Ce n'est qu'un au revoir… (mes frères…)

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Depuis l’ouverture de mon blog le 6 juin 2006, jamais je ne suis restée plus de 3 jours sans y venir, pour poster, répondre à vos commentaires ou sévir sur la blogosphère.

J’ai même tenu le coup pendant toute la période estivale qui s’achève, sans trop jouer de la réédition, malgré des moments d’intense découragement face à Waterloo morne plaine (et merci à ceux qui ont commenté pendant cette période, qui n’étaient pas forcément blogueurs, donc, n’est-ce pas, bien sûr)…

Seulement voilà, j’ai l’opportunité de partir 3 semaines à la Grande Motte (départ annoncé pour le dimanche 30 août au matin). Bien de moi de partir quand tout le monde revient !

Le hic c’est que là-bas, s’il y a bien les connexions qu’il faut, il n’y a pas d’ordi, les propriétaires informaticiens ne travaillant plus que sur portables, portable que mon compte en banque scarlatineux ne me permet pas pour l’instant de m’acheter.

Je n’aurai donc pas accès à l’interface de mon blog, je n’ai pas envie de faire à nouveau des rediffusions alors que tout le monde rentre.

J’irai bien faire un tour au cyber café du coin (histoire de voir si les assedics m’ont bien été versées, et oui, j’ai l’autorisation de m’absenter 3 semaines…), mais je souhaite tout de même me déconnecter vraiment, depuis le temps que je galère, (même si mon blog n’est absolument pas une galère).

Coupure cela s’appelle… Changer vraiment de vie pour 3 semaine, et surtout, je l’espère, profiter de la mer que j’aime tant. Mes dernières vraies vacances (partir), remontent à mars 2006 pour une semaine en Egypte avec tatie Chérie alors vous comprenez mon impatience.

Après rangement (aïe !), valise à faire (ouille !), tout prévoir pour Diabolos que ma soeur a la gentillesse de me prendre même si les chats et elle… (ouille ouille ouille…), ne me reste plus qu’à vous dire au revoir. Oui, je le fais ce soir, car les deux derniers trucs, les plus durs, ne sont pas encore faits…

Vous imaginez bien que le jour de mon retour, la première chose que je ferai sera de mettre en route ma bécane et de venir vous faire un petit coucou ! Après avoir récupéré Diabolos bien sûr, ce petit père, qui me fera la gueule et me laissera entendre qu’il est mieux LA et qu’il ne veut pas rentrer à la maison.

A bientôt donc !

Bizz à tous et si vous sortez, faites attention en traversant…

EDIT : j’ai mis en place une modération sélective des commentaires, je ferai le tri à mon retour et remettrai tout en ordre.

20 septembre : de retour, avec un petit coup de grisou à l’âme, un grand merci à tous pour vos bons voeux. Les aventures de la sorcière en vacances dès demain…

Mon téléphone est mouru… (la loi de l'emmerdement maximum part X)

57441903A vu de nez, comme ça, au hasard, j’aurais dit que mon téléphone avait au moins 6 ou 7 ans, tellement il m’a emmerdée.

Perdu : pratique d’avoir un blog, mon téléphone ne datait que de novembre 2007 (ICI).

Heureusement que j’étais assise quand j’ai constaté cela (généralement je m’écroule avec grâce sur une chaise pour faire zouzou avec l’ordi), car sinon j’en serais tombée sur le cul… En me pétant quelque chose, je suis tellement douée…

J’avais pronostiqué que les piles rechargeables clamseraient, que je n’aurais donc qu’à changer de téléphone,  et j’avais bien raison (mon dieu ce don de voyance !).

En février déjà, il m’avait fait le coup du « pas bip » quand je le reposais sur son socle, il s’était déchargé en me faisant chier un max, jusqu’au bip salvateur (après 72 tentatives de le repositionner sur son socle).

Depuis février il faisait « bip » comme il faut et là, au moment où les impôts attaquent avec décès du pèse personne, PAF, tout à coup, plus rien. Rien de rien. Rien à faire. Et les gros mots les plus infâmes ne l’impressionnaient pas. Pourtant je m’y connais en gros mots infâmes, vous ne pouvez même pas imaginer… (si ?honte à vous !)

