Le meilleur ennemi de la femme…

miroir-copier1Toute personne de sexe féminin a depuis son adolescence, en sa possession, le meilleur ennemi de la femme.

Mon dermato, le docteur Alopécie (et non pas la blonde à la prise de sang sadique), est d’ailleurs archi contre cet engin qu’il juge dangereux, faussant notre jugement pas toujours terrible au départ…

Je veux parler du miroir grossissant.

J’en ai deux, au cas où l’un des deux ne se brise lors d’une manipulation inopinée (7 ans de malheur, c’était donc ça !).

Sauf que maintenant, ils ne me suffisent plus à traquer le petit duvet pernicieux qui se glisse ça et là sur mon visage, en se transformant en crins, et que je ne vois pas parce qu’ils sont blonds.

C’est idiot, mais je suis persuadée que les autres voient le superflu, d’autant qu’à partir d’un certain âge, le duvet prend une vigueur nouvelle au détriment des cheveux qui se tirent. C’est injuste mais c’est comme ça…

Pour traquer le superflu, j’utilise un miroir/loupe que possède maman, qui lui vient de Mrs Morgan, dans lequel je regarde strictement la zone incriminée. Avant de partir à la Grande Motte, je l’avais suppliée de ne pas oublier cet engin et elle m’a rétorqué : « il y en a un encore mieux dans l’appartement, tu verras ».

J’ai vu.

Grave erreur, j’ai regardé dans le miroir permettant de voir l’intégralité du visage, côté grossissant, sans préparation psychologique préalable.

Des coups à faire une crise cardiaque, à faire monter la tension d’un seul coup d’un seul ou à fabriquer un calcul biliaire (dit lithiase) en moins de 15 secondes.

Quand ils feront plus grossissants (les miroirs), on verra les molécules, les créateurs de microscopes n’ayant plus qu’à aller se rhabiller.

  • Pore dilaté = cratère
  • Ridule = sillon (abreuvé d’un sang impur)
  • Grain de beauté = verrue étendue
  • Point noir = pustule
  • Poil superflu = pieu qu’on pourrait y sculpter un totem à l’indienne
  • Ride = le grand canyon du Colorado
  • Petit vaisseau dilaté = varice indurée
  • Bref, de quoi faire s’évanouir les filles qui ont pourtant une peau de pêche, alors moi, vous imaginez…

On l’aura compris, j’ai peu utilisé cet engin de malheur qui m’a déprimée grave lors de la première utilisation. Car les femmes sont masos : il m’a fallu bien me regarder sous toutes les coutures et constater que finalement le port du voile intégral n’est pas si bête, et que malgré l’écran total dont j’abuse j’avais des petits points rouges ça et là (qu’on ne voit absolument pas au naturel).

La vie n’est qu’un long calvaire (et le poil traitre mais ça, on le savait déjà…)

Le temps est venu de reprendre de bonnes habitudes à raison d’un post un jour sur deux, et je vous laisse donc méditer ce WE sur vos pores dilatés, vos duvets incrustés, tout ce qui nous défigure, et tout ce que l’on ne voit pas à l’oeil nu (dont les virus et microbes…)

Mon téléphone est mouru… (la loi de l'emmerdement maximum part X)

57441903A vu de nez, comme ça, au hasard, j’aurais dit que mon téléphone avait au moins 6 ou 7 ans, tellement il m’a emmerdée.

Perdu : pratique d’avoir un blog, mon téléphone ne datait que de novembre 2007 (ICI).

Heureusement que j’étais assise quand j’ai constaté cela (généralement je m’écroule avec grâce sur une chaise pour faire zouzou avec l’ordi), car sinon j’en serais tombée sur le cul… En me pétant quelque chose, je suis tellement douée…

J’avais pronostiqué que les piles rechargeables clamseraient, que je n’aurais donc qu’à changer de téléphone,  et j’avais bien raison (mon dieu ce don de voyance !).

En février déjà, il m’avait fait le coup du « pas bip » quand je le reposais sur son socle, il s’était déchargé en me faisant chier un max, jusqu’au bip salvateur (après 72 tentatives de le repositionner sur son socle).

Depuis février il faisait « bip » comme il faut et là, au moment où les impôts attaquent avec décès du pèse personne, PAF, tout à coup, plus rien. Rien de rien. Rien à faire. Et les gros mots les plus infâmes ne l’impressionnaient pas. Pourtant je m’y connais en gros mots infâmes, vous ne pouvez même pas imaginer… (si ?honte à vous !)

J’ai donc décidé de ne pas me rendre à Rauchan, une fois de plus, mais chez le petit marchand de la bourgade voisine qui vend de TOUT. J’ai bien dit : de TOUT ! (là où d’ailleurs j’ai fais l’acquisition de mon pèse sorcière, j’ai envie de le piéger un jour en lui demandant s’il vend des diaphragmes)

Homme charmant en plus, qui se souvient qu’il m’a connue avec Pulchérie bébé… Limite je rédige mon chèque en chialant d’émotion au lieu de penser à mon solde forcément dans le négatif et sans me scandaliser qu’il ne prenne pas la carte bleue.

