La dernière de Madame Vampire…

Cette femme est une manne pour la blogueuse compulsive que je suis et gnagnagna et gnagnagna.

  • La dernière.
  • La meilleure.
  • La parfaite.
  • L’inattendue.
  • La surprenante.

Elle a renoncé définitivement à faire grincer son robinet le matin à 4 H 00 devant mes protestations conjuguées avec celles de tout le monde… Du coup elle s’ennuie. On la plaint. On NOUS plaint.

Parce que du coup, nouveaux bruits curieux venant de chez elle à n’importe quelle heure (moi 8 H le dimanche matin c’est n’importe quelle heure, et curieusement pour mes voisins aussi, et 23 H 30 en semaine aussi…).

ILS ont enquêté bien avant moi pour apprendre cette extraordinaire nouvelle :

Madame Vampire qui s’ennuie a décidé de réaliser un rêve de jeunesse.

Elle s’est inscrite à un cours de claquettes…

Si si…

Sauf qu’elle ne peut pas s’exercer en charentaises, elle n’est pas certaine d’avoir bien tapé le rythme. Donc elle fait cela en talons, sur la moquette, là elle se sentait sympa avec nous, elle aurait pu le faire dans la cuisine sur le carrelage où le bruit rend mieux.

Nous pouvons d’ailleurs confirmer que les après midis des samedi et dimanche, quand elle se sent le droit de faire des claquettes sur le carrelage, le bruit rend nettement mieux. (En semaine on bosse alors on ne peut rien dire on n’entend rien…)

Y’en a trois qui rigolent dans le fond de la salle, dehors ! merci !

Le voisin d’en face a respiré un grand coup à ce moment là, en m’expliquant le truc. J’ai vu sa glotte se coincer, j’ai cru que c’est moi qu’il allait tuer. Parce qu’elle en a marre madame Vampire : peut pas faire la vaisselle à 4 heures du matin, peut pas laisser brailler son chien et son téléphone quand elle s’absente, peut pas avoir une porte qui grince (toujours pas huilée) maintenant on lui retire le droit de faire des claquettes.

Autant la tuer tout de suite. On veut bien, mais qu’elle nous signe un papier hein ?

Là le voisin a craqué et l’enfer s’est déchaîné. Il lui a donné le choix entre l’épée, le fusil ou le poison et du coup, elle lui a claqué sa porte au nez parce qu’elle n’a aucun humour. Ce faisant, elle a coincé la queue du chien dans la porte et depuis c’est la guerre pour savoir qui doit payer les frais de vétérinaire… Parce que le chienchien a perdu sa queue (pauvre bête) même s’il semble s’en être plus vite remis que si cela avait été le cas du voisin (là je n’imagine même pas le carnage). Tout cela à cause de voisins trop à cheval sur le bruit, et elle, pauvre innocente, qui a bien le droit de faire des claquettes… Elle a porté plainte pour le coup de la queue de son chien et j’imagine la trombine du flic recevant la plainte… Surtout que c’est elle qui a claqué sa porte. D’ailleurs, elle claque toujours sa porte, c’est la femme la plus bruyante et la plus irrespectueuse des autres que je connaisse… Il était fatal qu’un jour ou l’autre son York y laisse la queue… Il aurait pu carrément se faire décapiter, il a eu du bol.

Ca me fait moyennement sourire, à l’époque où j’étais en cloque de Pulchérie et donc toujours en train de dormir, j’avais une voisine obsédée sexuelle qui faisait des vocalises…

Et quand une obsédée sexuelle se met à chanter « ahhhh je ris de me voir si beellllle en ce miroir » à chaque orgasme, vous pouvez dire adieu à tous vos dodos.

Avec madame Vampire c’est un peu pareil, sauf que pour l’instant, elle ne chante pas…. (PRIONS) et que sa vie sexuelle semble assez calme, parce que je le sais moi : son lit grince autant que son armoire…

Sinon pour la guerre vétérinaire, c’est le statu quo… Tout le monde se marre, donc Madame Vampire fait la gueule et quand madame Vampire fait la gueule, elle se fait discrète…

Jusqu’au jour où elle décidera de se mettre à la batterie… Ou aux vocalises…

POURQUOI ? NDD !

Pourquoi_NDD

J’ai une grande question à vous poser. Peut-être se trouvera-t-il un technocrate pour me lire, et répondre avec exactitude. J’adore les technocrates. Si je devais devenir seriale killeuse, ce serait de technocrates…

Donc, j’explique. Pendant des mois, j’ai été obligée de justifier aux Assedics et à l’ANPE que je recherchais bien un emploi, sans me contenter de vivre grassement (bien sûr) sur le dos de tout le monde, à me faire des manucures à répétition en buvant de l’Earl Grey (berk !).

J’ai donc justifié. Vous n’imaginez pas ma joie, le 31 août quand je suis allée actualiser ma situation mensuelle sur le site ad hoc (qui merdait, ça changeait) en précisant que j’avais travaillé du 18 au 31 août.

Pour eux, cela était, je le pensais, une bonne nouvelle. Rien à casquer du 18 au 31. Je cessais d’être un parasite…

Réponse sèche : nous avons bien enregistré votre déclaration, n’oubliez pas de nous adresser une photocopie de votre feuille de paye à telle adresse.

Me demander de ne pas oublier est important, par contre, quiche ou pas, je me suis demandé pourquoi je devais JUSTIFIER avoir retrouvé un emploi :

  • Cas n° 1 : j’ai retrouvé un emploi au black, et je ne vais donc pas faire grâce des allocations chômage, au peuple français qui commence à en avoir marre de cotiser pour donner de grasses allocations à des salauds qui bossent au noir et se font plein de thunes.
  • Cas n° 2 : si je dis que j’ai retrouvé un emploi c’est que c’est vrai et que l’on peut me faire confiance puisque du coup, ON NE ME PAYE PAS !