J’ai donc décidé de ne pas me rendre à Rauchan, une fois de plus, mais chez le petit marchand de la bourgade voisine qui vend de TOUT. J’ai bien dit : de TOUT ! (là où d’ailleurs j’ai fais l’acquisition de mon pèse sorcière, j’ai envie de le piéger un jour en lui demandant s’il vend des diaphragmes)

Homme charmant en plus, qui se souvient qu’il m’a connue avec Pulchérie bébé… Limite je rédige mon chèque en chialant d’émotion au lieu de penser à mon solde forcément dans le négatif et sans me scandaliser qu’il ne prenne pas la carte bleue.

Qui a ouvert mon téléphone pour me faire constater que :

  • J’avais raison, les piles batteries n’étaient plus simplement déliquescentes mais carrément décédées
  • Et que se faisant, en fondant, au passage, elles avaient ruiné à son sens, l’hébergement des batteries immortelles aux dires de Rauchan
  • Toutefois m’a-t-il gentiment déclaré, n’étant pas infaillible, il allait nettoyer du mieux possible les résidus de la fonte des piles immortelles pour m’en mettre de nouvelles (piles batteries)
  • Je suis donc rentrée chez moi pour constater qu’il n’y avait point de bip
  • Comme c’était une fin d’après midi, et que j’étais en plein boum, je suis repartie en chantant « auprès de ma blonde » éructant à l’idée de lui  racheter un téléphone neuf
  • 49 Euros, ce n’est rien pour une chômeuse, mais je préférais le lui acheter à lui qu’aux escrocs d’hypers (comme pour la balance qui causerait si qu’on se laissait faire…)
  • Il a lui-même mis en place les batteries immortelles après avoir récupéré les autres qui ne correspondaient pas et ressemblaient de toute manière, à plus rien, et m’a conseillé de lui apporter mon téléphone tous les 6 mois pour qu’il en vérifie l’état (des batteries et du reste, les batteries rechargeables se remplaçant avant qu’il ne soit trop tard)
  • Parce qu’il faut bien le comprendre : son commerce fonctionne toujours très bien malgré la concurrence des grandes surfaces, parce que jamais un client n’a été mécontent de lui. Je ne sais pas si Rauchan peut en dire autant (enfin pas en ce qui nous concerne, ma famille et moi)

Etonnez-vous que je fasse vivre les petits commerces du secteur… Mes parents ont affaire à lui régulièrement. Effectivement il a tout, il connait tout, mais en plus il rend service gracieusement…

Le seul problème est que la sonnerie de mon nouveau téléphone est abominafreuse et que la brochure d’utilisation fait 122 pages, donc je vous laisse deviner quand je vais la lire (jamais)…

Douée comme je suis avec la téléphonie, je ne suis pas prête de cesser de me demander pourquoi dans le film (ou téléfilm, ou série), la personne ne décroche pas  son portable. Le temps que je réalise qu’on m’appelle, le correspondant a été redirigé sur top message qui merde régulièrement (c’est un message subliminal pour France j’te cause).

Et sinon, entre la mort officielle de mon sans fil et la mise en service effective du nouveau, j’ai oeuvré avec un poste vintage A CADRAN… Pas besoin de mode d’emploi pour celui là, mais appelez donc EDF pour taper sur la touche *…

C’est l’horreur, et la sonnerie avec également…

Sinon, j’envisage de faire lire la notice à une personne extérieure qui connaît tout bien (genre patron qui maîtrise le YFOKON), notice comme il se doit soporifique et souffrant d’un évident problème de traduction. Généralement cela se passe mal, j’en ai fait les frais avec mon portable :

  • Je veux changer la sonnerie, moralité je la coupe.
  • Je cherche comment faire bis, je fais une fausse manip et je me retrouve avec une nouvelle sonnerie sans savoir comment j’ai fait (et non, il n’y a pas de touche bis sur mon téléphone fixe, ni sur mon portable d’ailleurs)
  • J’essaye de le remettre à l’heure (le téléphone). Du coup, je coupe à nouveau la sonnerie.
  • Donc généralement mon téléphone, je m’en sers pour décrocher, composer un numéro, ou décrocher tout court quand on m’appelle.
  • Manquerai plus qu’il ne prenne des photos, je ne vous dis pas la tronche qu’aurait Diabolos mitraillé par moi, avec un téléphone…
  • Déjà que je ne sais toujours pas envoyer un texto, ou SMS, ou merde quoi !