Qui a ouvert mon téléphone pour me faire constater que :

  • J’avais raison, les piles batteries n’étaient plus simplement déliquescentes mais carrément décédées
  • Et que se faisant, en fondant, au passage, elles avaient ruiné à son sens, l’hébergement des batteries immortelles aux dires de Rauchan
  • Toutefois m’a-t-il gentiment déclaré, n’étant pas infaillible, il allait nettoyer du mieux possible les résidus de la fonte des piles immortelles pour m’en mettre de nouvelles (piles batteries)
  • Je suis donc rentrée chez moi pour constater qu’il n’y avait point de bip
  • Comme c’était une fin d’après midi, et que j’étais en plein boum, je suis repartie en chantant « auprès de ma blonde » éructant à l’idée de lui  racheter un téléphone neuf
  • 49 Euros, ce n’est rien pour une chômeuse, mais je préférais le lui acheter à lui qu’aux escrocs d’hypers (comme pour la balance qui causerait si qu’on se laissait faire…)
  • Il a lui-même mis en place les batteries immortelles après avoir récupéré les autres qui ne correspondaient pas et ressemblaient de toute manière, à plus rien, et m’a conseillé de lui apporter mon téléphone tous les 6 mois pour qu’il en vérifie l’état (des batteries et du reste, les batteries rechargeables se remplaçant avant qu’il ne soit trop tard)
  • Parce qu’il faut bien le comprendre : son commerce fonctionne toujours très bien malgré la concurrence des grandes surfaces, parce que jamais un client n’a été mécontent de lui. Je ne sais pas si Rauchan peut en dire autant (enfin pas en ce qui nous concerne, ma famille et moi)

Etonnez-vous que je fasse vivre les petits commerces du secteur… Mes parents ont affaire à lui régulièrement. Effectivement il a tout, il connait tout, mais en plus il rend service gracieusement…

Le seul problème est que la sonnerie de mon nouveau téléphone est abominafreuse et que la brochure d’utilisation fait 122 pages, donc je vous laisse deviner quand je vais la lire (jamais)…

Douée comme je suis avec la téléphonie, je ne suis pas prête de cesser de me demander pourquoi dans le film (ou téléfilm, ou série), la personne ne décroche pas  son portable. Le temps que je réalise qu’on m’appelle, le correspondant a été redirigé sur top message qui merde régulièrement (c’est un message subliminal pour France j’te cause).

Et sinon, entre la mort officielle de mon sans fil et la mise en service effective du nouveau, j’ai oeuvré avec un poste vintage A CADRAN… Pas besoin de mode d’emploi pour celui là, mais appelez donc EDF pour taper sur la touche *…

C’est l’horreur, et la sonnerie avec également…

Sinon, j’envisage de faire lire la notice à une personne extérieure qui connaît tout bien (genre patron qui maîtrise le YFOKON), notice comme il se doit soporifique et souffrant d’un évident problème de traduction. Généralement cela se passe mal, j’en ai fait les frais avec mon portable :

  • Je veux changer la sonnerie, moralité je la coupe.
  • Je cherche comment faire bis, je fais une fausse manip et je me retrouve avec une nouvelle sonnerie sans savoir comment j’ai fait (et non, il n’y a pas de touche bis sur mon téléphone fixe, ni sur mon portable d’ailleurs)
  • J’essaye de le remettre à l’heure (le téléphone). Du coup, je coupe à nouveau la sonnerie.
  • Donc généralement mon téléphone, je m’en sers pour décrocher, composer un numéro, ou décrocher tout court quand on m’appelle.
  • Manquerai plus qu’il ne prenne des photos, je ne vous dis pas la tronche qu’aurait Diabolos mitraillé par moi, avec un téléphone…
  • Déjà que je ne sais toujours pas envoyer un texto, ou SMS, ou merde quoi !

Quand je vous le dis que la vie n’est qu’un long calvaire… D’autant que bien évidemment mon téléphone ne pouvait me lâcher qu’au moment du décès de la balance et de l’arrivée des impôts…

Et le téléphone est bien la seule chose qui cause que je supporte, avant l’invention du truc démoralisant, dépistant votre arrivée chez vous pour vous signaler d’une voix de pétasse : « vous n’avez eu aucun nouvel appel »…

Mais ne vous inquiétez pas, ça viendra !

Car la vie n’est qu’un long calvaire (bis repetita  placent)

La loi de l'emmerdement maximum (2)…

57539494Suite au décès du pèse sorcière le vendredi soir, me voici me réveillant mutine et tout vers midi le samedi.

J’ai bien dit « vers midi », je me suis beaucoup décalée,  et « mutine et tout » c’est du pipeau vous l’imaginez bien, même si on me faisait dormir 100 ans, je me lèverais dans le coltar… Il me faut 5 minutes en position verticale pour rassembler mes 2 neurones encore fripés…

J’avais mis la balance dans l’entrée pour ne pas oublier de la descendre aux poubelles (ça c’est toujours possible), et de ne pas oublier non plus d’aller en racheter une autre (ça, ça ne risquait pas).

Me voici en visite sur le site Rauchan pour voir ce qu’ils offrent et à quel prix… pour partir finalement, ma détestation des grandes surfaces ne s’arrangeant pas du tout, dans le bled d’à côté dans une quincaillerie où l’on trouve de tout… Du boulon introuvable au lave vaisselle, vous avez tout.

L’homme a bien vu que je lorgnais sur les sorbetières et a commencé à m’en vanter les mérites, pour se faire gentiment remettre à sa place : j’avais besoin d’un pèse personne.

« Bébé ou adulte » m’a-t-il demandé. Adulte. Il y a longtemps que le pèse bébé que Mrs Bibelot conserve jalousement, n’a pas servi…

Et là il m’a présenté plusieurs modèles (parce qu’en plus il avait plusieurs modèles).