Mais non. Ce serait trop simple !

Premier rappel, j’adresse la photocopie de la dite feuille de paye à qui de droit et on me rétorque que c’est bien beau, mais qu’il faut aussi le contrat de travail. Je dois absolument JUSTIFIER avoir retrouvé un emploi… Si je le leur dis, c’est quand même que c’est vrai non ? Qui serait assez stupide pour prétendre avoir retrouvé du taf alors que ce n’est même pas vrai d’abord ?

C’est là que j’ai « une panne de mail », parce que mon contrat de travail n’est toujours pas signé. Une bonne copine écrit à ma place que mon disque dur débloque et que je recontacte dès que je peux. Sur un malentendu ça peut marcher…

Et mon nouveau patron, heureux d’avoir mis les choses au point avec moi, n’a toujours pas signé ce fameux contrat. Donc, nonobstant ma panne de disque dur, l’ANPE et le reste, me précisent que pour eux je suis en CDI et donc radiée des listes jusqu’à nouvel ordre. Ceci sur un ton menaçant !!!!

M’en fous, je le sais que je suis radiée des listes. J’en suis ravie !

Mais ils ont bien raison d’être menaçants parce que j’ai retrouvé du travail, que je dois en justifier à 200 % et que faute de quoi, je m’en vais m’asseoir sur mes indemnités du 1er au 17 août.

Même punition que si j’avais oublié d’actualiser ma situation…

J’hallucine…

Pouvez vous m’expliquer POURQUOI ces organismes vous pompent l’air quand vous avez besoin d’eux, pour continuer à vous le pomper quand ils vous deviennent inutiles ?

Ne pourraient-ils pas écrire « chère madame, félicitations pour votre nouvel emploi, et tous nos meilleurs voeux pour qu’il se déroule dans la sérénité et la joie. Nous restons à votre disposition pour le cas où votre situation viendrait à se dégrader, ce que nous ne vous souhaitons nullement. Cordialement »

Non ils ne peuvent pas. Et sachez que tant qu’ils n’ont pas tous les papiers, ils ne vous payent pas ce qui vous est dû. Je crains le pire si mon nouveau taf ne marchait finalement pas : peut-être qu’il faudra que je communique ma carte de donneur de sang pour une réinscription, dès fois qu’ils veuillent nous pomper le sang (comme le fisc), comme ils nous pompent l’air…

Mon patron n’arrive pas à comprendre pourquoi il me faut leur transmettre mon contrat de travail. Moi non plus… Mais bon, il y en a bien un quelque part qui comprend…

Je vous laisse, je m’en vais écrire à la présidence de la République. Croyez moi, dans beaucoup de cas, il vaut mieux s’adresser au bon dieu qu’à ses saints….

Je ne sais pas si le petit Nicolas sait à quel point on traumatise les chômeurs pendant et APRES….

Coincée dans le fauteuil…

C’était bien avant d’être coincée dans mon manteau (ici)…

En fait, j’ai des dents de sagesse incluses (tout le monde s’en fout), je le sais depuis l’âge de 10 ans, quand on m’a fait faire un panoramique dentaire pour espérer vainement faire dépenser plein de fric à mes parents en orthodontie.

J’ai bien suivi l’histoire, je sais que si celles du bas se manifestent il me faudra aller me les faire retirer au marteau et au burin, après incision de la gencive à la tronçonneuse (ça fat envie), illico, presto. Par contre celles du haut semblaient normales…

Du coup, un jour, il y en a une qui est sortie. J’étais enfin sage, Albert en a ricané… (il riait moins quand il lui a fallu faire extraire deux des siennes qui faisaient abcès, personne n’est parfait)

Elle est bien sortie. Tellement d’ailleurs, qu’elle était sortie à un endroit pas prévu pour elle, et qu’elle venait blesser la gencive en dessous (et tout le monde s’en fout toujours).

Cela faisait un moment que j’avais une petite blessure perpétuelle sur la gencive du dessous, comme un aphte, quand je suis allée faire ma visite de routine chez le dentiste, comme tous les 24 mois (je sais, c’est mal, je devrais y aller tous les ans).