Quand je vous le dis que la vie n’est qu’un long calvaire… D’autant que bien évidemment mon téléphone ne pouvait me lâcher qu’au moment du décès de la balance et de l’arrivée des impôts…

Et le téléphone est bien la seule chose qui cause que je supporte, avant l’invention du truc démoralisant, dépistant votre arrivée chez vous pour vous signaler d’une voix de pétasse : « vous n’avez eu aucun nouvel appel »…

Mais ne vous inquiétez pas, ça viendra !

Car la vie n’est qu’un long calvaire (bis repetita  placent)

La libération de Paris (réédition du 25 août 2007)

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Paris est enfin libéré, c’est le symbole de la France, c’est comme si la toute la France était libérée…

Je ne vous parlerai pas de la libération de Paris, contrairement à ce que vous attendez de moi, si vous attendez quelque chose…

J’ai été toujours émue, à en pleurer comme une madeleine, devant les image de la liesse populaire, de la joie dans borne, par tous les films concernant la libération de Paris (et du reste), retrouvant ainsi Jean-Poirotte et sa faculté à pleurer devant la joie populaire… D’ailleurs nous avons parfois pleuré ensemble en nous refilant le pavé de kleenex…

Avant de continuer, je vais laisser la parole à un auteur célèbre : Paul Eluard… Poète et résistant :

« Comprenne qui voudra… Moi mon remords ce fut… La malheureuse qui resta… Sur le pavé… La victime raisonnable… A la robe déchirée… Au regard d’enfant perdue… Découronnée, défiguée… Celle qui ressemble aux morts… Qui sont morts pour être aimés »… « En ce temps là, pour ne pas châtier les coupables, on maltraitait les filles. On allait même jusqu’à les tondre… »

Il parlait tout simplement de ces malheureuses, prises au piège des amateurs de justice… en ces temps de libération.

Entre Vichy et les nouvelles autorités, on vit des justiciers d’occasion qui d’ailleurs ne s’étaient pas vraiment distingués au cours des années passées en résistant, donner libre cours à des instincts qui n’était pas très purs… Il y avait dans la violence qui se disait inspirée du plus noble des patriotismes, la même composante sexuelle inavouée bien sûr, mais évidente, que chez les moines de l’Inquisition, tortionnaires pour le bon motif, quand ils soumettaient à « la question » une sorcière nue… Ces hommes et femmes là (qui avaient peut-être de la jalousie un peu forte au fond d’elles-mêmes, et donc de la frustration) n’avaient pas bougé un seul petit doigt pendant l’occupation, il était grand temps qu’ils s’y mettent, largement, la bataille de Paris (ou d’ailleurs) étant terminée…

J’ai toujours trouvé la photo que je vous livre, à gerber : le mec de gauche qui tient la femme par la main, sévère et juste (!) (pour moi c’est le faux cul de première, on est en plein dans « au bon beurre » de Jean Dutourd), celui de droite avec son beau costume, très content de lui, c’est le mac qui a vendu sa préférée aux allemands mais qui l’a oubliée, réputation oblige. Et tout le monde riant à qui n’en peut plus, une liesse populaire qui là me fait peur et ne représente pas la vraie joie, mais la méchanceté à l’état pur. Ce n’est pas la joie de savoir l’allemand parti enfin, c’est la joie d’humilier à n’en plus finir… En plus ils se portent tous bien : ce ne sont pas les tickets d’alimentation qui leur ont donné une aussi bonne mine. Mes deux grand-mères ont terminé la guerre avec la ligne plus que « haricot »…