Le simple, avec l’aiguille qui part vers la droite, toujours beaucoup trop vite. J’ai fait berk, parce que je suis habituée au modernisme, et que ce style de balance n’est pas exact aux 100 g près…

Le supra sophistiqué :

  • A piles bien évidemment
  • Qui cause. Je fais ça super bien toute seule, je n’aime pas les engins qui causent…
  • MAIS qu’il faut donc programmer. Genre, on programme Albert, Coraline, Pulchérie et Delphine, chacun rentre son poids de départ, et après, à chaque fois que quelqu’un montera sur la balance, il faudra lui préciser de qui il s’agit
  • Pour qu’elle ricane sadiquement « Coraline vous avez pris 125 grammes » (vu que je vis seule).

Mon dieu mais quelle horreur ! Déjà j’ai eu avec Albert une voiture qui causait « votre réservoir est vide » (alors que l’on cherchait désespérément une station service ouverte dans le limousin un dimanche, avant l’invention du distributeur à carte bleue). Depuis, les machines qui causent, ça me fait super flipper.

Et je ne vous dis pas : programmer un pèse personne ce n’est pas mon truc, moi qui ne suis pas fichue d’enregistrer un n° dans mon portable et d’envoyer un texto.

J’ai donc pris le simple électronique qui ne cause pas, à pile sans clips, et je suis repartie en gambadant, mon pèse personne sous le bras.

J’ai testé son exactitude en pesant d’abord Diabolos « c’est bien mon pépèèère », pour vérifier mon poids à moi qui reste correct par rapport à ce que j’avais vu la dernière fois.

Je me suis donc pesée en tenue d’Eve, puis avec la divine tenue que je porte toujours quand je suis sur l’ordi, nonobstant les accouchements éventuels.

Elle fait très exactement 500 grammes, tout de même !

Je suis certaine que vous êtes ravis de le savoir…

La loi de l'emmerdement maximum (1)…

57539494C’est une loi dont on ne parle jamais, mais qui existe bel et bien, en fait, moi, je l’ai testée souvent. Les emmerdes arrivent rarement isolées, elles se regroupent pour faire d’une période une sale période…

Quand quelque chose merde grave, faut forcément que le reste s’y mette, au même moment…

Genre : vous choppez une angine monstrueuse et les antibiotiques qui vous rescapent vous collent une mycose tellement qu’ils sont efficaces qu’ils ont détruit votre flore vaginale et intestinale au passage. Donc vous n’avez pas qu’une mycose, mais vous pouvez tout de même avaler votre thé au lait sans hurler…

Genre : vous coulez une bièle (enfin la voiture) alors que Truchon vient de vous signifier votre licenciement.

Genre les impôts vous tombent dessus et vont vous pomper votre compte en banque (le montant réclamé étant quasi égal aux indemnités assedics, j’ai proposé mon sang précieux (0 -) et les salauds ont dit non) et là, paf, votre balance vous lâche. Enfin la mienne, vous faites ce que vous voulez avec votre sang et vos impôts, chacun ses merdes.

La saloooooope !

Je ne sais pas depuis combien de temps je l’avais, mais elle nécessitait une pile, pesait aux 100 g près, et me permettait de peser Diabolos (5500 g c’est bien mon pépèèèère, après tes 6900g !).

La pile tenait depuis un temps suspect, dans la mesure où je peux monter sur la balance 3 fois par jour, y compris pour évaluer le poids de mes vêtements (ce qui est passionnant, chacun le sait…), ou savoir combien j’ai perdu entre le soir et le matin, en expirant de la vapeur d’eau la nuit en dormant. Pour information, cela varie entre 800 g et 1300 g, suivant le temps et la position de l’anticyclone…

Cela permet également de calculer que manger uniquement 250 g de chocolat au lait et aux amandes dans la journée, fait prendre un kilo, ce qui laisse perplexe…

Et là, ce vendredi soir, la pile est morte, honneur à elle, elle a tenu un bout de temps.

Juste à la changer c’est tout simple.

Sauf que c’est une pile diabolique, rectangulaire, avec deux embouts différents, vous voyez le genre, avec dans l’engin incriminé, deux clips à clipser.

Sauf que là, un clips est venu avec la pile morte, en morceaux en plus, inutile d’essayer de le remettre en place, il s’est répandu d’horreur par terre, en miettes. Je ne vous dis pas les gros mots que j’ai prononcés…

Donc le pèse sorcière est mort également. Mon père consulté par téléphone (et ravi, à 21 H en plein western), m’a confirmé que non, il ne peut pas changer le machin qui se clipse sur la pile.

Me reste donc à racheter un pèse sorcière. Depuis le temps que j’ai l’habitude de savoir que j’ai pris ou perdu 100 grammes, de peser Diabolos, je vais avoir du mal à reprendre un pèse sorcière à aiguille qui se goure généralement de 500 g (et 500 g c’est important, si vous perdez 500 g par semaine, calculez combien cela fait par an car  x 52 semaines).

Donc, je vais être obligée (première rhorreur) d’aller à Rauchan, pour me trouver un pèse Diabolos qui pèse à 100 g près.

Mon compte en banque avait juste besoin de ça (deuxième rhorreur), c’est tout ce que j’ai à dire. Mais vivre sans balance, m’est totalement impossible…

Alors je hais, autant que le fisc, les machins à clips pour les piles à clipser…

La vie n’est qu’un long calvaire, et comment dormir sans savoir combien je pesais en me couchant ?

