Les médecins et moi…

Visite_chez_le_m_decin_53272152Acromion est mon médecin chéri, le premier en qui j’ai vraiment toute confiance.

Non moralisateur (il sait que vous savez que vous devez perdre du poids par exemple, ou en reprendre (plus rare)), à l’écoute, psychologue, au diagnostic sur, on sait pourquoi on attend chez lui.

Les filles à Paris, n’ont toujours pas retrouvé son équivalent, et le regrettent encore !

Il n’a qu’un seul défaut : il déteste la paperasse, mais j’y reviendrai un jour…

Avant lui j’en ai épuisé plusieurs, déménagements multiples obligent en plus. Au cours de mes changements de médecins j’en ai trouvé qui me convenaient bien et d’autres à qui on foutrait bien des baffes…

  • Le connard que j’étais allée consulter en vacances à la montagne, sur une poussée ganglionnaire impressionnante, rédigeant son ordonnance pour une prise de sang « ce doit être une leucémie« . Bonnes vacances madame… (la leucémie était en fait une angine carabinée qui s’est déclenchée à mon retour, et Acromion sait que je fais des ganglions comme un pommier fait des pommes, et ne s’affole plus quand j’ai une mandarine dans le cou…)
  • L’andouille qui eût dû faire tout sauf médecine, car elle refusait de faire n’importe quelle analyse de peur qu’il y ait un truc grave « ce serait trop affreux je ne supporte pas…« . J’ai appris après l’avoir quittée pour un autre, qu’elle refilait ses patients en fin de vie à son mari croque mort médecin, parce que vraiment, elle ne supportait pas…
  • La brute épaisse d’ORL qui a martyrisé Delphine sur une otite, alors qu’elle n’osait jamais l’ouvrir cette petite puce, en lui enfonçant et ré-enfonçant son appareil à contempler les tympans. A manqué se prendre une baffe quand il a menacé mon trésor de s’en prendre une ! A conclu la consultation en me précisant que de toutes manières il n’aimait pas les gosses. S’il était vivant quand je suis repartie, c’est bien parce que j’avais oublié de me munir d’un pic à glace pour le lui enfoncer dans l’oreille… Fort heureusement un autre ORL adorable a pris par la suite la relève, à coup de bonbons et d’histoires drôles… Il me suit toujours de temps à autres…
  • Une autre andouille qui nous faisait poireauter 3 heures alors que prudents, nous avions pris le premier RV. Pour apprendre le lendemain par un copain de mon père qu’elle était chez lui à prendre un trois cafés et papoter…
  • La même me racolant dans la rue car au bout de 3 heures j’étais repartie : « appelez ma secrétaire pour un autre RV, là j’avais une urgence (mon cul ! quand elle en avait une, la secrétaire prévenait la salle d’attente, et depuis quand on arrête son patient dans la rue pour lui intimer l’ordre de reprendre un RV ?).
  • Encore la même qui n’expliquait jamais rien (contrairement à Acromion) au son de « vous n’êtes pas médecin, vous ne pouvez pas comprendre« , alors qu’elle était incapable elle, de comprendre que NON, Pulchérie ne faisait pas une mononucléose infectieuse mais une angine, comme d’habitude ! (que de prises de sang inutiles avec elle, avant que je ne me fâche…)
  • Le gynéco d’un mètre 98 (au moins) et le poids allant avec, m’appuyant de toutes ses forces sur le ventre pour constater « ah ça vous fait mal, ce n’est pas normal ça… ». J’ai eu l’impression d’avoir un organe réduit en bouille (mais lequel ?)  pendant 12 H… Il ne m’a jamais revue, j’ai eu trop peur que la fois suivante, il ne saute à pied joint sur mon ventre pour vérifier que tout allait bien…
  • L’énergumène ne remplissant aucun dossier, oubliant systématiquement tous ses patients (il fallait l’être), refaisant l’historique à chaque fois, ne remarquant donc pas que vous aviez pris ou perdu du poids, et la tension elle était à combien la dernière fois ? S’offusquant qu’on ne s’en souvienne pas…
  • La palme revenant à un cardiologue qui depuis a pris sa retraite. Ayant fait de l’hyper-tension au cours de mes deux grossesses, je devais faire un bilan pour les un an de Delphine. Il me reçoit sèchement, et me fait remarquer que j’ai un petit excès de poids (ah bon docteur ? Je n’étais pas au courant). Effectivement je n’avais pas perdu tout mon excédent après ma grossesse et 6 mois d’allaitement. « Revenez me voir quand vous aurez perdu vos 6 kg de trop » m’a-t-il aboyé, sans même me prendre ma tension, sans faire quoi que ce soit. La secrétaire s’est assise sur mon chèque, et lui du coup, sur la clientèle de mon père outré…

La vie n’est qu’un long calvaire…

Et sinon, là je reviens de mon rendez-vous avec le médecin conseil de la SS (la Sécu !!!) et je vous raconterai bientôt, car a posteriori c’était plutôt marrant (si je n’apprends pas qu’après mon départ il s’est pendu dans son cabinet après avoir ingurgité un kg de barbituriques…)

Quelques perles du bac 2007 (je ne m'en lasse pas)

professeur-copierPuisqu’il faut mourir un jour, autant mourir de rire.

Les commentaires sont toujours de mon cru… Et là, franchement, je m’éclate…

Après, ces éditions de perles seront terminées, mais là ça m’arrange parce que je manque d’inspiration

(débarquement impromptu de Pulchérie éructant dans le téléphone « tu te fous de moi, tu as 377 posts en brouillon, s’abstenir, parce qu’il faut que je les relise et les améliore…)

