Je rêve tout debout ou quoi ?

CE JOUR là, 27 octobre 2008, j’avais reçu un mail m’avertissant qu’une jeune blogueuse reproduisait mes articles. Je partais bosser (un CDD de 6 mois) et j’ai laissé pisser jusqu’au soir…

Les commentateurs ont fait forum, et se sont bien marrés en mon absence (les rats…)

Je pense qu’en rééditant cet article AVEC les commentaires, vous pourrez constater que Sieur MARCUS avait un don de voyance qu’il ignorait… Et Dame Louisiane déjà de son mordant…

A relire plusieurs années après c’est à mourir de rire…

Ne cherchez pas le lien, le blog a été supprimé… (ou alors on m’aurait menti)

Donc, 27 octobre 2008 : J’ai reçu un gentil message perso, qui me renvoie à l’adresse suivante.

24punky24.skyblog.com

Je vous laisse seuls juges…

EDIT DU SOIR : finalement cette histoire nous aura fait bien rire ! Je ne pense pas que c’était le but recherchée par punky (il y a des comiques qui s’ignorent). A demain pour autre chose !

EDIT DU SOIR DU 28 : suite à mes échanges perso avec Louisiane et ce que j’ai pu lire chez la petite punky, je suis allée pousser ma gueulante chez skyblog… Voyons si ma Méchante aura raison…

Ma méchante a eu tort sur ce coup là, mais de lire que j’ai demandé à Marcus ce qu’était un DSK a failli me faire mourir de rire… Aujourd’hui… Il a de plus persisté et signé en citant Anne Saint Clair…

La vie n’est pas toujours un long calvaire…

PS : le blog a été supprimé suite aux plaintes de mes lecteurs et de moi-même, vous n’aurez donc pas l’occasion de lire mes articles copiés/collés. Ce sont les commentaires qui sont amusants…

Nos petits seins et nous…

SeinsN’étant pas flanquée ornée d’une grosse poitrine (mon rêve donc), je ne peux que vous raconter la saga des petits seins.

  • Maman nous a prévenues, à partir d’un certain âge : normalement ça doit pousser.
  • Un beau matin on découvre une bosse toute petite et anormale dans notre poitrine désespérément plate.
  • Maman est formelle, ce n’est pas une tumeur, c’est la glande mammaire qui s’affole enfin.
  • On est ravie et on les regarde pousser.
  • Même en marchant
  • Surtout en marchant.
  • Au risque de se manger un lampadaire (vécu).
  • Cela s’arrondit, on regarde dans la glace tous les soirs.
  • Et tous les matins.
  • Si on peut, on admire aussi le midi…
  • Le vieil arrière grand-oncle nous pince les fesses un beau dimanche en précisant que « cela s’arrondit joliment tout ça ».
  • Vieux cochon ! On veut bien avoir des seins mais on garde sa dignité !
  • L’achat du premier soutien gorge est un jour grandiose
  • L’achat du deuxième, le premier étant devenu trop petit, aussi, comme Félicie
  • Mais pour le troisième c’est la même taille que le pour le deuxième
  • Désespoir, on a les seins de maman
  • Des oeufs sur le plat…
  • Maman nous rassure : elle a allaité ses 4 enfants sans compléments..
  • On s’en tape, on voulait la poitrine de la mère de papa qui avait eu besoin de compléments.
  • Papa déclare que le principal du sein est de remplir le creux de la main d’un honnête homme.
  • On le regarde d’un drôle d’air, parce que notre père, ce n’est pas un homme…
  • On fait avec (pas le choix), en renonçant à avoir ce joli creux entre seins qui fait la vedette de certains décolletés.
  • Un beau jour on s’aperçoit qu’on peut plaire avec des petits seins
  • D’ailleurs Jane Birkin est une bombe…
  • On fait un gosse.
  • A J + 28 jour après la conception, on se réveille un beau matin avec une poitrine digne de Gina Lollobrigida (je sais, je date, mais j’aime le nom tout à fait raccord avec le thème…)
  • Albert est ra-vi
  • Il a tort, car désormais c’est peut-être plus joli à regarder, mais il n’a plus le droit d’y toucher.
  • On s’achète malgré tout enfin un bonnet C avec un sens interdit dessus, mais c’est un bonnet C.
  • On chie sa pastèque
  • 3 jours après, on éprouve la curieuse sensation qu’un sadique est en train de nous couler du béton dans les seins.
  • On pose même le menton dessus alors que bébé hésite à tétouiller.
  • Ca va exploser
  • Albert n’a toujours pas le droit d’y toucher. On s’équipe anti-fuite, anti tout, on arrive à faire comprendre le mode d’emploi à bébé.
  • Bébé tête une main crispée sur l’objet du désir d’Albert, en glissant lui semble-t-il, un regard ironique « toi tu n’as pas le droit gnagnagna ».
  • Faut sevrer bébé.
  • La poitrine va fondre.
  • Injustice suprême, elle ne fond pas de la même façon pour les grosses ou les petites poitrines. Les petites poitrines gardent tout de même un petit plus, et les plus grosses poitrines commencent à tomber, ce qui nous console.
  • Re-grossesse, Albert est habitué au sens interdit et on se fait une raison : on rachètera du bonnet B dans plusieurs mois.
  • Le temps passe.
  • On prévient ses filles : elles peuvent tenir de nous, « mais regardez, Jane Birkin qui en avait encore moins que moi, était une bombe »
  • Elles s’en tapent, elles veulent les seins de leur grand-mère paternelle (furoncle un jour, furoncle toujours)
  • Un jour un hurluberlu vous déclare que vous avez « des petits seins sympas ».
  • Ils sont sympas, ils ne tombent pas, le test du crayon est toujours positif.
  • D’un autre côté, il n’y a pas grand chose qui puisse tomber en retenant le crayon…
  • On se dit qu’enfin, 40 ans après la première poussée, on va récolter les bienfaits de nos petits seins.
  • Sur notre lit de mort nous ferons tout de même le voeux de nous réincarner en une femme qui aura une poitrine qui fait baver, les yeux mauves, un visage divin et pas de poils aux jambes.
  • On peut toujours rêver…