Heureusement que ce n’est pas arrivé un samedi soir…

Affaire à suivre…

Les gendarmes sont des farceurs… Pas de bol, ils tombaient mal…

85905922Le sale jour de la mort de petite n’Héra je voulais accompagner mes parents jusqu’au bout. J’ai donc après ramassage de prunes, garé ma voiture sous le prunier, pour que le vétérinaire puisse entrer avec sa voiture.

Je ne vais pas vous faire un plan non plus, de la cour, du prunier, et du reste Tout simplement, bref, n’est-ce pas, pour laisser entrer le vétérinaire, il me fallait me garer sous le prunier.

J’espère que vous aviez compris qu’il y avait un prunier agressif dans la cours de mes parents…

Papa se souvenant de ma réaction à la mort de ma chienne (limite épave à ramasser à la serpillère), se souvenant que je les avais déjà accompagnés pour d’autres sales coups de ce genre, m’a dit à 17 H « tu sais, tu peux y aller, nous sommes deux à nous soutenir, pas la peine de te foutre la rate au court bouillon ».

J’ai compris le message : ils préféraient pleurer dans les bras l’un de l’autre sans témoin, et je suis donc partie pour pleurer toute seule chez moi… En les comprenant et épargnant leur pudeur : je suis certaine qu’ils ont passé leur soirée à se soutenir, s’aimer, et encore se soutenir. N’héra, c’était leur dernière fille !

Place de l’Eglise : je ralentis (c’est un carrefour un peu dangereux). Les gendarmes sont là, comme souvent. Généralement je ne regarde jamais gendarme ou flic dans les yeux : du coup, ils vous arrêtent (c’est statistiquement prouvé, même si vous n’avez rien fait).

Et là, coup de sifflet. Je m’arrête, en me demandant ce que j’ai fait (on a le droit de pleurer en conduisant ?).

Salutation du gendarme l’air sévère :

  • Madame vous avez deux prunes
  • Moi (les yeux coulants, complètement à côté de la plaque) : « mais je n’ai rien fait ! »
  • J’ai dit « prunes » pas « contravention ». Vous avez deux prunes sur votre toit. (Les salopes n’étaient pas sur le toit de la voiture quand j’y suis montée, elles ont dû tomber au moment où je démarrais).
  • Ah ! fichu prunier, vous comprenez j’étais garée dessous et…
  • Ce n’est pas grave madame, nous allons les retirer, ce serait dommage qu’elle aillent s’abimer sur le pare brise de la personne qui vous suit et ça pourrait même être dangereux »
  • Là c’est l’ouverture des vannes divines, mes glandes lacrymales cèdent. Le pote du gendarme approche, le sourire au lèvres. C’était une gentille blague que les « 2 prunes ». Il se fige.
  • Ca ne va pas madame ?
  • Noooooon, vous comprenez…… Si j’étais garéééée sous le prunieeeer, c’était pour laisser de la place au vétérinaiiiiire qui venait piiiiiquer la chienne. SNIIIIFFFFF

Ils se sont regardés un peu confus. Même pas de contrôle de papiers afférents à la conduite du véhicule. J’ai été priée de me garer un peu mieux, sur la droite ou je ne pouvais gêner personne, et ils m’ont offert un coca frais pour que je me remette (tiens pas de cognac pour les cas désespérés ?).

Sympas les gendarmes parce que votre sorcière qui laisse s’ouvrir le robinet, ce n’est pas de la tarte (aux prunes), et ça fait concurrence aux grandes eaux de Versailles.

Sans savoir que je déteste le coca et que du coup, j’ai pleuré encore plus fort… Parce que la vie n’est qu’un long calvaire.

D’un autre côté, si j’avais eu un cadavre dans le coffre, j’étais d’avance tirée d’affaire… A leur décharge, ils m’ont laissée repartir quand ils ont vu que j’avais récupéré mon si peu… Mon très si peu d’ailleurs. Une côte à monter, et 1 km à faire, j’étais bonne d’après eux (et comme qu’ils avaient raison !)

Un jour je vous raconterai comment que je n’ai même pas soufflé dans le ballon et que les flics s’en souviennent certainement encore…

La danse de l'abeille…

88635575Comme vous le savez (ou pas), j’ai été élevée dans un milieu qui pratiquait l’apiculture (ICI).

J’ai donc le plus grand respect pour les abeilles. Pas de bol, ce n’est pas réciproque, enfin, c’est une manière de voir les choses.

J’ai lu beaucoup de livres ou articles sur les abeilles, et il paraitrait que ces dernières ont un langage leur permettant de signaler aux autres où aller butiner. En précisant le trajet aller et le trajet retour. Certains l’appellent « la danse de l’abeille », enfin une des danses, car elles en auraient plusieurs pour plusieurs cas de figure.

Je ne peux que croire que c’est tout à fait exact. Que ce n’est pas une blague et que le langage des abeilles est très perfectionné.

Donc, début juillet,  un bzzzz caractéristique chez moi : ce n’est pas une guêpe, ni un frelon (le frelon fait BZZZZZZ), ni une mouche bleue (je déteste les mouches bleues) mais une abeille. On revoit beaucoup d’abeilles cette année, pour la première fois depuis un petit moment.