  • L’île de France est une grande île au milieu de la Seine. (la Seine, le fleuve le plus large du monde)
  • Quand il y a des problèmes dans le monde, l’ONU envoie des casquettes bleues. (Pas loin !)
  • Le principe de la musique est de faire des notes avec des bruits de sons. (C’est la raison pour laquelle c’est parfois cacophonique)
  • Les plus grands auteurs de l’époque classique sont Corneille, Racine et Molaire. (Besoin urgent d’aller chez le dentiste)
  • Les hommes politiques financent leurs campagnes avec des dépôts de vin. (Si seulement c’était vrai, on pourrait se dire qu’on a voté pour un con parce qu’on était bourrés…)
  • Dans les villes, le problème de la sécurité est surtout un problème d’insécurité. (C’est d’ailleurs là que le bât blesse)
  • Socrate a été contraint de se suicider lui-même. (Parce que tout le monde s’est débiné quand il a été question de le faire suicider par un autre)
  • Une représentation en trois dimensions, c’est quand on a la longueur, la largeur et la grandeur. (Pensée profonde)
  • Les deux intestins sont le gros colomb et l’instestin grec. (Comment polluer les cours de biologie avec de l’histoire)
  • La loi de la pesanteur montre que c’est toujours le plus gros qui gagne toujours. (Au moins, parfois il est précieux d’avoir du poids en trop)
  • Le mercure est un liquide qui a la particularité d’être solide. (Ce n’est pas comme le vin des dépôts)
  • Il y a deux sortes de gaz : le gaz naturel et le gaz surnaturel. (Le surnaturel pouvant émaner du même humain d’ailleurs, que le simple naturel)
  • Un corps plongé dans l’eau est soumis à la poussée de Chimène. (A la flotte le Cid !)
  • L’acte d’avaler s’appelle l’engloutition. (Dans certains cas c’est tout à fait ça !)
  • Un cercle est une figure en forme de rond-point. (Avant l’invention du rondpoint, le cercle était carré)
  • A la lecture de Freud, chacun peut reconnaître Sally Bido. (Femme très sollicitée, comme il se doit)
  • Dans notre société, le premier motif de l’alcoolisme est la boisson. (Moralité, même un verre d’eau ou un thé à la menthe, c’est dangereux. D’ailleurs l’eau bue éclate…)
  • Bertrand Delanoë est le président de la République de Paris. (Chouans, en avant !)
  • Parmi les Sept Merveilles du monde figurent les jardins suspendus des Batignolles. (Pas loin, c’était presque parfait !)
  • Comme son nom l’indique, le blues a été inventé par les noirs. (Qu’ont inventé les jaunes ? et les blancs ?)
  • Pour arrêter les Allemands, les Français avaient construit le mur de Berlin. (Il était bien temps…)
  • Autrefois, la Belgique s’appelait le Congo belge. (Ce qui a poussé les belges, entre autres, à aller faire chier les africains)
  • L’Europe de l’est est sous la domination du communisme sous le contrôle d’Hitler jusqu’en 1953, à sa mort. (Il était increvable ce mec là, et politiquement hésitant de 1945 à sa mort)
  • L’Asie, elle, se place sur la face atlantique. (Et la Corse sur l’océan indien)
  • La célèbre bourse de Wall Street à Londres. (C’est vrai que ça fait British comme nom)
  • Tout d’abord la ville la plus importante et riche dans tous les domaines au monde, sont les Etats-Unis. Cette ville domine toutes les autres. (C’est THE mégapole !)

J'ai (encore) emmené Diabolos à Paris… (Part 2)

Mon_animal_de_compagnie

Le mercredi je pars à la recherche de l’itinéraire qui m’avait servi pour me perdre, la bonne rue étant en travaux en septembre dernier…

Impossible de remettre la main dessus, et tous les sites « itinéraires » refusent de me donner le trajet que je connais théoriquement, à savoir quitter le périf sud Porte de Montreuil pour m’égarer dans le 20ème…

Non, ils ont décidé de me faire passer ailleurs. Or, je veux faire 90 % du voyage sur une portion que je connais !!!

Delphine me rassure, Porte de Montreuil n’est finalement pas le plus simple, je t’envoie un mail ma petite maman, pour t’expliquer à partir de la Porte de Vincennes. Elle ne sait pas comment arriver Porte de Vincennes, mais ce n’est pas grave, moi je sais, pour une fois…

Je lis le mail en diagonale. On ne devrait jamais lire les trucs en diagonale, surtout quand « ON » c’est moi, et que je pars à Paris en voiture. En rayé, ce que je n’ai pas lu.

« Porte de Vincennes direction nation
prendre la rue des pyrénées qui se trouve être la deuxième à droite (deuxième à partir de la porte de vincenne). Puis remonter la rue. Prendre la Xème à gauche etc…

Je note donc scrupuleusement NATION, deuxième à droite, puis Xème à gauche, sans oublier le ETC… très important.
  • Je pshitte du Feliway qui rend les chats heureux, dans la caisse de transport de Diabolos qui n’est tout à coup pas du tout heureux, vu déjà que sa caisse à litière a disparu de la cuisine, ainsi que son petit couffin du salon, et qu’il sent l’arnaque arriver.
  • Pour lui phéromones apaisantes = voyage en voiture, c’est clair.
  • Je le récupère dans le clic clac de l’ancienne chambre des filles
  • Il miaule
  • Je miaule en retour, ce qui ne donne aucun résultat,  et j’arrive à le faire entrer dans sa caisse malgré les 4 pattes écartées, je ferme la caisse, et il débute « l’air des bijoux« .
  • Je hais « Faust »
  • En voiture
  • 12 H 45 : ca démarre
  • Jusqu’ici, tout va bien.
  • Ca roule
  • Pas tellement en face, le vendredi après midi les embouteillages commencent sur la RN10 dès 12 H 47 (la preuve) dans le sens Paris =>Province. Je vais me faire chier pour rentrer.
  • Pour l’instant tout va bien
  • Prise du périf sud, curieusement fluide
  • Ah non, un bouchon (cela m’aurait manqué)
  • « Diabolos tais-toi »
  • « Miaou » répond-il en grattant frénétiquement dans sa caisse.
  • Feliway un jour Féliway toujours seulement.
  • Porte de Vincennes, je suis sauvée, je sors.
  • Je zieute mon mémo, NATION est fléché, c’est aisé.
  • Je passe entre les colonnes de NATION
  • Puis je m’engage sur le rondpoint de la place de la NATION
  • Chic il y a une contre-allée, je vais trouver aisément la deuxième à droite.
  • Il est 13 H 45, pour être chez Delphine à 14 H je suis large.
  • Quel dommage de ne pas pouvoir contempler avec admiration dégoût les horribles statues figurant la Nation, la Liberté en avant, la Victoire en chantant et j’en passe. Ce n’est pas de ma faute si sur le plan artistique je les trouve d’un goût douteux…
  • Y’a aussi le mec je ne sais plus où avec le même bonnet, la bouche ouverte parce qu’il chante, à poil avec juste un morceau de chiffon cachant le plus intéressant de l’homme, qui brandit lui aussi un drapeau, mais ne nous égarons pas…
  • Je déteste l’image de la République avec bonnet Phrygien. D’autant que Liberté ou République ont toujours un nichon à l’air. C’est confortable sans doute pour brandir un drapeau.
  • M’en fous de la République et de la Liberté en avant (la Victoire en chantant m’échappant tout à coup totalement), je prends la deuxième à droite. En suivant donc les indications, puisque le nom du boulevard n’est pas visible de là où j’arrive. Le nom du boulevard est visible uniquement pour ceux qui emprunteraient le sens interdit, puisque je suis sur une voie à circulation sens unique.
  • Merde, ce n’est pas le bon boulevard.
  • Si je croise celui qui a accroché les noms des rues dans Paris, je l’émascule.
  • Ceci pour le cas où un masochiste attendant la mort se promènerait tel un homme sandwich avec écrit en gros « c’est moi qui ai accroché TOUS les panneaux dans Paris et je vous emmerde »
  • Même Bruce Willis il ferait pas.
  • Je tourne dès que je le peux.
  • Je reprends la contre allée, nettement moins optimiste qu’il y a 5 minutes.
  • Je demande à trois reprises où est cette fichue rue que je cherche
  • On me répond trois fois que c’est la prochaine à droite.
  • Putain ce n’est pas possible, c’est toujours le dernier Kinder Bueno et la prochaine à droite !!!!
  • A gauche d’un autre côté ce sont ces statues vraiment moches !!!!!
  • La Xème fois (je ne sais plus compter)  je me retrouve Boulevard Charonne. Je sais que je ne suis pas loin, mais la carte du 20ème ne s’est pas incrustée correctement dans mon cerveau.
  • Pourtant je l’ai fixée pendant 10 minutes la veille, avec les jumelles, la loupe de papa.
  • Puisque c’est comme ça, je me gare sur un passage piéton et j’attends la mort.
  • La mort risque d’être lente à venir, même si le jour fatal où elle va se pointer, ce sera forcément trop tôt, on est d’accord, mais je ne suis pas en état de philosopher.
  • Du coup j’appelle Delphine en éructant que j’attends la mort, et qu’une putain de bordel de merde de connasse m’a indiqué la mauvaise direction
  • Delphine me suggère d’être polie,  de ne plus attendre la mort, mais d’aller rejoindre la contre allée de la place de la nation, de me garer où je peux en mettant mes warnings : elle arrive.
  • Au moment où j’ai réussi à me remettre dans la bonne direction, elle me rappelle pour me dire de rester Boulevard Charonne, elle arrive.
  • Putain, je ne peux pas rester Boulevard Charonne vu que je viens tout juste de le quitter retrouver la contre allée. D’ailleurs, je suis garée avec mes warnings entre une station de Vélib et une station RER et j’attends la mort je l’attends de pied ferme.
  • Le prochain qui me demande la direction de l’abbaye des Vaux de Cernay dans mon coin, je le dirige direct sur Trappes zone de non droits,  ha mais !
  • « Miaou » fait le chat
  • « Ta gueule » que je lui réponds.
  • A tous les coups Delphine va me rappeler pour me demander dans quel angle je suis.
  • Place de la Nation et… pas d’indication du nom de la première à droite. Ce doit être visible du mauvais côté.
  • Si un homme sandwich se pointe, vantant les mérites de signal, je l’émascule avant de le sodomiser avec son tube de dentifrice et de l’égorger.
  • Je demande à une dame qui me précise que c’est le boulevard machin truc.
  • Au moment où elle me donne cette précise indication, je vois ma fille dans le rétroviseur.
  • Je suis sauvée.
  • Elle monte dans la voiture en rigolant un peu tout de même, et prend la caisse de Diabolos sur ses genoux.
  • « Miaou » fait le chat sur un autre ton, car il a reconnu sa soeu-soeur…
  • Je précise à Delphine que j’eusse mieux fait de m’en tenir à la porte de Montreuil, où j’ai des potes pompiers ou flics.
  • Plein de potes pompiers ou flics.
  • Elle me dit que l’imparfait du subjonctif fait un peu has been, et qu’effectivement j’ai dû bien m’énerver.
  • Je cause à l’imparfait du subjonctif si je veux, et je trouve hallucinant qu’elle ait trouvé le bon nom du bon temps en même pas une seconde. Parce que si l’on sait parler et écrire, à partir d’un certain âge on ne sait plus quel temps on emploie ou ce qu’est un complément circonstanciel de temps ou de lieu (parce qu’on s’en fout).
  • Sans vouloir me jeter des pétales de roses, il est vrai néanmoins n’est-ce pas, bien sûr, que j’emploie assez facilement l’imparfait du subjonctif.
  • Elle me répond qu’on réformera l’éducation nationale un autre jour et m’intime l’ordre de démarrer. Puis de couper mes warnings…
  • 12 minutes plus tard, après avoir eu pendant le trajet avec Delphine transformée en GPS,  l’explication du fait que j’avais lu le mail en diagonale, je n’avais pas à aller jusqu’à NATION,  Crac, une place de libre, juste au bon endroit, dans la bonne rue.
  • C’est louche.
  • Non me dit Delphine ce n’est pas louche il y a toujours de la place à cette heure là.
  • Comme je n’ai évidemment pas la saleté de carte de paiement spéciale Paris, je suis bonne pour une prune à 11 euros, mais tant pis, dans Paris à vélo on dépasse les autos, à la guerre comme à la guerre.
  • OUF, la livraison du chat va pouvoir se faire…
Des fées se sont penchées sur mon berceau. L’une d’entre elle tenait à la main le livre « plans de Paris rue par rue et arrondissement par arrondissement », relié tout cuir, bien lourd, et elle me l’a laissé tomber sur la tronche.
J’vois qu’ça…
Et la prochaine diagonale que je rencontre, je lui pète un genou…
Je ne précise plus rien concernant les publicités vivantes…
La vie n’est qu’un long calvaire…