La vie n’est qu’un long calvaire et le chromosome aléatoire

C'est pratique les textos…

femme-incredule-copier-2Je n’envoie quasi jamais de textos ou de SMS, et j’en reçois très très peu.

Je fais comme si FAUTSYFAIRE ne me tannait pas tous les deux jours pour que je prenne un forfait mensuel, au lieu d’accumuler mois après mois, du crédit avec des coupons recharge…

Crédit dont je ne préfère même plus évoquer la perte, celle-ci me donnant toujours de l’urticaire (géant).

L’avant dernière fois à l’exception de FAUTSYFAIRE  c’était des voeux du nouvel an et j’avais mis 2 jours à savoir qui me l’avait envoyé, la dernière fois c’était un mec qui se trompait de personne.

Il se trompe souvent d’ailleurs, c’est toujours le même, qui n’a pas dû mémoriser le n° de sa copine et le fait donc manuellement. Il doit y avoir un chiffre d’écart, d’où le fait que je l’ai régulièrement en direct :

  • Allo Linda ?
  • Non ce n’est pas Linda
  • Et comment que ça ce fait que ça soit pas Linda ?
  • Parce que vous avez fait une erreur de numéro.

Ca s’arrête là, mais Linda reçoit aussi des textos et je suis ravie d’apprendre que : (je vous épargne l’orthographe d’origine, parfois j’ai du mal à comprendre)

  • Ils doivent se retrouver au kebab à 19 H
  • Que demain elle va marcher les jambes entre parenthèses parce qu’il a une trique d’enfer
  • Que le père l’a privé de sortie et que du coup, ils ne pourront se retrouver qu’à minuit dans le jardin du voisin (duquel, je ne sais pas, mais j’imagine la scène)
  • Que la Marie couche bien avec  le Bernard
  • Etc…

J’efface le texto sans signaler à son expéditeur qu’il s’est trompé de personne : il n’a qu’à faire attention, chacun ses merdes.

Parfois on se demande si la personne qui a écrit a toute sa tête, ou l’avait quand elle a rédigé le message.

Exemple, une amie à moi qui a rompu depuis 18 mois, et dont l’ex lui envoie régulièrement un petit mot, histoire qu’elle ne l’oublie pas. Généralement elle se creuse un peu les méninges pour savoir qui est l’expédireur, dans la mesure où elle l’a effacé de son répertoire…

Il persiste et signe, même si elle ne répond jamais…

  • Bises (façon brève)
  • A bientôt (au secours ! heureusement que j’ai déménagé)
  • Un petit coucou (toujours bref).

Le top c’est le message reçu le 10 avril 2011, collector celui-là, j’espère qu’elle va le garder.

  • Bonjour et bonne année (j’ai bien dit le 10 avril)
    Je souhaiterais avoir des nouvelles de toi même si j’imagine que tu n’as aucune envie d’en avoir de moi (bien vu !)
    Mais tu fais partie des personnes pour qui j’ai de l’estime, et en plus tu sens bon (éclat de rire)
    J’espère que vous êtes heureux et gnagnagna…

La question se pose : avait-il toute sa tête ? Parce que si on se demande si on ne va pas légaliser le cannabis, la moquette est en vente libre, le rotin aussi, ainsi que l’alcool et certains trucs à la codéine…

C’est pratique les textos. Lui se défoule de sa mauvaise conscience, elle en pleure de rire. Et là on peut garder un souvenir, une preuve !