  • Je m’écroule comme tout le monde (enfin je m’insinue…) dans le siège qui bascule vers l’arrière, descend et me met quasi sur le dos (allez vous tirer de là, avec grâce et sans passer pour une folle…)
  • Le dentiste examine tout bien : même pas besoin de détartrage, tout va bien
  • Sauf que…
  • Il y a une dent de sagesse en haut qui blesse la gencive en dessous (grande nouvelle) et qu’à la longue ce genre de liaison, heu pardon, de lésions, peut se cancériser. Ouais… Un jour… J’ai 25 ans : un jour, c’est loin…
  • Il faut arracher la dent de sagesse dont il prend une radio pour bien m’expliquer comment ça va se passer (et il a vu la vierge aussi ? dans son micro ondes ?)
  • Moi je suis toujours coincée dans mon fauteuil, et j’obtempère dans la joie et la bonne humeur « ouvrez la bouche ! fermez ! ne respirez plus ! »
  • Il me montre la radio sur son ordi, on n’arrête pas le progrès. C’est une petite dent de sagesse pyramidale, avec des racines normales qui ne s’entricoinent pas dans les racines d’autres dents (quelle chance j’ai !) (pour l’expression entricoiner, voir les bérichons qui comprendront, c’est du Mrs Bibelot tout craché et c’est kif kif avec s’emberlificoter). Au prochain RV (dans 50 ans), il me la retire en deux temps trois mouvements.
  • Il me précise de prendre RV pour cette importante mutilation opération la semaine prochaine
  • Je réponds « oui », d’un ton convaincant et convaincu…
  • Son assistante sadique, qui a bien compris comme lui que je prendrais RV peanuts , précise que le RV après moi s’est annulé…
  • Je suis coincée dans mon fauteuil. Je hais cette femme.
  • Le dentiste s’empare d’un marteau piqueur d’une seringue et m’anesthésie la mâchoire supérieure droite (je suis certaine que cette précision vous enchante, vous vous demandiez où se trouvait la pyramide…), sans que je puisse dire « OUF ! ». Pourquoi « OUF » d’ailleurs, comme le disait Marcel Pagnol ? Moi en fait je pensais plutôt « MERDE ».
  • Une fois que je me suis rendue compte que je ne sentais plus ma mâchoire supérieure droite et le sinus qui allait avec, il a dit « passez moi le pied de biche » à l’assistante sadique. J’ai dû m’évanouir un instant…
  • 5 secondes après, sans douleur aucune of course, il me présentait ma jolie petite pyramide ensanglantée en me demandant si je la voulais en souvenir. Mon rictus lui a fait comprendre que non.
  • Par contre j’ai marmonné que je voulais un point de suture parce que pour le trou dans la gencive, je connaissais des gens qui avaient donné. Dentiste et assistante 2 : moi 2.
  • Il a fait le point de soudure avec une bulle au dessus de la tête « quelle emmerdeuse », et a enfin relevé le siège. Tout content il m’a précisé que j’avais droit à de la glace à volonté jusqu’au lendemain matin.
  • Je lui ai précisé que je n’aimais pas la glace (réel). Dentiste et assistante 2 : moi 3.
  • En fait je n’ai pas sucé de glaçons, eu aucune suite, aucune douleur, aucun saignement (vive le point de soudure, exigez-le)
  • Le dentiste avait peut-être raison, parce que la liaison de la gencive du dessous a mis 6 mois à guérir, malgré le baume miraculeux et coûtant une dent, non remboursé par la SS (LA SECU !), qu’il m’avait prescrit.

N’empêche que, rien de cela ne m’est arrivé quand je me suis retrouvée coincée dans mon manteau, et non pas dans le fauteuil du dentiste.

La vie n’est qu’un long calvaire…

Edit du 24 au soir : un grand remerciement à Louisianne pour son unique commentaire. Franchement, je ne suis pas connectée à mes stats, mais plus le temps passe, et plus je me demande si je ne vais pas arrêter ce blog qui finit par me flanquer le bourdon… Parce qu’au bout du compte je me dis que je ne suis pas à la hauteur…

Edit du 26 au soir : finalement le premier edit était du 25, j’ai passé toute la journée à me croire le 24. Et puisque que le coup de mou est passé grâce à vous, à demain si vous le voulez bien !

La flippe d'enfer…

Il y a des personnes qui me font flipper. Mon père par exemple. Il va voir le médecin quand il faut, mais quand il faut soudain une visite à domicile, c’est forcément celle des pompiers et du SAMU, il ne peut pas s’empêcher de faire son intéressant. On le lui a fait déjà remarquer, mais il s’en fiche : le SAMU et les pompiers c’est un minimum pour lui, il n’est pas arrivé à 70 balais pour rester discret.

Meilleure amie n’est pas mal non plus. Nous nous connaissons depuis l’âge de 12 ans. Si vous comptez bien et que vous avez compris que j’ai 50 ans, cela fait 38 ans que nous nous connaissons. Pour moi c’est comme une soeur, même si j’en ai deux. Je pense en être une pour elle, même si elle en a une. Donc, nous nous faisons du mouron l’une pour l’autre au caz’où et comme elle le dit souvent : heureusement qu’on (s)ça toutes les deux. Ne critiquez pas l’orthographe, de toutes manières ce n’est pas français.

Donc meilleure amie devait être opérée un beau vendredi. Dès le mardi j’ai commencé à flipper. Et pourvu que tout aille bien. Et est-ce qu’elle sait que je peux lui donner mon sang de donneur universel vrai (lequel ? question piège à toblerone…) en cas de besoin ? Son chirurgien est-il un connard contre lequel il faudra porter plainte ? Bref… J’étais morte d’inquiétude.

Son mari aussi, et je l’ai nettement senti quand j’ai appelé à 11H 30 alors qu’elle n’était même pas entrée en salle d’op (j’étais encore au chômage). Pour faire passer le temps en espérant qu’il ne m’oublierait pas après le père et la mère, la soeur et les autres copines (moins anciennes que moi, je suis prioritaire, désolée les filles), je me suis dit que je pouvais passer le temps à faire quelques jeux supra intéressants sur mon ordi, après avoir constaté la néantitude des petites annonces.

J’ai essayé d’être cool, j’ai juste rappelé strictement toutes les heures, à savoir 12 H 30, 13 H 30, 14 H 30, 15 H 30, etc. Jamais il n’avait décroché le téléphone aussi vite : il attendait des nouvelles de l’hôpital.

Puis enfin la nouvelle, la bonne nouvelle Ingrid Bétancourt a été libérée mais c’est qui ?, meilleure amie venait de regagner sa chambre ENFIN réveillée. Avec 5 heures de retard sur le timing normal.

Si tard ? J’étais inquiète. Lui avait-on refilé la maladie du sommeil dans la jungle pendant son anesthésie ? Le lendemain, alors que je l’appelais pour lui demander des nouvelles, plus de 24 H après son réveil (délai que j’avais vécu en sachant que là théoriquement on a retrouvé toute sa tête (quand elle existe)), elle m’affirma avoir bien passé sa visite chez le vétérinaire et qu’il fallait qu’elle me laisse, parce que ce serait bien que je la rappelle dans 8 jours n’est-ce pas, quand son collier anti moustiques fonctionnerait.