Car il y a aussi cette pauvre malheureuse dans le milieu, tondue, la croix gammée dessinée sur elle, résignée déjà à un sort fatal. Celle qui n’a rien à dire car derrière il y a la foule qui ne l’écoutera pas, qui ne l’écoutera jamais, qui sait tout, qui porte en elle la justice… Il y a celle qui s’interroge peut-être sur le sort de son enfant (l’enfant de la honte), qui ne comprend pas tout à coup pourquoi tant de haine contre elle…

C’est tout à coup le retour de Mademoiselle de Sombreuil buvant un verre de sang pour épargner la vie de son père, devant des révolutionnaires qui ne devaient pas être beaucoup plus moches. C’est la princesse de Lamballe sacrifiée… C’est la foule… Que je hais, que j’évite…

Souvent ces femmes avait « fauté ». Encore faut-il s’entendre sur le terme « fauter » quand on tombe amoureuse d’un ennemi certes, mais surtout d’un homme…  Elles avaient eu des bontés pour l’occupant. Pourquoi « des bontés ? ».  Elles les avaient parfois aimés vraiment ces occupants… Quelle détresse a dû être la leur parfois, et que de questions à se poser le soir dans la chambre… (« j’aime un allemand… »)  Il n’empêche que le glaive de la vertu outragée s’est retrouvé un beau jour dans les mains douteuses d’une justice du trottoir, laquelle prétendait se faire l’interprète de l’indignation populaire. Un peu facile aussi de liquider ainsi la voisine qui n’a rien fait du tout (et encore faut-il s’entendre sur le terme « avoir fait ou non quelque chose » car certains n’avaient eux, justement rien fait du tout avant la libération reconnue), mais à qui on doit un peu d’argent… C’est un peu comme pendant la révolution et la terreur : c’est à qui parlera le premier et criera le plus fort qui aura raison…

La justice se doit d’être sereine. Elle doit à tous le même traitement. Tondues, déshabillées, attachées à un poteau pour qu’on leur jette les pires immondices à grand renfort de cris de joies, la croix gammée dessinée sur le corps, parfois à coup de lames de rasoirs, ces malheureuses étaient-elles plus coupables que les grandes bourgeoises de la collaboration ? Mais ces dernières évoluaient dans de trop hautes sphères, étaient trop protégées pour que les justiciers crasseux (dans l’âme) du bitume songent à s’occuper d’elles aussi activement que de leur voisine de pallier à qui ils avaient parfois d’autres choses à reprocher. On en a jugées certaines, mais avec tribunal réel et tout et tout… (des actrices particulièrement, qui ont eu droit à un traitement de faveur) (là encore je ne juge pas). Ce que je juge c’est cette photo, et toutes celles qui ont pu être prises ailleurs (il y en a une où la femme est attachée à un poteau, le visage voilé, et à qui l’on jette n’importe quoi, j’ai préféré vous l’épargner). Ce n’est à l’honneur de personne.

Oui Paris libéré, la France libéré, c’est aussi cela… Cette justice populaire qui n’en est forcément pas une, qui n’en est obligatoirement pas une. D’ailleurs il manque sur la photo, ceux qui désapprouvaient fortement, parce qu’ils étaient forcément ailleurs, de peur d’être pris à partie à leur tour…

J’aime bien le peuple, mais pas la foule… Hors la foule du trottoir un soir de libération, c’est forcément à se dire que la vie n’est qu’un long calvaire…

Et ils se portent tous tellement bien, ils ont tellement l’air en pleine forme ces justiciers du trottoirs, que l’on a peine à croire qu’ils ont souffert des privations de l’occupation… Là non plus je n’ai sans doute pas le droit de juger… Les autres ont peut-être préféré rester à l’écart de ce moment et de cette photo… Ne pas risquer leur vie pour intervenir, ou avoir autre chose de plus important à faire, ils ont hélas eu raison…

Les individus ne sont rien à côté des peuples… Pourtant ce sont eux qui forment les nations (Serge Dalens)

Et mes parents ne se souviennent que du passage bref des jeeps, du premier chewing gum (c’est quoi ce truc qu’on n’arrive pas à manger) et du « chocolate please ». Au moment où les troupes de Leclerc quittaient Rambouillet pour gagner Paris..