Parce qu’on ne peut pas toujours pleurer de chagrin…

Même si la vie n’est qu’un long calvaire…

Effets indésirables…

NoticeJe vous avais signalé il y a déjà quelques temps (deux ans environ, comme le temps passe),  l’existence d’une prescription d’Acromion en 2010 qui m’avait laissée de marbre…

De manière mensongère (oh si peu), j’avais laissé entendre que je prenais mon comprimé (un antihistaminique) de manière régulière tous les soirs. Comme en fait à la Grande Motte, toute allergie avait cessé, le médoc en question pfuit !

J’ai dû le prendre pendant 10 jours, à tout casser, ne notant comme effet secondaire qu’une somnolence réelle, donc je le prenais le soir.

J’avais rangé les boites scrupuleusement à mon retour de vacances,  en notant la date de péremption, et puis basta, je me suis dis que j’allais jouer ma Delphine ! (un comprimé : berk !)

En 2011,  le 1er mars, mes allergies me reprennent de plus belle. Outre le poil de Diabolos que j’incriminais (pauvre petit père), j’étais certaine qu’il y avait déjà des petits pollen dans l’air.

Be réveillant le 1er bars avec le dez totalement bouché, j’ai ressorti ba boîte entabée (date de péremption valide), et ses consoeurs, pour be traiter à nouveau.

Les 3 premiers jours, rien à redire, mon nez était normal, mes yeux aussi. Bon d’accord, il y avait la somnolence toujours, mais on peut bien somnoler à 21 H 30.

Et puis tout à coup, j’avais l’impression de déraper. Je me sentais nauséeuse, à côté de la plaque, et surtout, surtout, je me suis mise à avoir des vertiges à n’en plus finir. Jusqu’à ce soir du 6 mars 2011, où cela m’a vraiment inquiétée.

J’avais en effet l’impression d’avoir une cuite monumentale tout à coup…

Me voici en lecture des notices, sans trouver quoi que ce soit de suspect…

Et me voici donc en train de regarder d’un oeil torve ma boîte d’antihistaminique, et de partir telle Sherlock Holmes, en enquête sur le net (ce qu’Acromion déteste…).

Pour découvrir les effets indésirables de ce cachet de merde :

  • Possibilité de troubles digestifs, bouche sèche, vertiges importants (ah, c’était donc bien cela…)
  • Exceptionnellement ont été décrits des cas de réaction allergiques à type de réactions cutanée et d’oedème de Quincke (pour un anti allergique, vous avouerez que c’est le pompon !)
  • De rares cas de somnolence ont été rapportés chez certains sujets sensibles, apparaissant dès le début du traitement (et le rare cas, c’est toujours moi).

Poursuivant un peu mes investigations, j’apprends avec consternation que le médicament  a été retiré du marché le 4 mars 2011. Peu de temps après ma décision d’en prendre, n’ayant pas trop le choix…

Rien à redire concernant le médecin et le pharmacien, vu la date de retrait du marché juteux de la pharmacie et la prescription datant de 2010…

De toutes manières un truc qui me refile des vertiges, il est hors de question que je le prenne, même s’il est toujours en vente, donc pour l’instant, je gère (mal) mes allergies au coup par coup…

Maintenant je vais systématiquement voir sur Internet ce qu’on nous cache…

Je vois donc arriver le printemps avec bonheur mais quelques doutes également… Parce que les allergies vont reprendre, et que je ne suis pas sortie de l’auberge…

La vie n’est qu’un long calvaire…

Ps : vous l’aurez peut-être compris, mais je suis en train de trier mes médocs, et j’ai retrouvé UNE boite de cette saleté ! Y’a pas de doutes, c’est le printemps qui approche…

Atchoum !

Si Courteline n'était pas mort… (part 1)

CourtelineJe crois qu’il aurait pu faire ses choux gras, avec mes mésaventures avec :

La poste
Les impôts

Le pompon revenant aux impôts, qui, s’arrangeant de l’incompétence de plus en plus notoire de la poste (pardon, la banque postale) essayent de me rendre folle.

J’en suis limite à me demander si je ne vais pas faire comme Pulchérie qui quand elle s’énerve peut bouffer un morceau de papier, m’immoler par le feu ne me tentant pas du tout.

Je ne sais plus quoi faire.

Je vous raconte (accrochez-vous !)