Pauvre petite bêêêêête rentrée je ne sais pourquoi, car je ne cultive rien pour attirer les abeilles,  par la porte fenêtre de ma cuisine toujours ouverte l’été…

Que je ne pouvais pas tuer, mais dont je devais éviter le contact parce que je suis allergique aux venins de fourmis et d’abeilles (pour la guêpe cela ne saurait tarder…). Je devais également protéger Diabolos d’une éventuelle piqûre, car c’est un chasseur d’insectes redoutable.

Me voici donc, armée d’un torchon, essayant de faire des courants d’air pour faire repartir l’insecte dans la cuisine. Personne pour me filmer : dommage. Là c’était la danse du nétrumain qui fait le ventilateur avec un torchon…

J’ai donc ouvert ma porte fenêtre du salon, écarté les rideaux, dans l’espoir que l’ouvrière égarée retrouve la sortie grâce à un astucieux courant d’air créé par moi. Avec mon aide, 2 H plus tard, elle s’est envolée en faisant toujours bzzz, par la porte fenêtre du salon, après avoir trouvé comment se glisser derrière le rideau.

Là elle a dû rentrer dans sa ruche, et raconter à toutes ses copines comment aller butiner  là d’où qu’elle ramenait autant de pollen. Et ses instructions sont suivies à la lettre, je vous prie de me croire.

Car TOUS LES JOURS, vers 13 H ET vers 18 H, il y a une abeille qui rentre chez moi en faisant bzzz et qui suit exactement le même parcours que la première :

  • 3 tours dans l’entrée
  • 1 tour dans l’ex chambre des filles
  • 1 tour dans l’entrée
  • 2 tours dans le coin salle à manger
  • 5 tour dans l’entrée
  • Pour atterrir dans le carreau de la baie vitrée du salon, dont il faut que je l’extirpe sans dommages collatéraux, en entrouvrant la porte fenêtre qui elle n’est pas toujours ouverte… (la première venue a expliqué comment se glisser derrière les rideaux, on admire, donc il me faut attendre qu’elles se glissent derrière les rideaux, avant d’agir)
  • MORALITE quand elles retournent à la ruche, elles racontent sans doute l’extravagant parcours à pratiquer pour revenir avec de la bouffe.
  • Du coup, quand je m’absente, je ferme la porte fenêtre de la cuisine et Diabolos en est indigné.
  • CAR, manquerait plus qu’une reine essaimant choisisse de passer par chez moi… Avec tous les bzzzz de l’essaim au grand complet…

Tant qu’à faire, je préfère être là pour parer au plus pressé… Je ne sais pas trop comment d’ailleurs, mais bon, je préfère être là…

La vie n’est qu’un long calvaire…

A ne pas lui dire pendant l'amour (réédition lègèrement rectifiée, du 20 avril 2007)

CECI  A LA DEMANDE DE MISS JULIE QUI VIENDRA JE L’ESPERE AVOUER D’AUTRES FORFAITS … (les siens ou ceux des autres…) (la demande de Miss Julie ICI)

A_ne_pas_dire_53329645Je ne citerai pas mes sources, bien évidemment (car j’en ai, bien sûr, n’allez pas imaginer que c’est de moi à 100 %, moi je n’y suis en fait pour rien…). Mais apparemment, nous les femmes nous serions championnes pour dire ce qu’il ne faut pas, au moment X. (oui X).

Et les hommes ils n’aiment pas notre manque d’enthousiasme et notre distraction, et ils mettent le drapeau en berne avec une facilité déconcertante. Restons concentrées que diantre et débranchons notre cerveau multi tâches (pas facile, peuvent pas comprendre)… Car le drapeau en berne ça les vexe (pas ffacile si on roupille déjà…)

A 51 ans, j’ai eu pas mal de conversation pornos légèrement avec des copines (farpaitement, à faire rougir une équipe de rugbymen sous la douche, on est plus fortes qu’eux sur le sujet qu’ils n’abordent qu’en gros, alors que nous n’hésitons pas à nous confier et à aller très loin) (C’est comme ça, les femmes sont pires que les hommes sur certains sujets, malgré une légende qui vient de la vierge Marie sans doute).

Avec meilleure amie il nous est arrivé d’espérer ne pas être sur écoute au téléphone. D’un autre côté l’écouteur n’aurait pas perdu totalement sa journée…

A éviter donc absolument pendant le X :

  • Décidément il faut refaire le plafond (peintre professionnel)

  • Bouge pas, t’as un point noir sur l’épaule (l’esthéticienne)

  • Il faut décidément que je me décide à nettoyer ces pendeloques (du lustre de la chambre Louis XV) (la maniaque)

  • Tu as mangé quoi ce midi ? (la diététicienne)

  • Tiens pendant que j’y pense, Gérard a appelé (l »opportuniste)

  • Tu te sens vraiment bien ? (Médecin ou étudiante en médecine)

  • Je me demande ce que font les mômes là (mère poule)

  • Merde, mon rôti (la carnivore)

  • Faut qu’on aille chez Rikéa changer ce lit, il grince trop (musicienne suédoise avec de l’oreille)

  • Tiens tu m’y fais penser, ta mère a cherché à te joindre (comment faire comprendre à Albert que sa mère n’est qu’une chieuse, ce qu’elle est, en toute objectivité et encore, on reste soft)

  • A propos la voiture broute (la fermière ayant raté sa vocation)

  • Il faudrait changer les bougies et l’allumage merde (la mécano)

  • Pfft…. (l’impatiente de nature)

  • AAAHHHH Albert !!!! (quand l’homme ne s’appelle pas Albert, sinon vous avez le droit) (la distraite)

  • Tu as mangé des haricots ce midi ? (la femme pompier, on ne sait jamais quand ça peut exploser)

  • Il me manque un ingrédient dans ma terrine de légume. Comment ça tu t’en fous ? Dis le que tu déteste ma terrine de légume, avoue !!!! Tu veux ma mort ou quoi en plus ! (celle qui sait rebondir)

Il s’est vexé ? Des explications j’attends…

Tous des chieurs…

Comment changer les piles du lampadaire hallucinogène…

lumiere-copierNon, je n’ai rien bu, pas fumé la moquette (je n’ai pas pied quand j’y nage), et pas mangé de champignons.

