aux parents. Cher j’espère, car j’en frémis encore de les imaginer engageant leurs mômes sur l’autoroute à cet endroit si stratégique et si dangereux, même si l’on est prudent… A moins qu’ils ne soient venus de la direction « Paris », mais tout de même en empruntant la jonction Rouen/Paris, à mon sens, le pire.

Parce que ce n’est pas le tout de vilipender l’automobiliste à tout va : les motards ou les cyclistes font très souvent n’importe quoi.

Et la voiture qui aurait embouti la petite famille aurait eu tous les torts, même si elle avait respecté les limitations de vitesse.

Quand je vous dis que…

Trop tard pour lui…

Garfunkel_2C’était le médecin du village. Il était juif et ne savait pas que c’était un crime. Il exerçait depuis un petit moment, habitant au dessus de son cabinet avec sa petite famille : une femme et le choix du roi. Ils espéraient une petite fille de plus pour 1944.

Et puis la tempête nazie est arrivée jusque là. Personne pour les dénoncer : sans penser à mal, ils avaient adopté l’étoile jaune, comme c’était « prescrit ». Personne n’imaginait ce qu’il pouvait bien se passer et pourquoi il fallait tant les reconnaître.

Le premier embarquement cela a été la femme enceinte et ses deux enfants. Ils ont attendu le retour du médecin qui venait de pratiquer un accouchement difficile en sauvant la femme et l’enfant, et il est parti à son tour.

Ce qu’ils ont connu, nous le savons aujourd’hui, même si certains minimisent ou refusent l’évidence. Cela a été les wagons plombés, la soif, la faim, la chaleur ou le froid suivant la période. S’éclaboussant de merde et d’urine, serrés à mort les uns contre les autres en suffoquant, des hommes et des femmes cessaient d’être humains pour ne devenir que des nombres, que des ombres. Certaines femmes qualifiées de barbares parce que juives ont préféré étrangler leurs enfants plutôt que les voir mourir à petit feu sans à manger, et sans rien à boire dans ces wagons qui n’en finissaient pas de rouler. Mes filles sont grandes, une puissance suprème m’a épargné d’avoir à choisir entre les tuer tout de suite ou attendre. Lâchement, enfant, je me disais que je n’étais pas juive… Cela me rassurait sur ce passé si proche.

La date de l’assassinat est connue parce qu’il a eu lieu dès l’arrivée dans ce camp maudit. Il l’a su et compris trop tard… Lui était un homme valide, et médecin qui plus est. Juif ou non, c’était précieux et utile. Sa femme enceinte et les deux enfants ont filé direct vers la chambre à gaz et les crématoires. Il ne voulait pas y croire. Il refusait d’y croire. Il se répétait que les allemands étaient civilisés. Il l’a écrit, il a laissé des traces de ses pensées.

Presque 2 ans dans ce camp dit « de la mort ». Sans doute a-t-il pu survivre tout ce temps car il était médecin et que les nazis faisaient sortir les médecins du rang. Il a laissé quelques notes sur ce cauchemar « les médecins sortez du rang ! ». Un autre en a fait un livre qui relate le moment où il n’est pas sorti du rang tellement il n’en pouvait plus… Il a écrit qu’à un moment le mot « civilisation » cessa de représenter quelque chose pour lui.

Presque 2 ans d’espoir malgré ce qu’il voyait. C’est un squelette livide qui rentra en 1945 pour retrouver l’appartement vide et quelques patients qui venaient le voir pour lui apporter qui 6 oeufs, qui 1 litre de lait, qui un fromage, qui de l’affection et du soutien… En fait on essayait de le soigner plus qu’il ne soignait. Il ne pouvait pas se soigner lui-même. On ne parlait pas des blessures de l’âme et de la conscience à l’époque. Lentement il a repris son activité qui était de guérir, de soigner, d’aider, en espérant toujours.

Et si… Et si sa femme et ses enfants étaient dans un camp à recevoir les antibiotiques nouvelles et salvatrice. Et si, elle avait pu s’enfuir et prendre le temps du retour. Et si…

Il a attendu attendu attendu, jusqu’au jour où il a compris qu’ils ne reviendraient pas. Sa femme et le bébé qu’elle portait, ses enfants.