J'ai (encore) emmené Diabolos à Paris… (Part 1)

Mon_animal_de_compagnie

Je sens que vous ricanez à l’avance, et vous n’avez pas tort, mes démêlés en voiture à Paris semblant ne pas devoir avoir une fin heureuse un jour…

Cela a commencé bien avant les fêtes, quand Delphine m’a déclaré au téléphone que gendre n°2 (qui n’aime pas les chats) et elle, prendraient bien Diabolos en vacances pour 3 ou 4 semaines.

Le « petit » chat leur manquait depuis que je l’avais repris après un catnapping avorté, 1 semaine après mon retour de la Grand Motte fin septembre.

Elle est revenue à la charge des trémolos dans la voix à plusieurs reprises, puis m’a envoyé un mail à m’en faire pleurer, d’ailleurs, j’en ai pleuré grave ma mère qui ne se doutait de rien.

Ce n’est pas que je voulais les priver de ce chieur ce plaisir, mais leur confier Diabolos implique je j’aille à Paris EN VOITURE.

Mon cauchemar. Vous le savez bien…

Sinon, je veux bien éventuellement malgré les menaces terroristes, aller à Paris en vélo en train et éventuellement prendre le métro une arme défensive à la main puisqu’aucune de mes filles n’a le bon goût d’habiter à la sortie de la gare Montparnasse (faites des gosses qu’ils disaient…).

Mais avec Diabolos dans sa caisse de voyage qui se prend pour la Castafiore + le bac à litière (avec couvercle) + les croquettes + la litière, prendre le train toute seule m’est impossible (visualisez la mitraillette anti agression NDD !) puisque l’esclavage est interdit louer une personne complaisante pour m’accompagner en portant le plus lourd est hors de prix, aucune bonne âme ne me proposant spontanément de m’accompagner pendant Pékin express le périple.

Donc j’ai craqué et j’ai dis OK, devant le dernier mail émouvant « nous voulons prendre le petit chat en vacances sinon on se suicide à deux« . A mon avis et je le partage, Diabolos n’a pas la moindre idée de ce que peuvent bien être des « vacances », surtout quand cela débute par 1 H 30 de voyage en voiture, avec un animal de compagnie qui éructe au volant d’une voiture qui pue et qui fait vroum…

Donc j’ai craqué (bis), et il a fallu tout d’abord déterminer quel jour de la semaine je pourrais emmener le chat, « en vacances ».

  • Je tenais en effet à voir ma fille un gros minimum de temps (loupé)
  • Je voulais également voir gendre n° 2 qui est un charmant garçon que j’adore autant que Gendre, sans être effleurée le moins du monde par l’idée que peut-être éventuellement certainement, gendre n° 2 s’en tape grave les baloches de voir sa belle doche (ça rime super bien, je m’applaudis au passage, c’est souvent, je le sais, mais je m’applaudis si je le veux, d’abord).

Delphine m’a donc précisé « mercredi 19 janvier », date à laquelle je les trouverais tous les deux au garde à vous pour attendre la petite bête ravie d’avoir voyagé en voiture d’arriver chez eux pour des vacances.

Puis elle m’a rappelée en me disant que le jeudi ce serait mieux, parce que du coup, on pourrait se voir avec Pulchérie en plus du reste (chouette !!!).