C’est juste que préparant mon expédition petit WE tant attendu de la mi-juin avec Louisianne, j’avais deux ou trois bricoles à fignoler le soir, en particulier mettre mes canapés à l’abri du désarroi de Diabolos abandonné avec 50 litres de flotte et 15 kg de croquette pour environ 60 H MAXI.

Ce qui n’est pas rien, et je me félicite (c’est toujours ça de pris, et j’adore cette expression je ME félicite…), d’avoir gardé d’antiques couvertures dont l’origine remonte au moins à la révolution, que Mrs Bibelot m’a refourguées avant l’invention de la couette en France. Ce sont ces antiquités qui protègent mes canapés contre Diabolos en règle générale (et elles donnent un cachet fou à mon petit intérieur)…

Et voici que je rentre chez moi après avoir été baguenauder je ne sais plus où (si je sais, je suis allée aider ma mère à piquer les cerises aux merles et sansonnets) pour constater que le lampadaire halogène ne fonctionne plus.

Merde ! Les piles l’ampoule a encore une fois grillé pour la 2ème fois en 9 ans. Mais comme je suis assez futée parfois, quand j’ai acheté les 2 piles ampoules il y a 6 ans, j’ai rangé la seconde pour au cazoù, dans un endroit tellement biscornu que je suis certaine (en effectuant l’opération) de me souvenir que c’est là.

Ceux qui connaissent ma mère de qui je tiens ce sinistre penchant ricanent déjà, les autres, peuvent aller voir LA.

Déjà s’assurer que c’est bien l’ampoule qui merde, et pas la prise. Me voici débranchant la bête avec peine, croyant que la prise est fondue et que la panne vient de là, pour la transporter dans ma salle de bain qui bénéficie aussi d’une prise de terre non occupée (je m’amuse comme je veux, d’abord). Ben non, c’est bien l’ampoule qui est morte, la salope. Constatation tout de même : la prise de l’halogène refuse de se débrancher sans l’aide d’un travailleur de force (et comme je n’en suis pas un, j’ai dû me démerder toute seule). Par contre pour la rebrancher pas de problème car :

Je trimballe à nouveau la bête pour la remettre à sa place et la rebrancher (je m’électrocute en changeant l’ampoule si je veux, d’abord).

Reste à trouver l’ampoule de rechange

Vaste projet. Manque de bol, je savais comment j’allais occuper mon WE et la recherche d’une ampoule n’était pas du tout prévue (surtout de l’halogène car sinon, pour le reste, je sais où c’est).

Je suis allée à tout hasard regarder si je n’avais pas rangé dans un moment d’égarement cette foutue pile à sa place avec les ampoules dont je ne manque jamais, à baïonnette, à vis, grande taille, petite taille, de 40 à 100 W, j’ai même des ampoules pour la voiture qui seraient d’ailleurs mieux dans cette dernière (ah non, c’est du change, excuses, je suis tellement surprise d’avoir prévu du rechange pour la voiture que j’en tombe presque par terre).

Aller m’imaginer une seule minute que l’ampoule pour l’halogène était rangée avec les autres ampoules relevait du pur fantasme de ma part bien entendu, mais bon, on peut toujours avoir un espoir. Sauf que je me souvenais très bien avoir pensé « je vais la mettre là, je suis certaine de l’y retrouver du premier coup« .

Sauf que… Non. Pour le « du premier coup » c’était évidemment loupé.

N’ayant pas le temps de fouiller partout, je suis allée regarder dans les endroits les plus saugrenus : boîte à cirage, pharmacie,  tiroirs de ma table de nuit, congélateur, coffre fort à bijoux et lingots d’or, et j’en passe… Pour avoir tout à coup perdu deux heures un soupçon horrible, qui devint certitude…

Ce n’était pas la deuxième fois que le lampadaire tombait en rade. C’était la troisième. Je me revoyais subitement changer la première ampoule, et Charles Hubert faisant de même, donc une deuxième fois, et Charles Hubert changeant une ampoule ça ne s’oublie pas. Donc je cherchais partout une ampoule déjà utilisée. Ma légendaire étourderie (qui n’égale pas celle de ma mère) m’ayant empêché d’en racheter d’avance.

Et de les ranger, comme il se doit, avec les ampoules.

Parce que sur ce coup là (de l’ampoule à halogène), on ne m’y reprendra pas : ce sera rangé à sa place.