  • 1995 : j’emménage dans mon toujours chez moi.
  • Je zappe complètement taxe foncière et taxe d’habitation car pendant 4 ans, j’ai vécu chez mes parents.
  • Un beau jour je reçois une lettre recommandée AR. Maintenant, les impôts ne vous en envoient plus, par mesure d’économie parait-il…
  • Cette lettre me réclame les taxes sus mentionnées, et là le facteur a su me trouver parce que c’est un recommandé, mais il a du chercher car :
  • Mon adresse est incomplète.
  • Il me faudra 5 ans pour avoir enfin une adresse complète. Il m’en avait fallu 3 pour retrouver chez eux (les impôts), mon nom patronymique.
  • FIN DE L’ACTE UN !
  • 2002 j’ai la bonne idée de me remarier avec Charles Hubert (on n’a pas idée de se remarier aussi…)
  • Du coup, après réception de notre déclaration commune pour cette année là, ils m’attribuent désormais le nom de Charles Hubert pour tout ce que je dois, y compris la taxe foncière.
  • Chose étrange car ma mère reçoit bien sa taxe foncière à son nom patronymique et non pas celui de Jean Poirotte, la maison de mes parents étant un héritage de ma mère.
  • 2005 : j’ai la bonne idée de divorcer de Charles Hubert.
  • Suite à nos déclarations séparées de 2005, les impôts continuent toujours à m’écrire sous son nom.
  • En 2007, je me déplace, livret de famille à la main, pour signaler une fois de plus, que le divorce a été prononcé le, et que j’ai repris mon nom patronymique
  • Ils ont besoin du jugement de divorce.
  • Sauf qu’un juge et un ex mari peuvent autoriser une femme à garder le nom de son ex mari, mais qu’un juge n’a pas à autoriser une femme à reprendre son nom patronymique. Rien à ce sujet n’est donc mentionné dans le jugement de divorce…
  • Sauf que oui j’ai raison, mais que le chef du service des Impôts de Rambouillet, lui, exige le jugement de divorce.
  • Il finit par venir, à la demande de la dame devant laquelle je commence légèrement à m’énerver. IL n’a pas à être plus royaliste que le roi, la loi c’est la loi et c’est comme ça.
  • Comme je lui souffle un peu dans les poumons (hélas je n’ai pas mangé d’ail), il finit par reconnaitre qu’il y aurait légèrement de l’abus de sa part mais qu’en fait, il veut toujours les jugements de divorce pour se couvrir.
  • Puis il cède, et demande à la dame devant laquelle j’avais commencé à m’énerver légèrement, de modifier mon nom. Un deux clics : pas de problème.
  • Je repars toujours légèrement énervée, en notant que la prochaine fois que j’ai à me déplacer chez eux, je dois manger de l’ail AVANT !
  • FIN DE L’ACTE DEUX.

L’ACTE TROIS, c’est la prochaine fois, écrire tout cela est très mauvais pour ma tension…

La vie n’est qu’un long calvaire…

Ma grand-mère maternelle : Mrs Morgan

Charuel_HuguetteJe vous ai déjà présenté la maman de Jean Poirotte.

Je me dois de vous présenter un peu ma famille pour continuer mes chroniques d’une vie ordinaire (ah vous z’aviez zappé ?) correctement (sinon vous ne comprendrez rien, car je suis née dans une famille très originale, comme tout le monde). Si elles ne vous intéressent pas (mes chroniques), vous pouvez toujours aller voir ailleurs, Continuer la lecture de « Ma grand-mère maternelle : Mrs Morgan »

Quelques remarques qui font plaisir…

Les_grandes_d_cisions_53273203Il y a des petites phrases comme ça, ou petites remarques, ou réflexions soi-disant anodines, ou réflexions tout court, qui font toujours plaisir :

  • Oh t’as un bouton sur le nez : merde, j’avais pas vu dis-donc ! faut dire que je n’ai pas de miroir chez moi… Je peux te piquer le tien ?

  • Toi tu as mal dormi ! je sais que j’ai mal dormi, je suis la meilleure placée pour le savoir, est-il nécessaire de me faire remarquer que ça se voit ?

  • Tu as mauvaise mine : tu as vu ta tronche ? Sauf que moi je suis polie, je ne te dis rien (généralement l’autre est vexé ce qui est un comble)

  • Tu as remarqué que ton pot d’échappement fait du bruit ? non, je suis sourde, merci de me le signaler

  • Tu devrais te coiffer autrement : ah bon ? En pétard explosé comme toi, avec la couleur façon tranche napolitaine ? Queue de vache tu préfères peut-être ?

  • Cette veste est immonde et ne te va pas du tout : je t’ai déjà dit que je te déteste en vert Irlande ? non ? Ah bah c’était le moment ou jamais…

  • Tu vas manger tout ça ? : et toi ? avec tes trois big mac + ta glace et ta grosse portion de frites tu crois que tu fais mieux que moi avec mon jambon coquillettes ?

  • La vache qui rigole c’est ce qu’on fait de pire en matière de fromage : et ton jambon recomposé tu crois qu’il est excellent pour la santé ?

  • Je me fais du souci pour toi : moi ça m’arrive aussi de me faire du souci pour toi, mais je me le garde pour ne pas t’en rajouter une couche !

  • Tu devrais t’habiller autrement : je fais ce que je veux

  • Tu manques d’humour : non je ne manque pas d’humour, mais le foutage de gueule systématique, j’ai arrêté en quittant la terminale moi !