Juste avant une nouvelle année à venir, dans une maison vide d’espoir, vide d’enfants, vide d’amour, après une année de trop passée à espérer un miracle, à pleurer seul, à trop se souvenir, il a fait son choix d’en finir. Comme Madeleine longtemps auparavant, il a choisit la corde, ne laissant qu’un mot laconique sur l’espoir qui l’avait porté et qui était vain. Le pire peut-être est le « pardonnez-moi » qui terminait son message. Il demandait pardon du mal qui lui avait été fait et qui l’obligeait à violer une loi divine qui dit « tu ne sauras ni le jour ni l’heure ». Il était croyant. Enfin, il l’avait été.

Je pense à lui régulièrement. Mes grands parents et mes parents l’ont connu. A l’endroit où se trouvait son cabinet médical, c’est un office notarial désormais, mais garni d’une énorme plaque que je vous livre telle qu’elle est.

Du coup on se souvient de lui… Et je rends hommage à la municipalité qui a pris la peine que l’on se souvienne. Je trouve que l’hommage rendu à ce médecin est admirable. Je pense qu’il manque d’ailleurs, plein de plaques un peu partout… C’est mon avis, et je le partage.

PASSANT SOUVIENS TOI !

Passion perverse…

Passion_perverse_5332881734 jours… J’ai une passion perverse pour les serveurs téléphoniques. Si ! Si ! En fait je me vois en train de préparer dans ma cuisine un explosif hors du commun, de le solidifier comme Nobel, et d’aller faire exploser tous les serveurs téléphoniques, ni vue ni connue, mais avec une joie forcément suspecte (et perverse).

Il y a le plus simple : tapez 1, tapez 2, tapez 3, etc. Faut tout de même noter frénétiquement à quoi cela correspond.

Dans ces cas là, en bonne emmerdeuse, j’attends que l’on me passe un opérateur parce que je n’ai rien tapé du tout (en le plaignant, du coup je suis aimable). Sur ce coup là normalement on gagne du temps…

Il y a les serveurs où il faut causer. J’adooooore. On est au téléphone à hurler « inscription » (au hasard). Et ça nous répond « nous n’avons pas reconnu votre demande, bip bip bip ». Faut tout recommencer avec les étoiles, les dièses (jamais les bémols c’est mauvais pour le moral), et la voie sulfureuse de la connasse à l’autre bout du fil qui ne s’écoute jamais.

Là généralement je raccroche la bave aux lèvres. C’est qui l’imbécile, le connard, la triple andouille, le lézard crépusculaire, la mygale avec un chromosome cintré, qui a pondu ce serveur vocal ? Si j’étais dieu, comment que je le mettrais au purgatoire à tester son truc pendant 2000 ans (minimum)…

Donc, samedi 26 janvier fin de journée, je découvre, en passant un coup de fil forcément urgent, que je suis en mode limité. A savoir que je peux appeler les pompiers, le samu, les urgences, et France je cause comme je veux en mode limité. Je suis ra-vie…

Un coup de la banque. J’en ai deux. Celle qui gère les affaires courantes et chez qui j’ai des placements, et celle qui ne sert qu’à régler : EDF, France je cause et canal + qui ne fonctionne plus. Autant dire que pour la deuxième banque je suis régulièrement dans le rouge parce que je ne sais pas pour combien j’ai causé dans le téléphone… N’empêche que la conseillère de la banque, sympa me passait un coup de fil pour me signaler que j’étais dans le rouge. Remplacée par une conseillère pas sympa du tout qui va s’en mordre les doigts que Mrs Bibelot aille voir ailleur. Vu l’heure d’ailleurs, elle est injoignable ce samedi là et devra attendre mardi pour apprendre que Mrs Bibelot déménage (et moi avec, mais moi elle s’en fiche, n’empêche qu’elle a tiré la tronche)

Je me déplace le lundi à France je cause (de bonne humeur bien sûr), mais le gars ne peut rien pour moi. Il est en train de résoudre le problème d’une personne dégroupée sauvagement, qui n’a plus rien parce qu’on lui a piqué sa ligne. Le type n’est pas bien haut mais il n’a pas l’air plus aimable que moi. Le technicien me donne une carte : je vais régler ma facture non réglée (d’après ce qu’on me dit) avec ma CB et tout ira bien.

Je rentre à la maison et me rue sur le téléphone pour appeler le SERVEUR TELEPHONIQUE

  • Pour prendre notre nouvelle option téléphone + Internet Illimité + télévision tapez 1, sinon, patientez

  • Je patiente

  • Veuillez déclarer clairement votre demande

  • Je hurle « régler ma facture ». Je déteste ce genre de truc, c’est horrible, immonde, bref, inventé par un µ*!!;!

  • Nous vous mettons en ligne avec le service concerné (chic)

  • Veuillez nous préciser votre demande

  • « Régler ma facture » (sont bouchés ou quoi ?)