Donc pour ceux arrivés là aux hasards des recherches gogoles : pour changer l’ampoule du lampadaire halogène :

  • Acheter des ampoules de rechange
  • Les ranger à la bonne place
  • En sortir une du carton
  • Ranger l’ampoule de secours avec les ampoules et non pas dans le placard à chaussures pour « être certain de l’y retrouver »
  • Débrancher le lampadaire (si c’est possible, j’insiste)
  • Mettre l’ampoule dans le mauvais sens (oui il y a un sens, il y a des sadiques d’inventeurs qui sévissent un peu partout)
  • Rebrancher le lampadaire pour constater qu’il y a encore un problème avec l’ampoule
  • Re-débrancher le lampadaire
  • Changer l’ampoule de sens
  • Rebrancher le lampadaire
  • De rage foutre une baffe à l’ampoule qui était mal ajustée
  • Crier « YOUPEE »…
  • Et MERDE ça brûle vite !
  • Partir en WE avec une cloque

Une sorcière bricoleuse…

Farpaitement : quand Diabolos me regarde oeuvrer en disant plein de gros mots, je vois bien qu’il pense « mon dieu quel bonheur, mon dieu quel bonheur, d’avoir un humain qui bricole ».

Les "bugs" du net… LA PIRE GAFFE DE MA VIE !

57520741A l’heure où j’écris ce post, je suis encore vénère comme ils disent.

Il faut peu de chose pour gaffer par mail ou autre. Exemple : distraction due au chat qui me saute sans prévenir sur les genoux, et je suis très capable ici, de cliquer sur « publier » au lieu de « save Draft », même si les touches ne sont pas voisines (heureusement !). La main peut déraper, le mulot merder et hop, il faudra plusieurs heures parfois pour voir que sur le blog, se promène un post qui n’a rien à y faire et qui n’est même pas terminé. Cela m’est arrivé UNE fois. Depuis, quand je rédige un brouillon, je vais vérifier mon blog après… Mais tout cela n’est pas grave…

J’ai plusieurs boîtes mail (enfin 4), et depuis quelques semaines, toute communication avec meilleure amie m’est interdite sur sa messagerie perso car (c’est en anglais dans le texte), mon adresse IP aurait fait l’objet de plaintes, et mes messages chez elle sont systématiquement bloqués. J’ajoute qu’il s’agit là d’une boîte qui ne me sert que pour le problème « emploi », et pour correspondre avec elle. Comme elle n’y connait rien, le problème n’est pas près d’être résolu car elle ne sait pas aller vérifier sa liste de spams ou indésirables… Avec le pôle emploi pour l’instant pas de plainte : pourvou qué ça doure ! Mais cela n’est pas grave !

Vous me direz qu’un bon vieux courrier papier est plus sûr, mais c’est faux en ce qui me concerne, quand on connait mon facteur et son incapacité chronique à me délivrer mon courrier (et puis ce n’est pas bien grave).

Le pire vient de m’arriver. Dans le cadre de Houlala, j’avais des demandes particulières à faire aux chefs de rubrique. Je venais de plus de recevoir un mail incendiaire d’une jeune virago femme qui avait dans un premier temps accepté de devenir rédactrice, puis m’a précisé avec haine que finalement non, elle n’écrirait pas pour ce torchon, et j’en passe et des meilleures (merci d’ailleurs à l’auteur de ce mail qui est désormais en indésirable pour tout échange privé, moi aussi je peux faire jouer mon droit à la censure). Je souhaitais donc faire passer ce message très critique, aux autres, pour commentaires éventuels ou éventuels « laisser courir ».

J’avais donc fait un brouillon totalement à revoir (puisqu’il me fallait bien faire la distinction entre mes demande et le mail de l’autre folle (prévu en souligné/italique, etc), après en avoir discuté avec Pulchérie pour savoir à qui l’envoyer, toujours etc… Ce n’était pas pressé pour moi, à traiter dans la semaine, et avec humour de préférence.

Tout ceci sous fond de Diabolos essayant d’attraper un papillon de nuit, et n’hésitant pas à me sauter dessus pour mieux atteindre la bête (je suis pour lui un tremplin idéal).

Vous n’imaginez pas ma tête quand le lendemain, ouvrant ma boîte gmail (celle qui me sert pour tout ce qui est blog/internet) j’ai découvert une première réponse à mon brouillon. Réponse peu aimable, mais là c’était normal.

Je me suis tétanisée et mon coeur a migré dans mes chaussons. Rien à faire, pas de brouillon. J’avais dû cliquer sur « envoyer » qui est juste à côté de « enregistrer » sur gmail. Je m’en va voir dans les éléments envoyés : rien pour les 5 derniers jours, quelle horreur, il y a eu un bug, parce que justement avant la fête des mères j’avais envoyé plein de mails ! Je n’avais pas eu de problème avec ce serveur jusque là, et je suis certaine de ne pas avoir supprimé d’éléments envoyés : c’est le seul endroit où je ne fais jamais le ménage (d’ailleurs, il va falloir que je m’y mette).

J’avais déjà fait « enregistrer » au lieu de « envoyer » ou « supprimer » au lieu de « enregistrer », mais ce n’était rien du tout !!!