  • Si tu veux mon avis… : NON MERCI ! (forcément, ça va être désagréable…)

  • Ma belle soeur est restée sur la table pour une simple appendicite : c’est gentil de me remonter le moral avant ma césarienne !

  • Tu consulte le docteur Acromion ? Tu es folle, il est nul : ah bon ? Moi je ne trouve pas, il me convient parfaitement et tu as fait médecine pour juger un médecin ?

  • Tu devrais arrêter de fumer : oui je sais, si c’était aussi simple il y a longtemps que ce serait fait et que d’ailleurs plus personne ne fumerait  !

  • Martine est complètement tarte, elle a adoré tel film : moi aussi dis donc : une tarte de plus !

  • Tiens donc, tu manges ça ? : je t’en fait des remarques quand tu boulotte des bonbons toute la journée alors que tu es soi-disant au régime ?

  • C’est la première fois que je te vois avec une robe qui te va (le furoncle déguisé en sardine géante…)

  • Quel caractère tu as : quand on a tout répondu bien à ceux qui nous les brisent (les pieds)

La vie n’est qu’un long calvaire…

PS : eh oui, toujours les vacances, donc toujours rééditions…

La cigarette piégée…

Jeunes_couples_53272341Cette semaine de vacances aux Arcs avec mon frère et ma (future et maintenant ex) belle soeur est un très bon souvenir. Nous étions jeunes et heureux et ne savions pas ce que l’avenir nous réservait.

On a vraiment rigolé, malgré les disputes des deux autres et le coup du placard et on ne peut pas dire qu’Albert se soit franchement décarcassé pour trouver des acheteurs. Pas étonnant qu’après il ait vendu des aspirateurs…

Déjà le départ était marrant. Notre voiture surchargée, il fut décidé que ma belle soeur prendrait le volant pour le premier quart. Comme je suis malade à l’arrière, les garçons s’installèrent derrière et tout le monde nous regardait d’un drôle d’air. Mes beaux parents furent indignés d’apprendre la chose : chez eux c’était : les hommes devant, les femmes derrière… Sans commentaires…

Nous occupions nos longues soirées à jouer au nain jaune, au rami, ma belle soeur et moi surveillant les tricheurs potentiels (2 dans la salle), le scrabble on ne pouvait pas, le précédent locataire l’ayant jeté par la fenêtre. Je me demande toujours aujourd’hui, comment on peut se prendre de tels rires à jouer au nain jaune… C’est imparable dans ma famille…

Nous étions fauchés bien naturellement, mais nous avions réservé de l’argent destiné aux « courses » pour une soirée fondue et une soirée raclette au restaurant. C’était l’époque préhistorique de la vraie raclette que l’on racle vraiment, à chacun son tour, plus sympa à mon sens quand on n’est pas plus de 4, que l’actuelle raclette où tout le monde fait fondre en même temps (c’est mon avis et je le partage…) (seul inconvénient, en attendant son tour on picole un peu trop et on rentre comme on peut, mais en rigolant bien).

Il y avait un problème potentiel qui existait tout de même : la cigarette.

Albert fumait, mon frère et ma belle soeur aussi (moi pas encore, et pourquoi ai-je commencé ?). Elle très peu, et donc les « garçons » plus gros fumeurs, avaient l’habitude de piocher dans son paquet sans vergogne (dans son dos surtout). La clope n’était pas aussi chère qu’aujourd’hui rapport « sous qui rentrent/sous qui sortent », mais bon, ça l’agaçait la belle soeur, de retrouver son paquet vide alors qu’elle s’en serait bien grillée une et je la comprends désormais (fort hélas).

Comme deux gamines nous sommes donc allées, sous le prétexte que le lait allait manquer, acheter des pétards à mettre dans les cigarettes, au rayon « farces et attrapes » de je ne sais plus quelle boutique (on trouve de tout à la montagne, pas comme à Rampion). Je crois qu’au passage on a acheté également une ou deux cuillères qui fondent et un coussin qui pète. Quand on est jeune on fait n’importe quoi (je ne ferais plus cela maintenant naturellement… (hem))

Nous avons donc farci les cigarettes de Julienne de pétards, en faisant une petite marque invisible pour le non initié sur les cigarettes piégées.

Nous étions ravies, mais nous avons loupé la meilleure de la cigarette qui explose, car elle a eu lieu loin de nos yeux, ce sont eux qui nous ont raconté, sans avoir vraiment compris (devant nos airs innocents et nos « Oh ! ») ce qu’il s’était réellement passé…

Elle en avait marre de skier et avait décidé de rentrer. J’allais les attendre en boitant (je vous rappelle que j’avais un genou en vrac, pour ceux qui suivent), vers 16 heures, toujours au même endroit, où elle me retrouva. Les « garçons » décidèrent de faire une dernière descente.