  • Pour régler votre facture faites le 1, pour être renseignée sur un problème de facturation, faites le 2, pour souscrire à notre nouvel abonnement faites le 3.

  • Je fais le 1 (sont de plus en plus bouchés ? Ouiiii !)

  • Nous consultons votre compte !

  • Votre compte est débiteur et votre ligne en service minimum (quelle surprise !)

  • Nous ne pouvons prendre en compte votre demande de règlement. Bip Bip Bip !

La bave aux lèvres, je me rends à la banque le lendemain : personne n’a refusé le prélèvement de France je cause. Il y a un problème avec un logiciel qui déclare que l’autorisation de prélèvement n’est pas en règle. Je retourne chez ma mère, toujours la bave aux lèvres pour appeler France je cause + la banque en cas de contradiction.

9 coups de téléphone et 42 minutes plus tard, je suis enfin en relation avec un conseiller. Qui me règle le problème en 2 temps 3 mouvements. Mais que de cheminements pour trouver la ruse qui permet d’être enfin en ligne avec un conseiller. Une vraie personne quoi (et efficace en plus). Heureusement l’appel est gratuit.

Enfin il est question qu’il devienne payant….

Les serveurs, ça peut être pratique pour le plus simple, mais il faudrait qu’ils soient vraiment opérationnels et vous permettent de vous diriger sur quelqu’un dans les cas extrêmes. Là j’ai fait comme si mes parents voulaient ouvrir une deuxième ligne et j’ai eu tout de suite quelqu’un. C’est infâme non ?

La vie n’est qu’un long calvaire…

Arrêtez le bleu !

Endora

Je suis loin de mon extrème jeunesse, période à laquelle j’aimais bien ce qui brille, ce qui flashe, les mélanges de couleurs douteux… Je ne veux critiquer personne, mais les décorations de Noël depuis deux ou trois ans, me hérissent régulièrement le poil duvet.

Si cette année je fais un sapin (et le si est bon signe, preuve que j’y pense et que donc le moral reprend du duvet poil de la bête) pour la première fois depuis 2003, j’irai récupérer mes décorations amoureusement entassées au fil des années.

A savoir : du doré, du rouge, du vert. Et des guirlandes lumineuses à petites lumières exclusivement dorées. J’avais commencé une collection d’instruments de musique miniatures et de jolies décorations rapport à la musique.

Depuis 2 ou 3 ans, les décorations se multiplient. J’ai un voisin que la vue de son balcon me déclenche de l’urticaire tellement il y en a trop. Et si le mieux est l’ennemi du bien, le trop est l’ennemi du pas du tout  (comme chez moi pendant 3 ans, décidément j’y pense !). Il a pour excuse d’avoir de jeunes enfants, et les jeunes enfants, plus il y en a, plus ils aiment.

Moi ce qui me choque le plus, c’est l’arrivée intempestive du bleu dans les décorations de Noël. Je ne souhaite vexer personne et surtout pas ceux qui ont fait l’acquisition de guirlandes bleues. Non c’est mon goût à moi.

A noter : j’adore le bleu. C’est même ma couleur préférée, mais pas en décoration de Noël (ni en bleu électrique pour le maquillage et les sous-vêtements, vous allez tout savoir !). Surtout quand je contemple avec consternation la place de la mairie du village de mes parents.

Car franchement c’est consternant. Vous remontez la rue principale (nom pompeux), pour voir de jolies guirlandes dorées à petites ampoules, un peu partout, c’est ravissant, disposé avec goût, ce sont de vraies lumières qui vous font vous sentir serein. Et PAF, voici la place de la mairie.

Les 4 tilleuls qui n’ont rien demandé à personne les malheureux, sont exclusivement décorés en bleu électrique bien flashant. Moi je trouve ça moche, c’est mon avis et je le partage. Surtout que l’on peut contempler la mairie en même temps, qui elle donne dans le doré/rouge/vert. Et également une institution pour les enfants, harmonisée avec la mairie, et les enfants ont dû chouiner que cela manquait de couleur… Le bleu gâche tout.

J’aime le bleu (je sais que j’ondule de la toiture), mais c’est une couleur froide qui n’a rien à voir à mon sens avec la chaleur que l’on souhaite répandre en cette période où l’on se pèle en attendant le moment où les jours vont commencer à rallonger.