J’étais inquiète, son mari aussi et j’ai donc décidé de leur foutre la paix pendant au moins 24 heures.

J’ai tenu parole. C’est elle qui m’a rappelée en s’excusant avec toute sa tête de m’avoir raccroché au nez le matin même (la veille), au sujet d’une histoire de cafard, elle ne se souvenait plus bien.

PARCE QUE :

Alors que tout le monde flippe avant une opération, à l’idée simple de l’anesthésie, que du coup on vous prémédique, que vous iriez au peloton d’exécution avec le sourire, et bien meilleure amie dort tellement mal, qu’elle en dort bien la veille à l’idée qu’on va l’endormir. Comme quoi le psychisme n’est pas vain.

Comme elle sait qu’elle va dormir, elle dort bien la veille au soir donc, sans se demander une seule seconde si elle va se réveiller, ce que tout le monde fait, normalement. Moi avant mes anesthésies je ne supportais pas l’idée que je n’allais même pas sentir que je m’endormirais, pour certainement ne pas me réveiller. Avant tout passage au bloc, j’ai fait mon testament (avant de monter en avion également).

Quand elle sent qu’elle se réveille, meilleure amie ne supporte pas cette idée. Faire coucou à l’anesthésiste ne fait pas partie de ses priorités, heureusement qu’elle a toussé quand on lui a retiré l’intubation. Mais bon, elle dort trop, ça inquiète. Et elle, entend parfaitement qu’on lui cause, mais ne veut pas répondre « je dors enfin, foutez moi la paix ».

Alors que tout le monde est content qu’elle soit réveillée, elle maudit le ciel. C’est quand qu’on la ré-opère et qu’elle redort ?

Moi, la vue de l’anesthésiste me fait flipper. Et quand il me dit « à tout à l’heure », je me dis qu’il me bourre le mou et que je vais mourir sans m’en rendre compte, qu’il le sait, mais qu’il n’a pas le choix. Chez moi, la prémédication a autant d’effet qu’un cautère sur une jambe de bois.

Donc, meilleure amie me fait flipper.

Et je suis bien contente que du coup, elle ne dorme pas bien à nouveaux. Ce n’est pas pour rien qu’il y a des cachets pour dormir, car ne pas dormir, ça peut rendre n’importe comment, à tel point qu’on s’en fiche de mourir.

Et ça ce n’est pas cool… Et seuls ceux qui ne savent pas ce qu’est l’insomnie peuvent dire « les médocs, c’est le mal »….

Je pense qu’il serait bon de prévenir ses enfants pour l’avenir, que meilleure amie adore multiplier les effets de l’anesthésie générale…

Et mon contrat ? (c'est un comble tout de même !)

J’ai donc commencé dans ma nouvelle boîte le 18 août dernier, cela fera un mois aujourd’hui…

Mon patron avait été très clair, vu la peste que tout le monde avait supporté pendant 7 ans, il prendrait ses précautions. Donc il était verbalement prévu un CDD de 3 mois, éventuellement renouvelable une fois, avant le contrat définitif.

Il s’est inquiété de ce contrat toute ma première semaine, le cabinet comptable l’a adressé à la comptable le vendredi 22 août par mail, en fin de journée. Il m’a donc précisé « on se voit lundi à ce sujet, avec Bénédicte » (Bénédicte est la comptable à mi-temps, qui me change beaucoup de la grosse truie violette de chez Truchon, je demande pardon à toutes les truies du monde…).

La deuxième semaine se passe : rien. Je n’entends même plus le mot « contrat » de temps à autre, chuchoté à voix basse alors que j’ai une ouïe fine comme pas possible comme dirait Mrs Bibelot, comme la première semaine. Je m’intègre bien, ça se passe bien, j’ai un peu la tête qui explose par moment, mais bon, je tiens le rythme. De temps à autre on me fait une gentille remarque.

Depuis que je suis là, le patron est beaucoup moins nerveux, les hommes du SAV aussi, et l’ambiance est bonne (il paraît que l’autre était une fouteuse de merde et que l’ambiance n’était bonne que quand elle était en congés). On retrouve les papiers, il y a un suivi, bref, tout va bien.

Troisième semaine, toujours pas question du contrat. Hors, je le sais, la signature d’un contrat de travail n’est nullement une obligation. J’ai une feuille de paye attestant de ma date d’entrée, et par défaut, sans contrat, je suis embauchée en CDI avec une période d’essai de 1 mois (puisque mon embauche date d’août, à partir de septembre c’est un mois de plus pour cadres et non cadres) éventuellement renouvelable, si l’on me précise qu’on la renouvelle.

Ca fait beaucoup et la semaine dernière j’ai commencé à cogiter.

  1. Je me tais, je ne dis rien et je laisse faire. Le 18 septembre je ferai officiellement définitivement partie de la boîte et il serait éventuellement obligé de procéder à un licenciement pour se débarrasser de moi
  2. Il s’aperçoit que je suis embauchée définitivement, et il m’en veut à mort de m’être tue : il pourra me pourrir la vie
  3. Il sait très bien ce qui se passe, mais il me teste pour voir si je suis honnête et s’y prendra à la dernière minute

Je cogite tout le WE et le lundi matin je lui demande gentiment où en est ce fameux contrat, parce que la loi dit que blabla, et que l’échéance approche blabla. Le but pour moi n’est pas d’être embauchée à tout prix et de piéger mon patron (exact). Il sourit, et me dit qu’on se voit le soir même ou le lendemain.

La comptable ne comprend rien à ce que je lui raconte, pour elle je suis en CDD. Il a été signé quand le contrat ? Elle ne comprend toujours pas, elle a bien remis au patron un CDD, donc je suis en CDD (ne cherchez pas à comprendre, elle est très comptable et effectivement elle est gentille, mais il y a des domaines qui lui échappent un peu totalement).