« Merde, c’est ton frère qui a mon paquet de clopes » me déclara ma belle soeur après leur départ. Pas grave elle pouvait en acheter un autre. Qu’elle planqua dans un placard…

C’était la toute première des pétards…

Voiloù mon Albert et mon frère s’installant sur un télé siège, avec, je ne sais pourquoi un pauvre quidam qui avait décidé de rester AU MILIEU du télé siège. Il était donc cerné par l’équipe de fer.

« Tiens constate mon frère, Julienne a oublié de reprendre son paquet de clopes qui est dans ma poche, on va pouvoir lui en piquer quelques unes. Je t’en offre une Albert ? Vous en voulez une Monsieur ? »

Le pauvre obtempère. 3 clopes d’allumées (sur le premier paquet on avait piégé un max parce qu’elle fumait peu).

  • Au premier PAF ! (Albert), le gars du milieu l’a regardé d’un drôle d’air. Albert s’est demandé ce qu’il se passait et a jeté la cigarette…

  • Le deuxième PAF ! (mon frère) a suivi à 2 secondes près, tétanisant définitivement le voisin du milieu (et les deux « garçons » aussi), on ne leur avait jamais fait ce coup là… Cigarette jetée à son tour…

  • Pour se remettre le gars du milieu a tiré un bon coup sur sa cigarette et le plus merveilleux PAF ! du pétard cigarette a eu lieu… (étoile des neiges…). Il les a quittés précipitamment arrivé à bon port, en les regardant curieusement. Ils ne l’ont jamais revu… (il s’est tôlé dans la descente et est resté coincé dans un placard après, du coup, sans doutes…)

La guerre des pétards a duré toute la semaine, avec à chaque vol de clope à la belle soeur un « putain, pourquoi tu n’en as jamais des qui explosent ? C’est quoi ce bordel ? » (ben c’est nous qui avons piégé les cigarettes avec Coraline et je sais voir la marque de la cigarette piégée banane !) (en plus ils n’avaient pas de chance, ils tombaient toujours sur une piégée).

J’ai dû tout avouer à Albert, quand, une fois rentré à Paris, il prit sa plus belle plume pour porter plainte auprès du SEITA… (c’est quoi ces explosifs, un nouvel adjuvant à la drogue dure ?)

La vie n’est qu’un long calvaire…

C'est un raccourci, tourne à droite…

Femme_perdue_57210948Ou une journée mémorable
part 1…

Jean Poirotte et Mrs Bibelot louaient chaque année depuis mes 14 ans, la même baraque en Camargue pour tout le mois de juillet. La propriétaire les contactait dès janvier pour s’assurer de leur présence.

La location n’était pas chère du tout et la maison pouvait recevoir 10 personnes. Elle était très mal conçue, mais nous y avons passé des vacances merveilleuses jusqu’en 1988.

Un beau mois de juillet, nous étions quasi 10 dans cette maison, du 7 au 31 juillet. Mes parents, ma grand mère, mes deux soeurs (eux pour le mois complet), mon frère et sa future femme, Albert et moi (qui n’avions pauvres malheureux que 3 semaines de congés à prendre).

9 personnes, 4 voitures. Vous allez me dire que l’on peut faire 5 + 4 = 2 voitures, mais ce n’est pas le problème. Il y avait celle de mes parents dans laquelle mes deux soeurs se flanquaient des coups de pieds à l’arrière et se haïssaient comme il se doit, celle de ma grand mère arrivant seule et aimant son indépendance (et repartant direct chez sa soeur à Dijon pour 3 semaines, donc elle se véhiculait toute seule), celle de ma belle soeur (et donc de mon frère) arrivés un jour après Albert et moi qui avions notre voiture à nous, et na !…

Un beau jour, nous voici décidant d’aller le lendemain faire une excursion. Je détestais cela quand j’étais petite (une journée de plage de loupée), et mes deux soeurs firent donc la tronche, comme moi avant mes 18 ans.

Au programme : l’habituel de chaque année. Le pont du Gard incontournable, les Alpilles et les Baux de Provence, Fontvielle, etc… Nous gardions Arles pour une autre journée, et le reste pour une encore autre journée.

Comment s’y rendre ? En voiture évidemment. Facile. Ma grand mère étant malade à l’arrière décida de prendre sa voiture à elle. Elle prit donc avec elle une de mes soeurs, ce qui évitait à mes parents de se coltiner deux pestes en train de se crêper le chignon à l’arrière.

Problème, Albert et moi étions malades à l’arrière aussi. Ma belle soeur a peur quand elle ne conduit pas, et mon frère ne supporte pas de se trimballer à l’arrière où sa fierté de mâle en prend un coup. Donc deux couples : 2 voitures. C’était l’époque où l’on ne se rationnait pas trop l’essence.

Nous partîmes 500 mais par un prompt renfort en retard, parce que pour la seule fois de l’année, Mrs Bibelot qui est matinale comme pas possible ne s’était pas réveillée pour sonner de la corne de brume aux pro de la grasse mat, en très grande majorité dans la baraque (et nous comptions tous sur elle pour nous faire lever, telle le clairon de l’armée).