On en voit de plus en plus. Mon voisin a rajouté, outre le père Noël qui grimpe au balcon en chantant, ses stores lumineux, ses rennes lumineux, une énorme guirlande bleue qui pendouille de partout.. S’il était le seul, il n’y aurait que demi mal…

Quand on rentre dans ma résidence, en gros, c’est moche… Il y a 4 ou 5 ans, c’était joli…

A quand les guirlandes mauves, couleur savora (déjà que quand je croise une voiture de cette couleur là, je fais beurk), marrons (pourquoi pas ?). Et le caca d’oies, vous y avez pensé au caca d’oies ?

Ouiiiii je sais, je suis intolérante (limite quoi, car je ne vais pas dire à mon voisin que son balcon est moooooche). Mais là encore il y a un quidam qui a décidé de donner dans le bleu et tout le monde suit… C’est comme pour la mode, ça me flanque limite des boutons…

La vie n’est qu’un long calvaire… D’ailleurs la prochaine fois je vous raconterai comment se déroulait la mise en place du sapin avec les filles…

Le coup du téléphone (2)…

Le_coup_du_t_l_phoneDonc, ma sciatique étant (momentanément) guérie, me voici partie à Rauchan avec maman qui cherchait une bouilloire. Moi j’avais besoin d’un téléphone sans fil… Chacun ses priorités… Elle pouvait faire chauffer son eau sur le gaz, moi, ma gazinière ne me permet nullement de téléphoner.

Le vendeur enthousiaste, commence, cet innocent, à me présenter le top du top qui mémorise 100 numéros (mon dieu mais quelle horreur), a des tas d’options (encore pire). Sadique (je sais, je peux être une chieuse infâme), je lui demande si je peux prendre l’adagio d’Albinoni comme sonnerie, il se fige, navré… Non. D’ailleurs il ne sait visiblement pas trop de quelle musique je peux bien lui parler… (Albinoni, c’est quel groupe ?)

Bon bah alors puisque c’est comme ça, je vais prendre le moins cher. Il a beau me rétorquer que je n’aurais pas non plus l’adagio d’Albinoni, m’en fous, je veux celui à 29,90 euros (et non pas 30, cela aurait fait trop cher).

Je rentre à la maison pour constater que le mode d’emploi est écrit en tout tout petit, blanc cassé sur gris clair. Pas certaine qu’avec ma vision d’avant j’aurais pu le déchiffrer. Là, autant dire que je suis aveugle. Je vais emprunter une loupe à ma désormais ex voisine, pour tout bien décrypter.

Evidemment il faut qu’il se charge le trésor. Et pendant qu’il se charge, on m’appelle comment ? Un éclair de génie (si si, c’est possible !) me fait me souvenir que j’ai une prise qui fonctionne dans ma chambre (éclair de génie parce que j’y ai testé le défunt téléphone). Je vais y brancher le nouvel appareil adoré qui fait bien « bip », comme convenu. Dans le salon me reste mon vieux avec fil avec sa moche sonnerie…

C’était écrit sur la notice « 24 heures d’autonomie ». En plus ce ne sont pas des batteries, mais des piles rechargeables : youpee le progrès (sauf qu’elles auront déliquescé avant de crever en déliquesçant au passage le boîtier à piles, et qu’il me faudra changer d’appareil…).

Mise en service de l’appareil après débranchage du vieux avec fil. Vérification : j’ai la tonalité. Mrs Bibelot m’appelle sur mon portable : je suis injoignable. Damned, il me fallait programmer une sonnerie. Je retourne emprunter sa loupe à la voisine qui prépare ses cartons… Je trouve une sonnerie, je la programme. J’ai tort. C’est la même mais en moins fort, que celle de Madame Vampire, ma voisine du dessus. Dès que ça sonne chez elle, je me précipite sur mon appareil… Régler le son, je n’ose pas : j’ai peur de tout annuler (déjà que la sonnerie de mon portable change quand elle veut…). Du coup, quand ça sonne chez moi, je crois que c’est chez elle et je ne me dérange pas…

15 novembre : plus de téléphone. Je tirlipotte les boîtiers : rien à faire. Je met l’appareil sur son socle : pas de bip.  Ne me reste qu’à partir chez mes parents appeler « France’j’téléphone » qui est pour une fois formel : pas d’anomalie sur ma ligne. Ca me turlupine : c’est peut-être un problème de fil ?

Je rentre un peu énervée pour aller reporter cette merde chez Rauchan. Surprise : ça fonctionne. A bien calculer je l’avais laissé 48 heures sans le remettre sur son socle et il était tout bêtement déchargé. Au point de ne pas faire « bip » quand je l’avais remis sur son socle, comme il l’avait fait lors de la première utilisation (là c’est à n’y rien comprendre).