Le lundi il s’éclipse sans que nous n’ayons réglé le « problème ». Le mardi matin, et là, c’est le comble tout de même, je le relance sur le sujet. Il sourit à nouveau mais ne sera pas là de la journée. Ni quasi pas du mercredi, pas du tout le jeudi… Il peut placer la séance contrat pendant ses courtes présences, mais non…

Je me retrouve le cul entre deux chaises car j’ai deux options :

  • Soit il est vraiment ringard sur le plan du droit du travail, ou envisage d’exiger de moi une signature anti-datée et là dire non me renverrait à la deuxième option « elle m’a piégé je la hais, je vais lui pourrir la vie ». D’un autre côté comme je lui ai parlé du problème, je pourrais lui rétorquer que je ne l’ai pas piégé du tout et que j’ai été vraiment TROP honnête.
  • Soit finalement il trouve que je fais parfaitement l’affaire, et il n’en a rien à faire de signer des contrats, lui qui déteste ce genre de papiers.

Je m’en ouvre à celle qui m’a pistonnée pour rentrer, le mardi 16, qui retient elle, la deuxième option « je fais parfaitement l’affaire ». Un technicien arrivant sur le coup pour le traditionnel 50ème café de la journée est OK avec elle : je fais parfaitement l’affaire et l’ambiance est changée depuis que je suis là, parce qu’une seule personne peut suffire à la pourrir. Si le boss avait des doutes, il ne prendrait pas de risques, le risque qu’après tout, je refuse de signer de l’anti-daté.

Il me précise que je n’ai plus à revenir dessus : mon honnêteté n’est pas à remettre en question, je ne vais pas cavaler derrière le patron en exigeant un CDD ! Ce serait le comble tout de même, alors que tout le monde rêve de décrocher un CDI. D’autant que ma période d’essai est terminée en plus !

Donc voilà, pas de contrat de signé, un mois aujourd’hui, pas de précision de renouvellement de période d’essai. Et la comptable qui n’y comprend toujours rien… Le droit du travail et elle, c’est comme l’anglais et moi, ça fait 5 au minimum.

Mais cela me met mal à l’aise. Parce que pour le CDI, il était question d’un autre salaire… Et que ça, il va falloir vraiment qu’on en cause…

PS : me voilà encore plus à l’aise, avec ceci, envoyé par une copine juriste !

Ce qu’il faut retenir

Lorsqu’un salarié est embauché dans le cadre d’un CDI à temps complet, l’employeur n’a pas l’obligation d’établir un contrat de travail écrit.

Toutefois, si l’employeur souhaite que le salarié effectue une période d’essai il faut :

Un contrat de travail écrit

Une clause indiquant que le salarié est soumis à une période d’essai et précisant la durée de cette période d’essai.

En l’absence de contrat écrit, on considère que le salarié n’est pas soumis à une période d’essai et qu’il est définitivement embauché. De ce fait, si l’employeur souhaite rompre le contrat, il devra respecter les règles du licenciement.

Arrêt de la chambre sociale de la cour de cassation du 16 mai 2007 n° 06-40805

On connaît les arrêts soc-cass, il a pu y en avoir d’autres… Et puis ce n’est pas pour rien que je patauge dans la semoule, car ma lettre d’intention précisait finalement (car je l’avais lue en diagonale il était simplement important pour moi de l’avoir) :

« Nous vous informons blabla… à partir du 18 août blabla… Il vous sera proposé un contrat à durée indéterminée, avec une période d’essai, au salaire envisagé ensemble »

Du coup comme je suis le cul entre deux chaises, je vous quitte, ce n’est pas confortable…

La première visite chez l'orthodondiste…

Donc maintenant, ce n’est un mystère pour personne, mais Delphine devait impérativement passer par la case orthodondiste. Pour la vie de sa dentition future c’était indispensable.

RV pris avec une sainte femme spécialiste du coin après avoir eu l’aval de la SS (la SECU !). Il sautait aux yeux du profane après explications du dentiste, qu’effectivement il fallait faire quelque chose. Ce qu’elle nous expliqua en long en large et en travers.

  • Elargir le palais jusqu’à ce que les dents du haut se juxtaposent bien sur les dents du bas
  • Après arrachage d’une dent ou deux
  • Puis, pose d’un appareil à bagues, pour tout aligner à la Hollywood chewing gum.

Delphine fut parfaite pour la prise d’empreintes. Pendant ce temps là dans la salle d’attente, j’ai regardé l’alignement de mes dents et me suis dit que normalement pour cette femme, j’aurais eu grandement besoin d’un appareil, j’ai en effet deux incisives en haut, qu’on ne voit pas, qui ne sont pas parfaitement/ parfaitement alignées. Si que je serais célèbre, je me ferais refaire le clavier, même maintenant.

Pulchérie avait bien entendu accompagné sa soeur pour cette épreuve. A ce moment là, l’idée de porter un faux palais ne gênait pas trop Delphine (déjà qu’elle voulait des lunettes…). Par contre l’évocation d’un arrachage de dent pour cause de mâchoire un peu étroite et de l’appareil à bague, lui avait fait faire la grimace.

On la comprend. On lui avait déjà arraché deux canines de lait, parce que les définitives avaient déjà trop poussé…

Après la prise d’empreintes et après avoir rempli 3 tonnes de papiers, la sainte femme proposa le RV pour la livraison de l’appareil avec la clef ad hoc, puis se proposa très gentiment : pouvait-elle vérifier si Pulchérie n’aurait pas un problème qui aurait échappé à tout le monde ? Gratos, bien sûr…

Je l’attendais sur ce coup là.