Nous nous vîmes 5000 en arrivant au port : en cohorte de 4 voitures se suivant, ma grand mère suivant son fils pour ne pas le perdre de vue, Albert et moi la suivant pour la pister au cas où elle ne s’égare, ma belle soeur fermant la marche en ayant interdit à mon frère de conduire, ce qui fait qu’il fit la tronche même sur le pont du Gard d’où la vue est magnifique et moi tétanisée par le vertige restant avec Mrs Bibelot dans la conduite d’eau d’où l’on ne voit rien (pourquoi s’obstiner à monter, je vous le demande). Pendant ce temps là d’ailleurs mes deux soeurs faisaient trempette dans le Gardon sous la surveillance de ma grand mère qui avait un alibi pour ne pas monter sur ce fichu pont (tu parles d’un alibi, elle n’avait pas fait sauveteur de métier et nageait comme mon chat, c’est à dire qu’elle surnageait quand en se redressant elle avait de l’eau aux genoux…).

Cette journée mémorable méritera un deuxième post, sinon vous en avez pour 3 plombes (j’en entends qui soupirent).

Mrs Bibelot a le sens de l’orientation, ce qui nous ramène au titre, et a le mérite d’être souligné. Les femmes sont réputées pour ne pas avoir le sens de l’orientation. Quand on regarde Delphine cette réputation est 200 % exacte. Moi, j’ai le sens de l’orientation quand je suis toute seule (sinon je compte sur le mâle qui sait toujours où est le nord), enfin on dira que je prends des points de repère très stricts. Pulchérie tient de sa grand mère elle ne se perd jamais, sauf désormais en voiture (hé hé…), mais à sa décharge les routes ont été conçues n’importe comment…

Jean Poirotte faisait donc totalement confiance à sa femme pour faire co-pilote, d’autant qu’elle avait le guide truc qui précise « faites 423 mètres après avoir passé la ruine du moulin, et tournez à droite ».

Nous rentrions donc ce soir là, revenant des alpilles en groupe de 4 voitures bien collées (facile à doubler pour un fou du volant), un peu fatigués et espérant voir la ligne droite après Arles qui nous ramènerait au domicile. Toujours dans le même ordre de marche…

Tout à coup, la voiture de tête tourne à droite, dans ce qui semble être un chemin de campagne. C’est l’instant précis où Mrs Bibelot à dit à son époux « tourne à droite, c’est un raccourci« . Jean Poirotte à cru qu’elle avait consulté le guide truc, et a donc tourné à droite sans voir que sa femme contemplait waterloo morne plaine les champs de lavande et se fiait à son instinct (exact en fait, à vol d’oiseau c’était un raccourci, mais nous roulions, nous ne volions pas…).

Tout le monde à donc tourné à droite. Albert a eu un doute car juste à l’entrée du chemin il y avait une boîte au lettres…. Impossible de manoeuvrer pour faire demi tour dans ce chemin de merde juste bon pour une voiture, avec deux roubines le bordant (les roubines sont les fossés plein d’eau et très profonds du midi et non pas une allusion graveleuse…).

L’histoire se passe ainsi :

  • Jean Poirotte et Mrs Bibelot sont arrivés dans une immense cour de ferme (de mas) pour constater que c’était une impasse. Ils se sont arrêtés pour s’excuser de déranger. Ne voyant personne ils ont fait demi tour, 3 chiens gambadant en aboyant comme des fous furieux autour de leur voiture.

  • Ma grand mère a croisé son fils qui lui a expliqué qu’elle pouvait faire demi tour dans la cour à 10 mètres, qu’elle s’excuse si elle voyait quelqu’un et qu’elle fasse gaffe à ne pas écraser un chien.

  • Ma grand mère qui nous croisait après avoir fait demi tour, nous a expliqué à Albert et moi qu’il fallait qu’on se pousse un peu pour la laisser passer  (et comment qu’on allait se jeter dans la roubine) et qu’on pourrait faire demi tour sans problème d’ici peu en faisant attention à n’écraser aucune pauvre bête, ce qui nous a fait peur (un troupeau de moutons ?).

  • Albert et moi avons pénétré dans la cour pour voir une femme à l’air louche en train d’attacher trois chiens

  • Ma belle soeur et mon frère ont fait précipitemment demi tour aussi vite que possible en voyant un homme sortir du mas avec un fusil sous l’apparente impulsion d’une femme à l’air toujours louche qui tenait un chien en laisse pendant que deux autres se débattaient comme des fous en aboyant comme pas possible…

Nous n’avons sû ce que chacun avait vu, qu’à l’arrivée sans encombre (et sans plus de raccourcis). Du coup pour rire tranquillement en dînant, nous sommes tous allés au restaurant. (Vous comprendrez l’ironie de la chose en lisant la suite… )

Il reste que dans ce bout du monde, nous avons laissé ce jour là, un couple qui ne voyait jamais aucune voiture (même pas celle du facteur), complètement traumatisé par le passage en 8 minutes de 4 voitures…

Qui sait quel drame nous avons créé ?