Puis elle m’a rappelée pour me préciser que le jeudi après midi, elle travaillait, car c’était son après midi de la semaine où elle bosse en plus des WE, et que Pulchérie n’était pas libre (fille ainée vivant limite 20 000 lieues sous les mers qui ne sont pas de la tranquillité).

Le vendredi c’était top pour amener le petit chat, ma personne au passage, voir tout le monde et passer une bonne journée.

Va pour le vendredi !

(La vie n’est qu’un long calvaire).

Si vous ne savez pas presser un citron jusqu'à la dernière goutte…

vampire-copierTout le monde s’est un jour énervé sur un citron moins juteux que promis et a éructé en essayant d’obtenir la dernière goutte qui ferait les 10 ml prônés par la recette sadique.

Si.

Les citrons sont parfois de sales traîtres, et ne sont pas toujours aussi juteux qu’on le souhaiterait.

Donc on s’escrime à en tirer la dernière goutte…

Le ministère des finances et l’état, eux, savent comment faire… Ce n’est pas le tout de pondre des lois abusives, il faut encore que les troupes suivent derrière, d’où l’importance du recrutement.

Quand le fisc recrute, il fait toujours mieux que les services secrets les plus pointus du monde. Un agent du fisc qui démissionne est certain de se recaser : les agents des services secrets les attendent avec une matraque ou une tapette géante*, à la sortie du bureau où ils viennent de recevoir leur solde de tous comptes…

Vous l’ignorez, mais un concours resté secret jusqu’à cet instant où je vous le révèle, consiste pour les candidats ayant franchi les épreuves bac + 12, à tirer le plus de jus possible d’un citron. Celui qui a réussi à recueillir le maximum de jus et à faire bouffer la peau du citron désormais totalement déshydraté à son voisin de table de torture est engagé immédiatement (mais sans prime). Il y a une session de rattrapage avec un pamplemousse, mais on s’en fout.

Le second candidat idéal est recruté à la banque du sang, dans le département « prélèvements » (avec prime, les gens qui se trimballent avec des seringues et des aiguilles grosses comme des pieux, ça fait peur à tout le monde, même à un percepteur).

Un bruit circule que certains agents de l’état circuleraient dans les cimetières la  nuit pour repérer les vrais vampires, mais j’y crois à peine.

L’opération pour le ministère des finances, le fisc et ses agents (même pas secrets), consiste généralement à récupérer un maximum de fric chez les gens qui n’en ont pas tellement, pour en partie renflouer le trou que laissent les gens vraiment riches avec les impôts qu’ils ne payent pas, grâce à des ruses baptisées « niches fiscales » ou carrément, car c’est la guerre « bouclier fiscal ».

Sans parler de ce qu’ils truandent, ceux qui qu’ont les moyens d’avoir des conseillers financiers à la hauteur et de quoi arroser le presseur de citron qui éventuellement les surveille (mais éventuellement, et seulement de loin).

Le client idéal est le citoyen lambda, qui n’a pas de relations, pas trop d’argent finalement, un salaire moyen et des charges normales.

Dans un premier temps on va, pour mieux presser le citron, supprimer régulièrement à certaines charges le qualificatif « déductibles ». Bien fait pour vous si vous avez fait installer des panneaux solaires sur votre maison à l’époque où c’était « déductible » : vous n’aviez qu’à habiter en HLM, car la déduction d’impôts, comme le disait Coluche,  vous pouvez la tailler en pointe et… Restons polis. Régulièrement les avantages fiscaux sont supprimés, dans la plus grande discrétion.

Dans un deuxième temps, on va supprimer d’autres petits avantages. Des demies parts supplémentaires pour la mère divorcée qui a assumé ses 3 gosses toute seule (ou le père ne soyons pas sexistes), et qui malgré la pension alimentaire du père (ou de la mère), n’a jamais pu mettre un radis de côté (contrairement au père (ou à la mère), c’est statistiquement prouvé), ou d’autres demies parts supplémentaires qui étaient considérées à tort comme « dues », pour d’autres cas bien plus difficiles.

Comme la suppression de certains avantages se passe dans le plus grand silence, on peut légitimement se demander quelle portion de notre fric a servi à arroser la presse pour qu’elle se taise. Car pour faire taire la presse, il faut tout de même exagérer un peu sur l’arrosage et même rajouter de l’engrais. Je parle ici de la presse qui ferait mieux de la fermer et d’arrêter de poser des questions idiotes (« c’est votre première médaille d’or, heureux ? ») ou de harceler des malheureux dont l’enfant a été victime d’un tueur en série.

Après il reste une catégorie qui a « touché le jackpot » et survit avec des indemnités maladie, ou assedic ou autres. Pour l’instant le fisc ne touche pas à l’allocation adulte handicapé, mais ce n’est qu’un répit. Comme pour les allocations familiales d’ailleurs… C’est là que les agents secrets du fisc entrent en jeu pour ce qui s’appelle « le recouvrement »

Car quasi tous les limites indigents doivent des impôts qui ont traitreusement augmentés, sur l’année précédant leur malheur, le moment où ils se sont retrouvés en situation difficile dans la merde.

Donc ils n’ont pas l’argent nécessaire pour s’acquitter de leur dette. Et l’état qui gère si bien ses comptes est capable, via un de ses agents (toujours non secret) de leur déclarer qu’ils n’avaient qu’à prévoir et mettre de côté AVANT.

Quand il répond (l’état), car curieusement de nombreux courriers de demandes de facilités, d’exonération des 10 %, voire même de demandes de dégrèvements partiels s’égarent dans les méandres des couloirs de l’hôtel des impôts ou de la perception. Le labyrinthe du Minotaure a dû être construit par un agent du fisc crétois de l’époque, Dédale ayant eu honte de révéler son vrai travail…

Moralité, dans la série, je presse le citron jusqu’à la dernière goutte, le fisc, sans complexe et sans grâce, sensuel et sans férocité,  procède à une saisie arrêt sur les indemnités journalières que certains touchent sans pouvoir vivre normalement.

Théoriquement il devrait procéder à cette saisir arrêt sur le compte en banque, mais comme ce dernier est vide, il lui faut se rabattre sur la source. Quand elle sera tarie, ce sera le moment de pomper le sang des malheureux indigents, pour le revendre au tiers monde (avec TVA).

Si j’ai un petit conseil à vous donner : faites immédiatement procéder à l’analyse de votre groupe sanguin, si ce n’est pas déjà fait, photocopiez la carte de donneur qui vous sera remise, pour transmettre la photocopie au fisc quand il vous la demandera… Un jour.

Le fisc, c’est le truc qui survit à toutes les catastrophes, les chutes de civilisations, les éruptions volcaniques, et les épidémies… Même une guerre nucléaire ne pourrait pas éradiquer ce truc.

Je parie que le premier à revenir à Londres après la grande peste, était un receveur du « trésor » « public« …

La vie n’est qu’un long calvaire…

* Revoir : la cité de la peur

Facebook, copains d'avant, etc… : les sites supers pour la frime…

menteuse-copierJe ne sais pas pourquoi un jour de distraction, je me suis inscrite sur face de bouc, et aussi sur « copains d’avant ».