Car Pulchérie tient de Mrs Tricot (tatie chérie aussi, mais moi pas, et personne d’autre que Pulchérie à ma connaissance). Des dents parfaites, bien blanches, alignées au cordeau que l’on pourrait croire qu’elle est passée par la case orthodontie à l’heure actuelle. A l’époque elle avait 11 ans, tout était déjà parfait, et elle n’avait jamais eu une carie (et toujours pas maintenant, et jamais un « merci maman » pour la concentration sur les dents…).

Donc Pulchérie a ouvert la bouche, dévoilant sa dentition parfaite. La sainte femme a fait la grimace, lui a demandé de fermer les mâchoires : rien à redire. Elle était plus que pincée : Pulchérie n’était pas une cliente potentielle sauf que…

« Je vais tout de même vous prescrire un panoramique dentaire. Si elle a des dents de sagesse incluses ou autres, elles n’auront pas la place de sortir, risqueront de pousser sur l’alignement, bref, il faudra les lui retirer ». A aucun moment elle n’a félicité Pulchérie (ou moi, la fabricante en titre) du résultat concernant les dents…

J’ai pris l’ordonnance en pensant grossièrement « et mon cul c’est du poulet ? ». On avait fait le coup à ma mère. 40 ans plus tard mes dents de sagesse n’ont pas bougé d’un iota (sauf une, tiens, faut que je vous raconte…). Le dentiste m’a précisé que si cela se produisait, le fait d’extraire ces dents de chiotte sagesse réglait tout de suite le problème. Delphine sait par contre qu’à la moindre manifestation, il lui faudra réellement se faire extraire la saloperie d’urgence. Pendant qu’elle sera anesthésiée, ils en profiteront pour lui retirer la canine de travers et paf !

Car une fois le faux palais devenu inutile, on lui a bien retiré une dent, mais elle a juré qu’on ne l’y prendrait plus et a refusé qu’on lui retire l’autre.

Je me voyais mal traînant une ado de 12/13 ans hurlante, chez le dentiste, refusant d’ouvrir la bouche, ou la refermant sur la main de l’homme de l’art en le mordant jusqu’au sang. J’avais jusqu’à ses 16 ans rapport à la prise en charge, pour la raisonner, mais basta, elle n’a jamais porté l’appareil à bagues… Elle n’a donc pas une dentition parfaite, ce qui ne l’empêche pas d’être ravissante. C’est à cette occasion que j’ai d’ailleurs constaté qu’elle pouvait être aussi têtue que tout le reste de la famille, ce qui est un exploit. Elle nous avait caché ça en étant diplomate…

Quant à Pulchérie, j’ai évité de l’emmener avec nous à chaque RV avec l’orthodontiste qui visiblement la détestait.

Quelle idée aussi, d’avoir naturellement des dents parfaites !

Mais également où est la vocation par rapport à la machine à fric ?????

Le CD qui m'a niqué ma soirée… (part 2)

Au début de l’acte 3, vous avez une sorcière qui a sorti sa chaîne stéréo de son meuble, débranché les écouteurs baffles, et posé la chaîne sur sa table basse, en proférant des jurons que même pas vouz’imaginez qu’elle soit capable de seulement les connaître. Je m’étonne moi-même…

Diabolos, reconnaissant au son de ma voix une intéressante situation (la dernière c’était le téléphone, ça l’avait passionné), était scotché à moi d’un air affairé, genre qu’il aurait pu réparer la chaîne ce crétin de félin…

Acte 3 donc (j’ai la flemme de faire les scènes en plus…) : démonter le capot de la chaîne pour récupérer les CD.

Là j’ai eu un léger flottement, oubliant totalement que Pulchérie en partant pour Paris, m’avait piqué tous mes tournes-vis en plus de ma pince à épiler. Elle avait de la chance d’être à NY, car je l’ai bénie 4 fois.

Puis je suis allée sonner chez mes nouveaux voisins. Ils sont charmants mais ils manquent tout le temps de lait pour leur BB, alors ils pouvaient bien me prêter un petit cruciforme, c’était la moindre des choses, depuis le temps que je fais la vache laitière et qu’ils ne me ramènent jamais rien, moi qui ne supporte pas d’avoir moins de 4 litres de lait d’avance…

Je tombais bien : ils manquaient de lait pour leur gamin. L’homme a pris son air le plus condescendant pour venir tester ma chaîne (ah, ces femmes !), et en arriver à la même conclusion que moi : elle était morte. Enfin façon de parler : je pouvais la faire réparer pour aussi cher qu’une neuve… Il a testé le CD chez lui pour me déclarer qu’il était mort aussi, (et qu’il n’avait jamais vu cet aspect granuleux curieux…) De quoi ? (est-il mort le CD !!!) on ne saura jamais, mais c’était la soirée des deuils. Il m’a demandé si je savais me servir d’un cruciforme et je lui ai précisé avec amabilité que je n’avais pas l’intention de me le planter dans l’oeil ou de me limer les ongles avec. Il m’a donc apporté sa boîte à outils et j’ai démonté le capot de l’engin, sous l’oeil de plus en plus intéressé de Diabolos. « Mon dieu quel bonheur d’avoir un humain qui bricole ». Surtout qu’une vis est tombée par terre, et que courchasser une vis pour un chat qui n’a pas de souris à se mettre sous la patte, c’est le bonheur le plus absolu (depuis la petite enfance de Delphine, les chats courchassent et c’est comme ça !)

Les 5 CD étaient mortellement coincés dans le chargeur que j’ai démonté toujours à l’aide d’un cruciforme, sauf que rien à faire : il y avait une pièce apparemment indémontable qui empêchait de sortir les CD sans les casser. Il me fallait une pince coupante. Je précise que je suis assez bricoleuse pour certains trucs et que si je dis que c’était apparemment indémontable, c’est que c’est vrai.