Et bien je vais vous dire ce que je pense du modernisme qui me permet de vous inonder de posts débiles : la vie n’est qu’un long calvaire !!!

L'heure d'hiver…

L_heure_d__t__10026396Tralala tsointsoin…

Je vous avais parlé de mon aversion pour l’heure d’été (ici)

Donc je suis assez contente, comme tous les ans, que l’on me rende l’heure de sommeil que l’on m’avait piquée en mars. Mon métabolisme ne s’habitue jamais à l’heure d’été. Pour l’heure d’hiver je recadre mes pendules internes en 2 jours…

Comme jadis mes filles, qui maintenant adorent l’heure d’été.

En mars je ne m’étais pas faite lyncher pour avoir protesté, peut-être que là par contre, je vais me prendre pleins de coms désagréables de la part des fans de l’heure d’été. Chacun son opinion, mais deux heures d’avance sur le soleil… Pourquoi pas 3 ou 4 ? Ca nous ferait de belles soirées…

Pour commencer il ne fera plus nuit noire à 8 H du mat pendant quelques temps. Et même si je ne bosse plus actuellement, je préfère me réveiller quand il fait encore jour et rentrer de nuit, que le contraire.

Bien sûr il y a un moment où on se lèvera dans le noir pour rentrer de même… On fera ce que l’on veut, les nuits sont plus longues que les jours à notre niveau, et les nuits grignotent de plus en plus jusqu’au solstice d’hiver : on aura beau mettre les pendules à l’heure que l’on veut, c’est une fatalité. Songez qu’il y a des pays où il fait nuit tout le temps… D’autres où à 15 heures elle est là… Ils vivent avec depuis une éternité… Je ne vais pas revenir là-dessus, j’avais quasi tout dit de ma pensée profonde au dernier changement d’heure.

Par contre, comme chaque année, je vais vivre un drame avec Diabolos qui a une pendule (qui avance) dans son estomac.

Ce chat était trop gros… Il est donc passé aux croquettes de régime en 2004 après le départ de Charles Hubert qui le gavait (moi aussi, mais au sens figuré du terme). Je lui en laisse à volonté dans la journée, et la demie boîte de frais, c’est le soir uniquement. Le matin il la réclame encore, mais n’insiste plus trop. Et la demie boîte de frais c’est à 20 heures, sinon il gratte à ma porte dès 6 H du mat (dès fois que…).

A partir de 19 heures, il vient s’installer à côté de moi en faisant de curieux « couac » (je sais pour un chat c’est rare, mais Diabolos n’est pas un chat comme les autres). Dès que l’heure est bonne, il pousse des miaulements déchirants jusqu’au moment où je pars exaspérée vers la cuisine pour nourrir la pauvre bête affamée, manquant à chaque fois me prendre les pieds dans ce chat qui ondule en miaulant (dieu qu’il m’énerve quand il fait ça !)

Je le prépare lentement au passage à l’heure d’hiver (pour l’autre passage, il fait ça tout seul). Je recule l’heure de passer à l’action 5 minutes par 5 minutes… Il n’empêche que le passage à l’heure d’hiver est insupportable pour lui pendant 3 bonnes semaines, et que ses miaulements déchirants de 19 H à 20 H me vrillent les tympans…

La vie n’est qu’un long calvaire.

A méditer, avec du coeur…

AMEVOKOUL’école de Delphine était « jumelée », de la volonté du directeur, avec une école togolaise que nous aidions à émerger, le directeur de cette école étant très ami avec le nôtre. Chaque enfant avait un correspondant depuis le CE2 et le conservait jusqu’à la fin du CM2. Là, il y avait eu une quête (l’argent étant regroupé puis partagé pour que tous les enfants aient la même somme), l’envoi d’argent, de cahiers et stylos, de chocolat, médicaments et autres choses pour nous naturelles. Les envois avaient lieu une fois par trimestre courrier inclus parfois dans les colis. Là nous avions tout envoyé pour qu’ils aient tout avant Noël… D’ailleurs si mes souvenirs sont bons, c’est notre directeur qui était parti en personne, avec deux ou trois cantines et un magnétophone…

Et voici la lettre du correspondant au début du deuxième trimestre (qui s’exprime en monnaie de son pays), qui mérite encore et toujours d’être méditée de nos jours et avait bien attristé Delphine. J’en respecte les termes et l’orthographe (Delphine et lui avaient 10 ans).