Pour Face de bouc je n’arrête pas de m’en demander l’utilité, pour « copains d’avant », j’avais envie tout de même de retrouver deux ou trois bonnes copines de classe, mais pas plus… (et réciproquement d’ailleurs, il n’y a pas de raisons)

Et puis j’ai oublié que j’avais un profil sur « copains d’avant », vous me connaissez, je suis d’une distraction pas possible quand je ne bosse pas, donc ça fait un petit moment que je suis très distraite…

Il n’y a pas très longtemps, je tombe tout à fait par hasard à la pharmacie de mon bled, sur Georges le mari de Dominique, une vieille copine avec qui j’ai passé mon bac et que j’ai revue après pendant pas mal de temps. Nos deux maris avaient bien sympathisé, et nous nous fréquentions un peu, avant de nous perdre de vue, en grande partie à cause du caractère de merde de ma vieille « copine ».

Evidemment, nous parlottons un bon moment et j’apprends donc que :

  • Las du caractère de merde de sa femme (Dominique), il s’est décidé à divorcer il y a 5 ans, et revis depuis. D’ailleurs, il a refait sa vie et se demande encore comment il a pu supporter sa femme pendant 25 ans.
  • Qu’aux dernières nouvelles elle irait bien. Toujours instit à Trappes, toujours un caractère de merde. Ils n’ont plus de contacts, les enfants étant bien grands et les histoires de pension réglées. Il n’a donc de nouvelles de loin en loin, que par ses enfants (un truc classique)
  • Quelques soucis avec l’aînée qui a l’âge de Pulchérie et ne trouve ni mec, ni travail vu qu’elle a hérité du caractère de sa mère,  et le garçon, le 3ème, qui ne veut rien foutre. (C’est un père aimant qui me le dit, donc je le crois). Seule la deuxième a mec et travail : elle travaille à la pharmacie de Carrouf et avec son copain, habite un petit studio à Rambouillet.
  • Pas de mariage, pas de petits enfants en vue.
  • La maison a été vendue, l’argent partagé…
  • Il habite avec sa copine à deux pas de chez moi, le monde est vraiment petit…
  • Bref, de l’ordinaire quoi, dans notre monde de fous…

C’est en rentrant que je me souviens de mon inscription « copains d’avant », j’y cherche Dominique, et je la trouve.

Merde alors, elle a pris un sacré coup de vieux. Et moi donc !!! Je suis sans illusions, moi aussi j’ai pris un coup de vieux ! Demain, je vais m’acheter un pot de crème radioactive suractivée à toutes les vitamines possibles et imaginables, pour calmer du temps l’irréparable outrage (c’est le moment où jamais, après il sera trop tard…)

Surprise, je constate qu’elle est prof de fac, qu’elle habite toujours sa maison, vu l’adresse. Je lui envoie un petit mot, sur face de bouc où je la trouve également, sans mentionner ma rencontre avec son ex.

Je sais c’est un peu sadique de ma part, mais après tout, je ne pouvais pas imaginer qu’elle irait aussi loin !

Elle me répond le surlendemain en me demandant des nouvelles, que je donne, non édulcorées et sans fioriture aucune. Enthousiasmée elle me balance sa vie toute contente de me retrouver (cherchez, vous trouverez).

  • Elle va HYYYYYYPER BIEN
  • Sa vie est un grand jardin parsemé de pétales de roses.
  • Avec Georges c’est toujours le grand amour, je n’ai vraiment pas eu de chance d’avoir divorcé deux fois…
  • Ils s’aiment comme au premier jour. (En fait là, elle ne ment pas, la première fois qu’ils se sont croisés dans les couloirs du lycée, ils s’étaient détestés spontanément)
  • Oui, elle est prof de fac, s’étant décidée un jour à passer l’agrégation, je n’étais pas au courant ?
  • Les enfants vont trèèèèèès bien !
  • L’aînée a une SUPER situation à EDF et est propriétaire d’un 10 pièces duplex à Versailles. Groooooossse situation, un mââââri adoraaaaable qui a aussi une grooooossse situation, elle est comblée en tant que mère de voir sa grande ainsi épanouie. Le mariage a été un grand mariage, célébré dans le château machin truc, il fallait au moins cela pour contenir tous les invités.
  • Grannnnnnd mariage !
  • La deuxième ? IDEMMMMMM ! Tout BAIGNNNNNNE ! Elle a une pharmacie à Neuilly (Georges m’avait précisé qu’elle était préparatrice en pharmacie, pas pharmacienne). Son copain a une groooossse situation aussi. Seul bémol, ils n’ont qu’un 5 pièces donnant sur le parc (je ne sais pas quel parc…).
  • Le garçon ? Ingénieur bien sûr, il a toujours été tellement douéééééé ! Groooooosse situation également. Il n’est pas encore propriétaire, mais cela ne saurait tarder…
  • La maison a bien changé depuis 15 ans que je ne suis pas venue lui rendre visite. Avec son amouuuuuuur de Georges, ils ont fait installer une salle de billard, un home cinéma. Elle ne s’emmerde plus avec le jardin, Georges lui paye un jardinier.
  • En plus elle a une femme de ménage.
  • Ah Georges, grooooosssse situation également, mais cela fait un moment, je dois me rappeler qu’il est VRP ce qu’il m’a confirmé sans honte aucune et pourquoi en avoir honte ?
  • Elle est bien triste de mes problèmes et se voir ne va pas être possible dans l’immédiat le temps que je l’oublie.
  • Car elle a une vie tellement trépidante, entre ses cours, leurs sorties, le coiffeur, le shopping, le théâtre, le cinéma, les enfants à voir et à recevoir, les réceptions que Georges et elle donnent à longueur de temps, qu’elle ne veut surtout pas que je constate que sa vie n’est pas mieux que la mienne sauf qu’elle a un travail assuré me faire de la peine à m’étaler son bonheur. Eventuellement elle essaiera de me caser dans quelques temps, pour un thé un mercredi après midi.
  • Mais : pas chez elle, le berger allemand est méchant (seul bémol vrai de sa vie à pétales de roses) et ne laisse entrer personne (contradictoire avec les nombreuses réceptions, mais bon, on ne va pas chipoter non plus…).
  • Au troquet machin, c’est ça. On paiera chacune son thé, elle ne veut pas me mettre mal à l’aise…
  • Que je vienne habillée normalement, quand elle sort avec de vieilles copines, elle ne met pas ses tailleurs Chanel.
  • Elle me recontacte elle essaiera de venir à mon enterrement
  • Elle n’a pas de fixe à me donner (la menteuse, je l’ai trouvée sur les pages blanches, avec sa nouvelle adresse), elle ne fonctionne qu’avec le portaaaaable mais ne donne pas le numéro à tout le monde, elle est trop débordéééééeeee !

J’étais éberluée et totalement estomaquée en lisant son message. Non seulement elle ment tellement que même sans avoir rencontré son ex mari, j’aurais eu des soupçons, mais elle se coupe de toutes les vieilles copines qui pourraient la recontacter et constater ses mensonges à la longue…

Pour la frime, pour la gloire, pour quoi en fait ?

Elle ne doit pas être un cas isolé. C’est pitoyable…

Le problème du virtuel (comme des réunions éventuelles d’anciens copains ou de ce que l’on peut raconter à un enterrement, à des gens que l’on ne voit jamais) c’est que l’on peut raconter ce que l’on veut.