Il y a des moments où l’on voudrait rentrer sous terre, creuser jusqu’au centre, s’ouvrir les veines après s’être répandu des cendres sur toute la tête (je n’ai pas de cheminée, je vais désormais ramener des cendres de chez mes parents au caz’où). J’étais consternée, anéantie, malade, pas de risque que je ne fasse une overdose alimentaire dans les jours à venir : le stress me coupe l’appétit. J’avais l’air de quoi avec ce mail agressif, mal tourné, non terminé ? D’une conne. Parfaitement. Le lundi 8 juin 2009 j’ai été la conne la plus lamentable de la terre. Inutile de protester : j’ai la médaille de platine ! Incrustée de diamants cela va sans dire (j’attends tout de même de la recevoir…)

J’ai donc expliqué le problème à la première réponse, et à la seconde, redoutant toute la journée de trouver d’autres réponses me fustigeant (avec raison je le répète, mon brouillon n’étant pas destiné à être envoyé sans être totalement refait !). En passant une partie de mon après midi à pleurer de rage contre moi, de honte, de quasi désespoir (rapport du médecin légiste : « s’est ouvert les veines suite à un mail envoyé par erreur »)

Cela s’est bien terminé le soir, par un mail rassurant devant mon angoisse évidente, de la première réponse qui me voyait bien effectivement m’ouvrant les veines pour une connerie et a prétendu même que « cela avait eu du bon » (il y a des saintes femmes, je ne vous dis que cela)

Maintenant je voudrais des sécurités, encore des sécurités, toujours des sécurités :

  • Souhaitez-vous vraiment envoyer ce mail ?
  • Etes vous vraiment sure ?
  • Certaine ?
  • Voulez-vous réellement supprimer ce brouillon ?
  • Certaine ?
  • Vous n’aurez pas de regret ?
  • N’avez-vous pas opté pour « supprimer » par erreur ?
  • Je répète, n’avez-vous pas opté pour « supprimer » par erreur ?
  • Je re-répète…

Je sais ce serait énervant. Mais au moins, un seul clic ne suffirait pas pour qu’on se prenne une grosse claque !

Rien à faire, j’ai touché le fond, il ne me reste plus qu’à creuser (cherche pelleteuse, prix à débattre)… Car j’ai battu mon ex collègue Marie qui ne se relisait jamais malgré ses problèmes d’orthographe évidents, et avait envoyé la conscience claire « voyez après un nouvel orgasme » en lieu et place de « voyez auprès d’un nouvel organisme » et qui en a pleuré pendant 2 jours, la réponse du client ayant été fort déplaisante… Après elle se relisait, mais cela n’arrange pas présentement mes échalotes…

Rigolez, rigolez, vous m’en avez confessé de bonnes tout de même…

(Publié avec la gentille autorisation de la rédaction en chef, manquait plus que je fasse une nouvelle gaffe)

Et je ne vous évoque que peu le coup de torchon que je me suis prise de Pulchérie, se vengeant enfin de « qu’est-ce que c’est que ces notes ? », qui avait été mise en copie rapport à ce qu’il fallait qu’on en cause…

Bref… Rien qu’à relire l’évocation de ma gaffe la plus absolue (pour l’instant, restons optimiste…), je suis encore morte de honte…

TITANIC !

Dans la nuit du 14 avril 1912 au 15 avril 1912, le Titanic, le plus grand navire jamais conçu par l’homme, va couler…

.Ce navire reste légendaire et fascinant. Conçu pour être le top de la technologie du 20ème siècle, et il est réel qu’on ne fera pas mieux sur le plan de la sécurité en ce qui concerne les compartiments pouvant être envahis par l’eau.

Après lui, restait à oublier l’idée de l’insubmersible, et mettre assez de canots de sauvetages à bord, organiser des simulations de naufrage. En imaginant que cela pouvait se passer un jour de réelle tempête, et la mer est une mère impitoyable quand elle se fâche.

Top de la technologie ou pas il va néanmoins s’anéantir dans les profondeurs de l’Atlantique nord, par une nuit calme, une mer d’huile, la nuit du Titanic, une nuit étoilée où la voie lactée était bien visible.

Lors de son voyage inaugural de Southampton à New York, il va percuter un Iceberg sur le flanc tribord, le 14 avril 1912 à 23 H, à peu près l’heure où ma petite soeur est née, bien longtemps après. Pour couler le 15 avril 1912 toujours, à 2 H 20 au large de Terre Neuve.

Les conditions requises pour ce naufrage du premier navire insubmersible de l’histoire ont été exceptionnelles. Dans le bon sens du terme.

  • Un calme plat comme on en voit rarement dans l’Atlantique nord
  • Une mer d’huile
  • Un ciel tellement beau que les survivants s’en sont toujours souvenu.
  • Tout ce qu’il fallait pour porter les canots de sauvetage sans danger

Le bémol c’est :

  • Un seul navire pouvant respecter les lois de la mer et venir au secours, bien trop loin pour arriver à temps.

Tout ceci faisant des chaloupes de réels canots de sauvetage, bien loin de la comtesse de Ségur pour laquelle un naufrage était réellement une malédiction, la chaloupe pouvant être prise par la tempête AUSSI.

Pas de tempête pour le Titanic. Des forces qui nous échappent ont cru bon rappeler à l’homme qu’il ne dominait pas la nature et que l’insubmersible n’esistait pas, ne pouvait exister. Mais l’homme n’en a pas réellement retenu les leçons. Il a continué sa course  vers le progrès…

Parce que ce naufrage, lors du voyage inaugural, d’une nuit calme n’avait qu’une raison d’exister : nous rappeler que nous ne sommes que des hommes. Généralement, je dis que la vie n’est qu’un long calvaire.

Hommage à tous ceux qui, munis de leur gilet de sauvetage, sont morts de froid dans l’eau glacée, en ne comprenant pas pourquoi le navire le plus sur du monde venait de couler.

Le premier, le seul, insubmersible…

Il semblerait pour les marins de chez marins que c’est insulter Neptune que de déclarer un navire insubmersible.

Et que donc, dieu n’est finalement pas seul dans certains secteurs