« Chère Delphine,
Comment vas-tu ? J’espère que tout va bien, chez toi, à l’école, comme dans ta famille.
C’est avec une grande joie que j’ai reçu les 2000 F que tu m’as généreusement envoyés par l’intermédiaire du directeur. L’argent m’a été remis la veille de Noël.
Ca a été une grande surprise pour moi.
Nous traversons une période difficile dans mon pays. Il manque d’argent et les gens souffrent. Les marchandises ont le prix doublé ou triplé. Je suis heureux que tu m’as envoyé 2000 F pour fêter Noël. Je t’en remercie beaucoup. Que Dieu te protège et t’accorde une bonne santé, ainsi qu’à toute ta famille. Avec les 2000 F j’ai acheté chez le fripier à Gadzefe un bon pantalon, une belle chemise et une paire de samaras. C’est les samaras que je porte pour aller à l’école, je ne marche plus nu-pieds et je suis habillé pour un moment car j’ai pris grand. J’ai gardé mes vieux vêtements pour les travaux aux champs avec mon père pour ne pas abimer les nouveaux.
J’ai gardé 500 F pour l’achat de la nourriture le matin à l’école.
Le jour de Noël et de nouvel an, j’ai mangé du riz avec du poulet, foufou d’igname et la pâte de la farine de maïs. Les 2 grands coqs que nous avons tués pour les fêtes proviennent de notre élevage.
Mes parents ont bu un peu de sodabi (alcool) avec des amis le jour de Noël. Il n’y a pas eu de réjouissance populaire sous l’arbre à palabre dans mon village cette année. Les gens ont moins fêté Noël et Nouvel an parce qu’ils manquaient d’argent. Ils sont moins heureux. J’ai lu avec grande joie ta lettre que j’ai reçue pendant la période de compositions du premier trimestre. J’ai bien travaillé j’ai été le 1er, le maître est content de moi.
Moi je n’ai pas beaucoup de livre. J’ai un livre de lecture que mes parents m’ont acheté et c’est fini. Comment as-tu fêté Noël et Nouvel an ? Est-ce que tes parents t’ont offert des cadeaux ? Lesquels ? Moi rien car l’argent manque cruellement. Monsieur le directeur nous a donné le chocolat à l’école. Tous les élèves et maîtres l’ont mangé. Les médicaments nous soulagent vite à l’école. Moi je suis régulier parce qu’on me donne des médicaments gratuits quand je suis malade. As-tu reçu ma carte de souhait ? J’ai reçu la tienne. As-tu écouté la cassette enregistrée au moment de la remise de l’argent et de la distribution du chocolat aux enfants ? La prise de Nivaquine par les enfants a été enregistrée.
L’harmattan a soufflé fort en janvier. La température a baissé. Certains matins nous avons eu 23° ou 24° on arrivait en retard à l’école en grelottant.
Maintenant il ne pleut pas. Il fait chaud. La poussière gène et on tousse souvent. Mais nous sommes souvent soulagés quand on a de la toux, les médicaments sont bons. Mes parents n’ont plus de soucis d’argent pour m’acheter des médicaments contre la fièvre ou la toux, vive notre correspondance scolaire.
Quand il fait chaud dans la journée la température monte jusqu’à 36° 37°. Le soir à 18 H on a 29° 30°. Au Togo il y a des hiboux, des perroquets, des charognards, des éperviers, des toucans, des pigons verts, des perdrix, des pintades sauvages etc… Dans la réserve de l’Akéran, des singes vivent en bandes, des gazelles, des antilopes, des sangliers, des phacochères, des éléphants, des tigres, des lions etc… Mais je suis jamais allé les voir et je ne pourrai sans doute jamais.
Quels sont les animaux qu’il y a dans ta région ? Peux-tu les voir ?
Et toi, as-tu des parents aimants et affectueux ? Peux-tu manger de la viande de temps à autre ? Avez-vous de la volaille à élever pour en manger aux fêtes ? Que mange-tu tous les jours et avez-vous aussi de la nourriture à acheter à l’école ? As-tu tout ce qu’il faut pour t’habiller ? Monsieur le Directeur nous a dis que nous ne pouvions pas comprendre la vie qui est la vôtre, mais je suis certain que si, si tu m’explique. Peux-tu m’expliquer ce qu’est la neige ?
Ma lettre est longue parce que j’avais pas vite répondu à ta lettre du 21/11/1994.
Longue vie à notre amitié. Je te salue amicalement et je bénis tes parents qui t’ont permis de m’envoyer de l’argent. Merci à votre directeur et à tous ceux qui nous envoyé toutes ces choses qui nous rendent la vie meilleure dans cette période si difficile. Que Dieu vous bénisse également et vous accorde le paradis ».