C’est comme ceux qui changent d’identité en partant en vacances, et se privent ainsi de revoir des personnes avec lesquelles ils ont sympathisé et qui comme par hasard sont presque voisins, et obligés de découvrir un jour que non, ils ne sont pas avocat, médecins, chirurgien, etc…

La vie n’est qu’un long chemin parsemé de cailloux pétales de roses.

J'aime (pas) les pubs : Kinder Bueno…

kinder-bueno-copierEn règle générale, je déteste les pubs que je trouve très connes dans la majorité des cas. Rares sont celles qui me font sourire, ou me donnent l’envie de tester le produit.

L’arrivée des spots publicitaire me déclenche une envie immédiate d’aller direct aux toilettes…

Le kinder bueno n’échappe pas à la règle.

Il y a eu le footballeur célèbre qui demandait « vous savez qui je suis ? » à celle qui venait de prendre les dernières barres dans le distributeur (cela me hérisse le : vous savez qui je suis ?), le tennisman qui envoyait direct sa pièce dans le même distributeur, avec sa raquette (chiqué !!!)

Maintenant le même, se retrouve confronté, chez le boulanger puis chez lui, à l’emmerdeuse type qui prend le dernier kinder bueno.

Quand vous achetez un kinder bueno, c’est forcément le dernier. Le message est clair : c’est tellement bon que tout le monde se rue dessus.

A la boulangerie cela se passe mal, l’emmerdeuse type ne veut pas de viennoiserie, ni de sablés, généreusement proposés par la boulangère affolée (plus niaise tu meurs) qui sait bien que le tennisman veut le dernier kinder bueno.

Que l’emmerdeuse type prend, en proposant tout de même « on partage ? » au grand soulagement de la boulangère, dont le faciès hilare et niais vous donne envie de lui proposer un joint.

C’est bien connu, dans toutes les boutiques, les supérettes et autres, on voit plein de personnes en train de se partager le meilleur camembert, les yahourts qui rendent malpolis, la tablette du meilleur chocolat, et les kinder bueno (les derniers).

Le pauvre sportif ne sait pas que l’emmerdeuse type est sa nouvelle voisine de pallier, mais il ne va pas tarder à le savoir.

Alors qu’il est chez lui, et a sorti son kinder bueno (le dernier), on sonne à la porte et quand il ouvre, la voisine entre.

Il ne lui a pas proposé de rentrer, mais elle rentre quand même. Il ne lui demande pas ce qu’elle veut, il le sait, elle veut le dernier kinder bueno, et non pas des sablés ou du gâteau au chocolat entamé, qui trône sur la table d’une cuisine qui ressemble à un laboratoire.

Donc il lui donne le dernier kinder bueno contraint et forcé et généreusement elle propose « on partage ? ». On rêve tout debout…

Moi déjà la voisine ne franchit pas le seuil de ma porte. J’ai eu ainsi pendant des années, une voisine de pallier, qui sonnait régulièrement chez moi le soir, ne demandait jamais si elle dérangeait (elle dérangeait) et essayait vainement de rentrer, moi devant elle lui bloquant le passage.

Elle tentait bien de me passer sur le corps, mais je ne me suis jamais laissée faire, ce qui ne l’empêchait pas d’essayer de passer au moins la tête, ce qui m’exaspérait profondément. Quand je sonne chez les gens, s’ils ne m’invitent pas à rentrer (avec mon cubi) je reste sur le seuil c’est la moindre des politesses.

La requête était toujours la même : elle avait arrêté de fumer, mais n’en pouvait plus, et souhaitait que je la dépanne d’un paquet. La première fois j’avais cédé, mais je n’ai jamais revu mon paquet alors qu’il s’agissait d’un emprunt, et que cette femme était vraiment plus qu’à l’aise, en tous cas bien plus riche que moi, enfin, comme ce n’est pas une référence, on peut dire qu’elle était riche.

Donc par la suite, je la dépannais au compte goutte par 2 ou 3 cigarettes. 3 fois par semaine pendant 10 ans, ça fait… tout ça au moins…

Sauf que quand j’étais dans mon dernier kinder bueno paquet, je ne dépannais pas. Point final.

Et celui qui sonne, qui rentre malgré mon air aimable, et me prend mon dernier kinder bueno paquet de cigarettes, je lui pète un genou, il est prévenu.

Je pense que les publicitaires ont manqué là la réalisation d’un spot qui pourrait marquer, de publicités groupées.

Oui car on pourrait préciser qu’il lui a donné son dernier kinder bueno, parce qu’elle utilise le déodorant truc qui l’empêche de puer des dessous de bras, le shampoing machin qui fait les cheveux divins, et en plus le dentifrice schmol qui lui fait les dents blanches et l’haleine fraiche.

Même pô.

Dommage : un spot : 4 produits, ce serait une idée qu’elle est bonne en temps de crise. Mais non.

Même pô.

Ce mec est un crétin et la vie n’est qu’un long calvaire.

PS : pour ne pas mourir idiote, j’ai acheté UN kinder bueno, ce n’était pas le dernier, et comble de la déception, aucun bel homme ne s’est rué sur moi pour m’en réclamer la moitié et me violer.
C’est du chocolat quoi. Pas de quoi casser 3 pattes à un canard ou remonter le moral d’un sans emploi…

Ce post n’est bien entendu PAS sponsorisé… (si vous aviez des doutes…)

La diffusion des séries américaines sur nos chaînes…

200405784-001Je me suis prise d’une passion perverse (j’ai beaucoup de passions perverses) pour les séries américaines. A quoi le chômage peut mener. Faut dire que pour les séries françaises à part RIS Police Scientifique, je n’ai pas trouvé grand chose de valable.

Ma première passion c’est Dr House. Il devrait être interdit d’avoir un charme pareil pour le gaspiller avec un aussi sale caractère. Même quand il boîte il est beau et ça tombe bien : il boîte tout le temps. En plus c’est un génie, et, voulu par le scénariste, le Sherlock Holmes de la médecine (avec lequel il partage pas mal de points communs). Quelle femme ne rêverait pas un court instant de séduire House avec un plus foutu caractère que le sien (ce qui lui couperait la chique) et un génie égal, même dans un autre domaine ? En plus on apprend l’existence de plein de maladies et on se tâte les ganglions à la fin de chaque épisode. On devient calé d’ailleurs : le traducteur s’est trompé et a confondu « hématies » avec « hématocrite ». Et pan ! Sherlock ou pas, de temps à autre un patient meurt : faut que ça reste crédible.

Du coup je me fade aussi NCIS, les Experts Miami (ou autres),  NY Unité spéciale, etc… (soit les séries bien meurtrières) et bien entendu Bones, le top du top.

Après House, c’est mon héroïne préférée, qui ramène tout aux cadavres avec une prédilection pour leurs nonosses qui lui parlent tellement qu’elle arrive à résoudre toutes les énigmes. J’adore aussi sa façon de juger un homme d’après sa musculature : elle le dissèquerait presque pour être certaine de ne pas se tromper (d’homme). C’est la femme fatale qui inspecte l’intégralité d’une fosse commune ou qui donne un visage à un squelette de 12 000 ans, avec un brushing toujours parfait, en se demandant quand elle aura le temps d’identifier les 150 000 échantillons d’os qui l’attendent dans l’arrière boutique en faisant des puzzles parfois, les WE et jours fériés. Là encore, j’admire.