Le voisin n’avait pas de pince coupante, il avait désormais du lait pour le bébé, donc je le gonflais légèrement. Je me suis rabattue chez le vieux vicelard d’en dessous qui m’a prêté sa boîte à outils. Diabolos était de plus en plus intéressé, après avoir coincé la vis sous le canapé où elle restera jusqu’à la fin des temps ce que je change de canapé.

J’ai niqué définitivement la chaîne avec la pince coupante, pour récupérer 5 CD dont je me demandais pourquoi Delphine me les avait piqués en me laissant les boîtiers. J’ai voulu lui demander pardon par téléphone de l’avoir accusée à tort, mais je suis tombée sur son répondeur…

J’ai récupéré mes CD. Vicieusement, j’ai revissé le capot de la chaîne et j’ai tout descendu aux poubelles, en sachant bien que quelqu’un allait se dire « un con a jeté une chaîne toute neuve ». J’en ai ricané en rapportant les boîtes à outils à qui de droit. Le vicelard sourd du dessous en a profité pour m’extorquer une boîte de sauce tomate au basilic parce qu’il avait envie de pâtes, l’entraide c’est magnifique (ou alors il me faisait des avances et a senti qu’il avait une ouverture : au secours !).

Toute neuve la chaîne, oui, en apparence, parce qu’à l’intérieur, c’était Berlin en 45 (mai).

Ne me reste plus qu’à aller m’acheter une petite chaîne qui fait encore K7, si cela se trouve encore. C’est tout juste si mes neveux savent ce qu’est une K7 et j’en ai plein. Je sais, c’est d’un prix modique, mais au tarif où je suis payée, une soirée, c’est une soirée…

D’ailleurs, maintenant que j’y pense, sur les ordi, ils auraient pu prévoir, outre le lecteur CD, DVD, graveur, des lecteurs de K7 audio et vidéo. Que l’ordi fasse cafetière je m’en tape, je n’aime pas le café, mais pour le reste…

Franchement faut pas déconner…

La vie n’est qu’un long calvaire…

Le CD qui m'a niqué ma soirée… (part 1)

Avec les filles nous ne loupions jamais une soirée des enfoirés, qui nous réunissait devant un plateau TV, ravies. Je prévoyais du facile à boulotter, pas du tout diététique et nous passions une super bonne soirée. J’achetais bien sûr les CD. Acheter pour le plaisir ET pour une bonne oeuvre, c’est tellement rare…

J’ai donc un paquet de CD « d’enfoirés ». Depuis que les filles ont quitté la maison, je zappe généralement les enfoirés, parce que je regarde rarement la TV. Tellement d’ailleurs, que je n’achète jamais le programme. Il m’a fallu me retrouver au chômage pour regarder un peu dans l’après midi, les merveilleux téléfilms dont je vous parlerai prochainement. Et puis regarder les enfoirés sans elles, ce ne serait plus pareil, cela fait partie du passé…

Donc j’avais décidé d’écouter mes CD. Sur l’ordi. C’est ma chaîne à moi et je suis beaucoup sur l’ordi.

Las… Un CD ne passait pas. Non reconnu par l’ordinateur qui me déclarait « lecteur vide ». J’ai cru qu’il déconnait (l’ordi) mais non, tous les autres (CD) passaient bien.

J’ai donc décidé de regarder celui-là dans le blanc des yeux (le CD), pour constater qu’il présentait une curieuse surface légèrement granuleuse. Rien à voir avec celles des autres (CD). Je l’ai donc nettoyé avec ce qu’il faut pour constater qu’il présentait toujours la même surface granuleuse un peu spéciale.

Pourtant c’était un CD comme les autres, rangé comme les autres, pas plus exposé au chaud ou au froid, n’ayant subi aucun mauvais traitement, pas plus écouté, bref, un CD. Quand cela a été inventé (le CD), on nous avait dit que c’était éternel et nous savons maintenant qu’on nous a menti, et qu’il y a une durée de vie limitée dans le temps. Pourquoi celui-ci et pas les autres ?

J’ai donc décidé de le tester sur ma chaîne stéréo.

Fin de l’acte 1.

Il y avait tellement longtemps que je ne m’étais pas servie de ma chaîne que j’en avais oublié le mode d’emploi. Delphine l’avait déménagée en déménageant l’appart et depuis, je n’y avais pas touché, c’est dire. A vue d’oreille je dirais même que je ne m’étais pas servie de ma chaîne depuis 4 ans minimum. Elle devait être particulièrement vexatoire et avait vieillie toute seule dans son coin, vexée de ne pas être utilisée.

J’ai donc allumé la bête pour tester le CD granuleux, et là, j’ai eu des lumières psychédéliques mortelles et vu le chargeur 5 CD se mettre à clignoter rouge de 1 à 5. Merde ! la chaîne était restée chargée de 5 CD, j’en ai eu la certitude, avant qu’elle ne se mette (la chaîne), à m’afficher « fucking error on CD station ».

Je me suis dit que ce n’était pas grave, qu’il me restait le double lecteur de cassettes (ben voui) et la radio, mais là encore « fucking error jtenike ».

Le tout sur fond de bruits bizarres. Bien évidemment la salope (la chaîne) était largement hors de garantie. C’est ce que j’ai pu constater après une heure à rechercher la garantie qui était tout bêtement à sa place. Je ne retrouve très rapidement que les choses qui ne sont pas à leur place…

J’ai consulté le manuel pour apprendre avec la joie que vous imaginez que le « fucking error jtenike » était le signe que ma chaîne était tout simplement décédée. Paix à son âme.

Avec 5 CD à moi dedans…

A récupérer…

Fin de l’acte 2…

Ce qu'on est mignon quand on est petit !

Idée géniale des ménagères pour égayer notre rentrée. Après tout on ne parle que des mômes non ? Alors à notre tour.