Ce petit garçon avait l’âge de Delphine. Qu’est-il devenu ? Nous avons perdu sa trace quand Delphine est entrée en 6ème, tout en sachant que le jumelage se poursuivait. C’est un homme maintenant… Quel sorte d’homme est-il devenu au Togo, dans un contexte si difficile ? J’aimais tellement l’enfant…

L’homme est-il mauvais ? Spontanément, tous les enfants de la classe ont pleuré en recevant leurs lettres de réponse, et le maître a dû consacrer son après midi à expliquer. Ils ont regretté d’avoir eu autant de cadeaux à Noël et de ne pas avoir demandé à leurs parents de consacrer plus pour les togolais au détriment d’un cadeau ou deux… La cassette était émouvante : cris de joie et d’émerveillement devant du chocolat, des cahiers, des médicaments, des stylos. A Pâques ils nous ont tannés pour une nouvelle quête, quitte à se passer de chocolats… Certains ont piqué dans le porte monnaie de maman ou papa pour les petits togolais. Les en blâmer ? Non, mais on ne pique pas dans le porte monnaie. Difficile à faire passer quand c’est pour une bonne cause…

L’envoi de Pâques comportait de l’argent, du chocolat, et des livres, des livres, plein de livres. Tous les togolais se plaignaient de n’avoir rien à lire. Et nos enfants avaient ce qu’il fallait et ne lisaient pas… Cela les a fait réfléchir un peu… Et encore des médicaments… Là nous passions par l’UNESCO.

On offre quoi au petit pour Noël ? La dernière console de jeux qui coûte un oeil ? et quoi d’autre ?

Une sorcière mélancolique d’avoir retrouvé cette lettre. Je ne vous cache pas que la relire m’a fait monter les larmes aux yeux, comme jadis… Delphine a répondu mensongèrement pour les cadeaux de Noël, son alimentation. Elle avait honte de ce que son correspondant aurait trouvé d’extraordinaire dans sa vie, et de l’émerveillement qu’il aurait eu face à son quotidien…

Pauvres enfants d’Afrique et d’ailleurs et que d’argent gaspillé pour faire des nôtres des enfants tyrans… C’est juste un (triste) constat…

(Oui je sais, en ce moment je n’ai pas trop le moral pour vous faire rigoler. Ca reviendra… Mais ce courrier retrouvé, il fallait qu’il sorte…)

Vous qui partez ce WE

Vous qui partez ce WE en vacances, n’oubliez surtout pas de laisser le pépère ou la mémère sur le bord de l’autoroute, ou n’importe où d’ailleurs. Chien, chat, lapin nain, oiseau, surtout n’hésitez pas, la SPA n’attend que ça…
Ne partez pas en l’oubliant dans l’appart, ça va sentir mauvais à votre retour… (encore qu’un oiseau…).
Bref, ne soyez pas brouillon POUR UNE FOIS !
Une méchante sorcière…

Ca recommence…

Ca_recommenceHier matin, en partant au bagne bosser, j’ai croisé sur ma route un chien qui avait l’air un peu affolé et semblait guetter toutes les voitures. Bon il m’arrive très souvent de croiser des chiens qui se promènent, mais au moment des grandes vacances, ça fait un peu louche.

Hier soir, pas de chien… Bon, un vagabond fugueur. D’ailleurs il portait un collier…

Ce matin : re-le-chien, un peu efflanqué par rapport à la veille, mais bon, un mâle à la recherche de sa chérie dont il a senti l’odeur attirante à 7 km, maigrit très rapidement (j’ai connu un setter que l’on avait retrouvé à 7 km de chez lui, à la porte d’une demoiselle « en chaleurs… »)

Ce soir re-le-chien, au même endroit, toujours guettant les voitures, l’oeil paniqué. Pas de doute, plus de doute : chien abandonné. Comme désormais j’ai un portable, je me gare et j’appelle les pompiers… En les attendant (ils sont à 3 minutes), j’essaye d’amadouer la bête. Elle n’est pas méchante, mais je ne suis pas la bonne personne. Les pompiers ont le truc pour lui mettre le grapin dessus.