Mais j’ai remarqué une chose par rapport aux gentillettes séries d’il y a encore 10 ou 15 ans : le débarquement en force des médecins légistes (même dans la série française), et surtout l’étalage de cadavres dans des états pas possibles sur des tables d’autopsies. Ceci dans toutes les séries, les premières visions d’horreur ayant lieu au moment où un passant qui du coup va être ravi d’être allé aux champignons, voit le cadavre. Arrive le médecin légiste avec son appareil photo et son thermomètre à foie pour dater l’heure et le jour du décès (parfois…)

Jadis on voyait le dit médecin lire son rapport aux autorités, le cadavre planqué sous un drap. Là, on ne nous cache absolument rien (sauf une certaine région chez les hommes, au niveau de la feuille de vigne).

Il y a les crâmés, les putréfiés dans l’eau depuis un bon bout de temps, les enterrés vivants il y a 15 ans, les momifiés, les coupés en morceaux, les squelettes avec encore quelques bouts de chair (marrons), les corbeaux qui se délectent d’un pendu (suicide ou pas ?), le malheureux tombé du 16ème étage dont les avants bras brisés précisent qu’il a essayé d’amortir la chute (et ne s’est donc pas suicidé)  j’en passe et des horreurs meilleures.

Cadavres dont on ne nous épargne pas la vision, sur lesquels tout le monde se penche souvent sans masque, sans haut le coeur apparent, alors que le médecin légiste se frotte les mains, en exhibant (sans gant ou si peu) une main arrachée facilement grâce à la putréfaction, affirmant avec certitude « femme, 1 m70 environ, couturière ».

Il y a des cas où l’on fait bouillir la tête pour récupérer le crâne au plus vite (Miami), d’autres où après avoir pris les clichés utiles on donne les morceaux en pâture à des vers pour nettoyer le squelette plus vite. Il y a le spécialiste des insectes mangeurs de cadavres, celui qui traque le cheveu dans l’estomac de la victime empoisonné par un gâteau fait par une femme aimante dont on isole immédiatement l’ADN, bref, c’est passionnant, et ça renvoie direct « urgences » au rayon « pour enfants ».

J’ajoute qu’à l’âge de 30 ans, à la première vision du corps à moitié décomposé (surtout la tête, ce sourire mortel est horrible), j’aurais changé de chaîne… Maintenant il y en a tellement partout, dans toutes les séries, que l’on s’est grandement habitués. Et je trouve la mention « déconseillé aux moins de 10 ans » plus que soft. Sûr qu’un gosse de 11 ans peut regarder sans être traumatisé. A mon époque préhistorique, c’était « interdit aux moins de 15 ans » (ou 16, ou 18), les parents prenant leurs responsabilités et nous refusant généralement le visionnage de l’horreur absolue (parfois un baiser trop torride pouvait justifier l’interdiction, alors le sadique cannibale violant ses cadavres  après les avoir enterrés 3 semaines, je ne vous raconte même pas, ça n’existait pas).

Ceci pour dire que la banalisation de la mort vue vraiment en direct va vraiment bien avec notre époque ou tout va mal : bien au chaud sur le canapé même au chômage, on se dit qu’on a de la chance d’être toujours vivant et à mon sens (mais j’ai mauvais esprit), ce n’est pas pour rien… Peut-être que tout n’est pas bien ciblé, car perso, quand je regarde la magnifique photo de mon illustration, j’ai comme un malaise et je ne suis certainement pas la seule…

J’admire donc ces séries assez gores qui arrivent à nous passionner malgré tout car l’enquête se tient généralement très bien, et surtout l’intelligence des chaînes françaises qui nous programment les épisodes.

Dans le désordre

Farpaitement. Quand il y a deux épisodes qui se suivent n’imaginez pas qu’ils vont vous les passer à la suite, comme prévu à l’origine : ce serait trop facile. La deuxième partie, vous la verrez dans 3 semaines, quand vous aurez oublié l’intrigue de la première, bien fait pour vous.

Idem avec les disparus. Parfois en effet un coéquipier d’une célèbre équipe d’une célèbre série se fait descendre (il faut que cela reste vraisemblable) et tous les flics traquent naturellement le tueur et finissent par l’avoir. Et puis c’est la résurrection du mort 3 semaines après croyez-vous, car le voilà à nouveau. Vous attendez l’explication : en fait il n’était pas mort, c’était un coup monté du FBI. Pas du tout : vous avez autant d’intuition qu’une courgette. C’est TF1 ou M6 qui a décidé de vous programmer 2 épisodes de la saison 2 après 2 épisodes de la saison 6.

ON décide pour vous ce que vous pouvez regarder ou non. Quand on regarde Bones, c’est que l’on n’a pas franchement envie qu’une censure typiquement française décide à votre place ce que vous pouvez ou non voir… Mais si. ON a décidé au départ de vous épargner le premier épisode de Dr House. Devant le DVD on se demande pourquoi…

House retrouve l’usage de sa jambe pendant quelques épisodes, passés au mauvais moment (je le sais, j’ai acheté les DVD, là c’est dans l’ordre, hé hé), puis boîte à nouveau, puis refait un jogging. Il n’arrête pas de changer d’équipe, faut suivre. Seule solution si vous n’avez pas les DVD comme moi : aller voir sur internet, vous apprendrez que vous allez visionner « saison 4 épisode 13/24 puis 12/24 ??? et après saison 2 épisode 3/24)

Bones a un collègue étudiant fort brillant qui  se fait serial killer, certain de connaître toutes les ficelles. Il se fait prendre évidemment et file en tôle (normal). On va le voir en tôle pour lui demander de l’aide pour une ou deux enquêtes et puis paf ! il est à nouveau derrière son microscope à dépister pasteurella pestis. C’est normal c’est la saison d’avant, et non une grâce du gouverneur toujours très attendue dans les films américains.

Bref, on aime ou on n’aime pas ce genre de séries, ça occupe ou pas correctement une soirée (2 jours après généralement, on a oublié les épisodes, quand ce n’est pas le lendemain matin), mais la moindre des choses, c’est qu’on nous passe les épisodes dans l’ordre.

Imaginez un peu une série sur l’histoire de France, où l’on nous passerait Jeanne d’Arc avant Philippe le Bel, François premier après Napoléon, et l’invasion romaine juste après…

Faites moi penser à vous causer des programmes d’histoire de mes derniers neveux et nièces quand ils étaient encore en primaire et que je les faisais réviser, pour leur plus grande joie, pendant les vacances d’été…

Appelez moi conne aussi, pendant que vous y êtes… (à consommer avec modération)

Ben non, je ne m’adresse pas à mon lectorat.
Manquerait plus que cela…

Non, là j’ai piqué un coup de sang contre le dernier couple de personnes âgées, qui habite l’escalier d’en face (un hall, deux escaliers)  (sinon j’en ai encore dans mon escalier à moi, heureusement charmants maintenant que le vieux con est parti en maison de retraite).