La vie n’est qu’un long calvaire…

Pendant les vacances scolaires, c’est toujours réédition…

Papa est malade…

L_homme_malade__pisode_4_56801014Papa nous en a fait voir de toutes les couleurs, depuis son cactus dans le myocarde, de 1983…

Il a affronté des années après, la tête haute, deux crises de tachycardie ventriculaire au cours desquelles il aurait pu perdre la vie.

D’où les commentaires des médecins : « il est costaud… »

Je ne vous passe pas donc :

  • La première crise suivie d’un pontage, les médecins l’ayant relâché dans la nature après le pontage, en oubliant la cause première de l’hospitalisation.
  • La deuxième crise, suivie d’une longue hospitalisation pour lui trouver un défibrillateur implantable.
  • L’infection qu’il a faite après le changement du premier boîtier du défibrillateur (en 2009) : deux mois d’hosto.

Là entre fin août et fin décembre, il a juste affronté :

  • Une infection du genou due à un staphylocoque doré (il a les moyens)
  • Un lavage articulaire (après des ponctions et des infiltrations)
  • Un grave atteinte aux reins due aux antibiotiques à haute dose et hautement toxiques, destinés à terrasser le staphylo : 5 semaines de réanimation pour sauver les reins + hospitalisation simple + séjour en maison de rééducation…
  • …Une douloureuse rééducation pour remarcher à peu près sans béquilles.

Il est donc rentré le 23 décembre, la tête haute, ayant affronté tout cela sans jamais se plaindre ou tellement peu que tout le monde a pu l’admirer.

Mais là, ça se gâte.

Je l’ai trouvé vendredi, l’air un peu hébété sur sa chaise et je me suis inquiétée.

  • Ca ne va pas papa ? C’est ton genou tes reins, ton coeur ?
  • Non je crois que j’ai un rube de cerbeau…

Catastrophe !!!

IL A un rhume de cerveau…

Papa peut tout vivre, y compris des bras bleus à force de perfs et de prises de sang faites à raison de plusieurs par jour. De rester sans bouger pendant la pose de 3 voies centrales successives, de se faire rincer les reins à raison de 7 litres de perf par jour, de sentir son coeur s’emballer en essayant de se relaxer, les suites très douloureuses d’un pontage… (j’en oublie…)

MAIS PAS UN RHUME !

Maman avait l’air consterné, parce que dès qu’il a un rhume il est invivable. Pire que quand ses reins étaient en train de le lâcher ou qu’il se sentait « vaguement pas bien » pendant une crise de tachycardie ventriculaire (mortelle dans pas mal des cas après 3 heures, il a tenu 18 h)…

  • Il faut aller lui chercher son petit kleenex (tiens, voilà la boîte et arrête de faire chier)
  • L’obliger à se faire des inhalations (le comble de l’horreur) « Bibelot tu sais bien que je déteste les indhalations… »
  • Supporter la manière dont il se mouche (même de l’étage on ne peut pas ignorer qu’il a un RHUBE !)
  • Son oeil fixe et désespéré.

Généralement cela se termine avec un « je de beux bas be lever, je reste au lit ». Et vu ses antécédents, maman appelle immédiatement le médecin. Médecin qu’il avait récusé vendredi, d’un mouvement vague (laissez moi mourir)…

Le croyant sincère voyant mon père avec un rhume, appellerait le prêtre pour l’ultime communion et l’extrême onction,  en même temps que le médecin…

Qui ricanait un peu, mais a prescrit, par acquis de conscience et vu les antécédents effectivement, un traitement destiné à éviter une surinfection que ma mère ne se fasse trop de mouron.

Quand je l’ai raccompagné jusqu’à la grille, je me suis inquiétée un peu.

  • Oh ce n’est rien madame, juste un rhume, il y a une épidémie en ce moment. J’ai préféré prendre mes précautions vu qu’il sort d’une grave infection,  le rassurer et votre mère aussi, mais de ce que je connais de votre papa, c’est un malade admirable sauf…
  • Oui sauf quand il a un rhume, je suis au courant…
  • Exactement. Laissez-le mourir dans son lit, que votre maman dorme à l’étage n’oublie pas qu’il s’hydrate bien pour ses reins, et dans trois ou quatre jours il trottera comme un lapin.

Enfin façon de parler.

La semaine va être difficile (pour un bon rhume, que j’ai aussi, ma soeur également et maman n’est pas en pleine forme, il me semble qu’il faut compter 8 jours).

Ca ne va pas être triste…

La vie n’est qu’un long calvaire…