En fait les maîtres en l’abandonnant, ont été « sympas » si je puis dire… Autour du collier des renseignements pour la SPA. « Je m’appelle Marcel, mes vaccins sont en règle, j’adore les enfants et les chats, je suis très propre, je suis très sage, j’ai vécu en maison avec un grand terrain autour, mais je ne supporte pas les croquettes… ». Un pompier a dit « Marcel ! » et du coup le chien l’a suivi…

IL FAUT QUE CA CESSE… C’est dégueulasse d’abandonner son animal. Et cela me rappelle une bande dessinée destinée à sensibiliser les enfants, parue dans SPIROU il y a des siècles.

  • On voit le chien dormant confiant dans la voiture aux pieds de la passagère, avec les bulles de conversation des maîtres (on ne voit jamais les maîtres)

  • « Tiens, il y a une bonne ligne droite, c’est le moment »

  • La voiture ralentit, la portière s’ouvre, le chien est éjecté dehors. Ca le réveille, il panique

  • « Mon dieu, je suis tombé, est-ce qu’ils s’en sont rendu compte ? »

  • Commence un long périple… Le chien renifle partout, il cherche une piste, il cherche ses maîtres qui doivent être fous d’inquiétude pour lui.

  • Il les retrouve après un temps fou. La voiture est là dans un fossé. Ils sont blessés, ils ne lui répondent pas. Il faut qu’il fasse quelque chose.

  • Il part vers le premier village. Son comportement alerte une ou deux personnes qui veulent l’attraper : il les dirige vers l’accident avec son comportement curieux, à aboyer en se dirigeant obstinément dans la même direction.

  • On le suit finalement. On appelle les secours. Le maire prend cette brave bête chez lui pendant tout le temps de l’hospitalisation des maîtres gravement blessés.

  • Ils sortent de l’hopital, le maire les attend : « j’ai une surprise pour vous chez moi ».

  • La surprise c’est le chien qui leur saute dessus, tout heureux.

  • « Sans lui vous ne seriez pas là » précise le maire, « c’est lui qui nous a conduit sur les lieux de l’accident ».

  • Caresse de l’homme, la femme pleure.

  • « Mon pauvre vieux » dit l’homme « je crois que je ne pourrais plus jamais te regarder dans les yeux… »

Mais certains se regardent dans la glace sans scrupule. Un chien, un chat, ce n’est pas un jouet. C’est un être qui nous aime, qui a ses repères. L’abandonner c’est le briser, une vie en l’air qui vaut certainement mieux que celle de celui qui est capable de…

Je l’ai déjà dit : quand on fait certaines choses aux animaux, on n’est pas humain… Et on se demande pourquoi l’homme est un loup pour l’homme ?

Une sorcière pas contente du tout du tout… Comme l’année dernière (ici)…

NON je ne fais pas le PONT

EndoraLà je m’énerve toute seule à un point pas possible. Pulchérie et Delphine vont se dire « c’est bien de Mouth de s’énerver toute seule » (elles se sont vues les trésors quand elles s’énervent… ?)

On pourrait croire que faire le PONT c’est obligatoire. Ben non… ON prend un RTT ou un jour de congé. Certaines sociétés très sympas (pas la mienne) accordent 3 ponts par an à leurs employés. J’en bave d’envie… Je veux l’adresse tout de suite (meilleure amie a un employeur qui donne des jours, comme cela, les syndicats sont contre : le patron fait du paternalisme…).

Chez Truchon on ne ferme jamais. Les ponts ? Faut pas pousser non plus. C’est la guerre à qui qui le prendra (le premier) et celui qui sera obligé de venir. Moi je n’ai pas « posé » le pont du 1er mai parce que je suis en congés pour 2 semaines à la fin de la semaine (youpee !) en profitant honteusement des jours fériés pour que cela fasse 2 semaines… D’un autre côté je n’abuse jamais alors cette année, youpeee !!!!

Mais à la question fatale sur le « pont » du 1er mai je m’énerve légèrement.

Je précise : le pont n’est pas obligatoire, tout le monde n’a pas les moyens de contribuer aux embouteillages, et bref, je travaille le lundi 30 avril.

Ca va donner c’est certain, la motivation sera là, je vais avoir un travail d’enfer à faire. Du coup je vais faire du classement, ce que je déteste…

Truchon avait causé un jour de nous imposer 3 RTT par an. L’a pas percuté sur ce coup là qu’il avait de quoi faire en 2007. Et puis merde, on peut fermer, la terre n’arrêtera pas de tourner… Sauf qu’il croit le contraire…

Bon je suis au boulot là… C’est pas le tout, mais il y en a qui bossent pendant le pont du 1er mai !!!

Parce que la vie n’est qu’un long calvaire…