Le monsieur s’est cassé salement le pied sur la neige fondue, tassée, regelée, et ne peut donc plus se déplacer pour aller faire les courses

Depuis la neige de novembre, le couple se fait livrer  ou au pire, fait appel à ses enfants le WE. SAUF…

Sauf pour le vin (à consommer avec modération).

Ils ont 85 ans tous les deux, et on va les emmerder avec ce qu’ils boivent… En maison de retraite vous pouvez toujours vous asseoir sur votre coup de rouge (à consommer avec modération) avec le claquos de la mort qui tue, même à 99 ans, cela révoltait tante Hortense (« avec ce qu’il me reste à vivre »…). Adieu pour elle, le rhum dans le thé (à consommer avec modération) et ses deux verres de vin quotidiens (à consommer avec modération). T’en foutrais moi de la santé quand tu as 99 ans… Sauf que tante Hortense était du genre à remettre vertement les infirmières à leur place quand elle descendait prendre son thé avec son petit flacon de rhum (importé illégalement par maman) (à consommer avec modération), et qu’elle se gardait son claquos pour le manger dans sa chambre en buvant son verre de bordeau (importé idem) (à consommer avec modération).

Enfin bref, j’avais croisé un jour le monsieur chez le petit arabe du secteur, qui achetait pour sa femme et lui, un cubi de vin rosé de 5 litres (à consommer avec modération), pour leur petite semaine.

La ligue de la tempérance, inutile de me dire qu’à deux 5 litres par semaine c’est beaucoup trop (ou pas) et à consommer avec modération. A leur âge ils font ce qu’ils veulent et des galipettes après un petit coup de trop s’ils le peuvent encore (ce que je leur souhaite ne leur souhaite plus)

Du coup, petite question « Madame Dabra, vous qui allez chez le petit arabe régulièrement apparemment » (oui je vais chez le petit arabe 2 fois par semaine pour des bricoles, mais comme beaucoup dans le coin, je l’aide à vivre, il nous est précieux… Et lui-même se dénomme « le petit arabe de la rue de la gare », quand il se présente, alors ne venez pas me chercher des poux dans la tête) – « pourrais-je vous demander de nous ramener une fois par semaine un cubi de vin rosé ? (à consommer avec modération) ».

Pourquoi pas ? Je n’ai que cela à faire d’aider mon prochain et j’ai toujours prôné l’entraide entre voisins.

Donc depuis la chute de novembre je leur ramène (discrètement attention !) leur cubi de 5 litres de rosé (à consommer avec modération) pour la semaine. Qu’ils me paient cubi rubis sur l’ongle. Cela me fait mon petit apport en « liquide » (hi hi, je m’admire au passage pour ce jeu de mot follement hilarant…) sans passer par la case « banque » et sans toucher 20 000 F (je sais, ça date).

Sauf que mardi soir, il n’y avait plus de leur vin favori et que j’ai pris une autre marque, toujours en 5 litres… (à consommer avec modération)

20 H, je regarde « scènes de ménage » et on sonne à ma porte. C’est l’épouse du pied cassé, une bouteille et un verre à la main.

  • « Madame Dabra, regardez ce que VOUS nous avez acheté »
  • « Théoriquement c’est du rosé (à consommer avec modération), mais vous ne le trouvez pas un peu foncé.? » (effectivement, et je loupe des engueulades certainement hilarantes)
  • « Et vous ne le trouvez pas trouble ce vin à consommer avec modération.? » (effectivement également, il est trouble, et moi je suis troublée, car, mauvaise habitude, j’essaye d’entendre ce qui sort du poste, mine de rien)
  • « Goutez ! »
  • Je goûte. C’est du rosé, correct, trouble peut-être et un peu foncé, mais pas de quoi cracher d’horreur sur le paillasson !
  • « Nous sommes certains qu‘ILS ont mélangé du rouge et du blanc pour faite cette mixture infâme ! » (allons bon, ILS sont partout ! Mais effectivement le rosé a une drôle de tronche).
  • « Madame Dabra, merci de nous rendre nos 12 euros, ce vin n’est pas du tout conforme à NOS ACCORDS… »
  • Je fais « glups ». Normalement je suis polie. Elle va me sortir un « Grenelle » du bâtiment B6, je le sens bien, et automatiquement je vais contester…
  • « Heu… » (lui rembourser ses 12 euros, hors de question)
  • « Ne discutez pas, nous nous sommes faits avoir » (et moi donc).

Je réfléchis 1/4 de seconde. Le rosé (à consommer avec modération) est correct même si pas aussi clair qu’il le devrait. Je lui demande donc, de me rapporter le cubi pour aller négocier avec le petit arabe charmant, qui ne fait jamais d’histoires quand on peut lui prouver que ce n’était pas bon.

  • « Ah bah ça ce n’est pas possible, nous étions tellement dégoutés mon mari et moi que nous avons tout versé dans l’évier« .

Alors son fric elle s’est assise dessus non sans faire un scandaleJe leur fais leurs petites courses régulièrement, LE PRODUCTEUR SE FOUT D’EUX, et C’EST DE MA FAUTE ! Genre j’ai pissé dans le cubi pour troubler le vin (à consommer avec modération) (sauf que le cubi était scellé…)

Et qu’ils ne viennent plus me demander de leur ramener une botte de radis, une batavia, des cerises et 2 boîtes de maquereaux au vin blanc de chez Champion (ça s’appelle toujours comme ça) comme en juin dernier quand il s’était foulé la cheville… Sans parler du reste, parce que je leur semble tout à fait valide pour déneiger leur voiture en cas de besoin (peuvent crever maintenant).

Parce que les jeunes qui se croient tout permis, qui sont mal élevés, et gnagnagna, ça va bien 2 minutes, mais certains du 3ème âge sont gonflants grave, eux ils n’ont pas fait 14/18, ça se voit tout de suite… Ca va de madame Vampire qui te décollait sous le nez avec l’ascenseur comme si elle ne t’avait pas vu, au vieux d’en dessous qui voulait tout faire sauter et  pourrissait la vie de toute la cage d’escalier avec sa TV à fond, et maintenant les ceusses qui veulent que je perdre mon fric à leur acheter du vin qu’ils apprécieront ou pas, et que je devrais donc payer de ma poche si c’est l’option ou pas

Et quand je lui ai dit « appelez moi conne aussi pendant que vous y êtes« , elle s’est redressée, outrée.

Ah ces jeunes !!! (c’était moi !)

La vie n’est qu’un long calvaire…

PS : pour le « à consommer avec modération« , je tiens à vous préciser que j’ai rédigé cet article en écoutant d’une oreille distraite « un diner presque parfait » et que si l’andouille de commentateur (qui mérite son post exclusif) n’a pas répété cette phrase au moins 15 fois, c’est que j’ai perdu la tête.

Je veux bien que des lois obligent à rappeler que l’alcool est dangereux pour la santé et à consommer avec modération, qu’il faut manger 5 fruits et légumes par jour, faire de l’exercice, éviter le gras, le sucre, le tabac, les excès de vitesse, et j’en passe, mais qu’on nous le rabâche à longueur d’émission, ça me saoule sans modération.!!!

Des cons débiles, infantiles et stupides, voilà ce que nous sommes sans doute, pour le petit écran… (et le législateur, qui ne s’est jamais regardé dans une glace)…

Enervée moi ? Jamais. Juste un peu agacée…