C’est là !

Et je suis quelque part dans cette mozaïque…

N’oubliez pas d’aller jouer chez nos chères ménagères ! Il y a un désodorisant à sac à main un grand prix à gagner.

Je n’ai pas perdu tous mes neurones, je me suis reconnue + 2 autres…

HI HI !

Voici la liste des blogueuses (et du blogueur) dont je fais partie :

Azzedbénédicte CajuCalpurniaDom et ManouGallïane et ElienaïJulietteKatia Gin FizzLadyblogueManuMHSardine ShalimaSonia SpikeViolette

Et chez moi la mozaïque n’est pas floue, pas de ma faute s’il y a un méchant sorcier qui en veut à la lisibilité des adresses blog quand le post est en ligne…

CAR : la vie n’est qu’un long calvaire !

EDIT DU SAMEDI 6 SEPTEMBRE 21 H : REGARDEZ BIEN TOUTES LES PHOTOS. IL Y A UN PETIT TRUC QUI POURRAIT VOUS FAIRE PENCHER VERS MOI… QUI POURRAIT VOUS FAIRE DIRE « BON SANG MAIS C’EST BIEN SUR » !

Quand j’ai vu la mozaïque avant parution, je me suis dit pourtant que ce truc là allait me griller.

Pulchérie se barre à New York, je m'insurge !!!

C’est bien d’elle de me téléphoner pour me percer le tympan gauche au son de « JE PARS A NEW YORK, TOUS FRAIS PAYES POUR 4 JOURS ». Alors qu’elle déteste téléphoner, msn c’est mieux, et puis ça fait gagner du temps…

Je ne sais même pas vraiment pourquoi on lui a offert ce voyage, je n’ai pas bien compris, parce qu’elle explique trop bien en règle générale… Je l’imagine déjà expliquant à son clone comment faire une division ou comment distinguer une amanite phalloïde d’un cèpe de Bordeaux…

Bref…

Pulchérie se tire à New York avec Deedee et Anne So dans le cadre d’une promotion pour un désodorisant à WC. Pour 4 jours. C’est clair : elle en gambadait à l’avance et a fait peur aux chats… Quant à prendre le taxi à 4 H 45 (du matin bien sûr) avec ses copines : même pas peur. C’est le chauffeur qui va se marrer…

Elle abandonne Vianney, j’hallucine que gendre n° 1 soit approbateur : on ne peut compter sur personne.

Ne connaissant pas personnellement Anne So, j’ai par contre écrit à Deedee de bien veiller sur ma fille, et que comment qu’elle doit regretter (Deedee) de m’avoir rencontrée un jour et de m’avoir révélé son vrai prénom, pour que je me permette de lui écrire que si Pulchérie prend l’ascenseur il faut la tenir à l’oeil et que si elle sort, il faut qu’elle fasse attention en traversant…

Ce que me chagrine le plus n’est pas que ma fille parte pour une ville dans laquelle il y a un sérial killer à chaque coin de rue (quoique…). Non, ce qui me chagrine, c’est qu’elle qu’elle prenne l’avion.

Si vous avez suivi, quand je dois prendre l’avion, je révise mon testament la veille. Et je regarde les étoiles, toujours la veille, en regrettant de devoir quitter un monde aussi beau.

Pulchérie s’est déjà barrée à Bali avec le gentil. Des heures d’avion, 3 vols à l’aller et au retour, j’en ai perdu 2 kg de peur. Delphine est sympa comme tout cette petite mignonne, elle ne prend que le métro. Encore que cela me stresse d’y penser parfois, vu qu’il y a des agresseurs et des attentats (parfaitement !) dans le métro. Je pensais être tranquille pour un moment avec Pulchérie, mais non, PAF ! elle part à New York. Pour y quoi faire d’ailleurs ? je m’interroge m’interroge. Tout ce que je sais, c’est que cela ne va pas être triste.

Vous allez me rétorquer que j’ai déjà pris l’avion. Oui. 50 fois très exactement. 50 décollages (je déteste, la poussée m’est très désagréable, j’ai bien fait de renoncer à faire pilote de chasse) et 50 atterrissages (j’adore). Sauf que moi je ne suis pas ma fille et que je prends l’avion si je veux. En lui léguant mes perles et à Delphine le piano (j’imagine toujours des chamailleries sur l’héritage de Mouth, notre pauvre mamounette qui aimait trop les voyages…).

Donc vous avez saisi le principe : si mes filles veulent prendre l’avion, elles me demandent l’autorisation. Même si elles sont majeures et vaccinées. C’est le moment de leur rappeler que les rappels ce n’est pas fait pour les chiens, même s’il s’agit d’une piqûre… (hein Delphine ? Pulchérie a été obligée pour aller à Bali, mais toi, pas d’excuses…)

Elles ne me demandent pas mon autorisation, n’ayant plus besoin de le faire, et sachant très bien que la réponse sera « non ». Pour le TGV je suis déjà limite, alors un long courrier… Donc je ne suis pas consultée. J’ai juste le droit de dire « super ma chérie ! je suis contente pour toi ! (pour moi, non…)

Entre son départ et l’E-mail qui me précisera (si elle y pense et rien n’est moins sûr, parfois elle a tout du piaf qui ne pense à rien, et surtout pas à sa mère, d’ailleurs elle l’avoue elle-même, mais je suis mauvaise langue, pour Bali, elle ne m’a pas oubliée) qu’elle est bien arrivée, je vais perdre de la graisse et des neurones.

Surtout des neurones d’ailleurs, je m’insurge, je m’insurge, je m’insurge… Mon père avait raison, quand on met au monde un enfant, puis deux, puis… on en prend pour perpète alors que l’on est théoriquement innocent…

QUELLE IDEE D’ALLER A NEW YORK ! HEIN ?