Pour eux, c’était hier, pour moi, je trouve que le temps avance de plus en plus vite, qui fait vieillir nos chères personnes et en ont fait disparaître trop d’autres…

La loi de l'emmerdement maximum (2)…

57539494Suite au décès du pèse sorcière le vendredi soir, me voici me réveillant mutine et tout vers midi le samedi.

J’ai bien dit « vers midi », je me suis beaucoup décalée,  et « mutine et tout » c’est du pipeau vous l’imaginez bien, même si on me faisait dormir 100 ans, je me lèverais dans le coltar… Il me faut 5 minutes en position verticale pour rassembler mes 2 neurones encore fripés…

J’avais mis la balance dans l’entrée pour ne pas oublier de la descendre aux poubelles (ça c’est toujours possible), et de ne pas oublier non plus d’aller en racheter une autre (ça, ça ne risquait pas).

Me voici en visite sur le site Rauchan pour voir ce qu’ils offrent et à quel prix… pour partir finalement, ma détestation des grandes surfaces ne s’arrangeant pas du tout, dans le bled d’à côté dans une quincaillerie où l’on trouve de tout… Du boulon introuvable au lave vaisselle, vous avez tout.

L’homme a bien vu que je lorgnais sur les sorbetières et a commencé à m’en vanter les mérites, pour se faire gentiment remettre à sa place : j’avais besoin d’un pèse personne.

« Bébé ou adulte » m’a-t-il demandé. Adulte. Il y a longtemps que le pèse bébé que Mrs Bibelot conserve jalousement, n’a pas servi…

Et là il m’a présenté plusieurs modèles (parce qu’en plus il avait plusieurs modèles).

Le simple, avec l’aiguille qui part vers la droite, toujours beaucoup trop vite. J’ai fait berk, parce que je suis habituée au modernisme, et que ce style de balance n’est pas exact aux 100 g près…

Le supra sophistiqué :

  • A piles bien évidemment
  • Qui cause. Je fais ça super bien toute seule, je n’aime pas les engins qui causent…
  • MAIS qu’il faut donc programmer. Genre, on programme Albert, Coraline, Pulchérie et Delphine, chacun rentre son poids de départ, et après, à chaque fois que quelqu’un montera sur la balance, il faudra lui préciser de qui il s’agit
  • Pour qu’elle ricane sadiquement « Coraline vous avez pris 125 grammes » (vu que je vis seule).

Mon dieu mais quelle horreur ! Déjà j’ai eu avec Albert une voiture qui causait « votre réservoir est vide » (alors que l’on cherchait désespérément une station service ouverte dans le limousin un dimanche, avant l’invention du distributeur à carte bleue). Depuis, les machines qui causent, ça me fait super flipper.

Et je ne vous dis pas : programmer un pèse personne ce n’est pas mon truc, moi qui ne suis pas fichue d’enregistrer un n° dans mon portable et d’envoyer un texto.

J’ai donc pris le simple électronique qui ne cause pas, à pile sans clips, et je suis repartie en gambadant, mon pèse personne sous le bras.

J’ai testé son exactitude en pesant d’abord Diabolos « c’est bien mon pépèèère », pour vérifier mon poids à moi qui reste correct par rapport à ce que j’avais vu la dernière fois.

Je me suis donc pesée en tenue d’Eve, puis avec la divine tenue que je porte toujours quand je suis sur l’ordi, nonobstant les accouchements éventuels.

Elle fait très exactement 500 grammes, tout de même !

Je suis certaine que vous êtes ravis de le savoir…

La loi de l'emmerdement maximum (1)…

57539494C’est une loi dont on ne parle jamais, mais qui existe bel et bien, en fait, moi, je l’ai testée souvent. Les emmerdes arrivent rarement isolées, elles se regroupent pour faire d’une période une sale période…

Quand quelque chose merde grave, faut forcément que le reste s’y mette, au même moment…

Genre : vous choppez une angine monstrueuse et les antibiotiques qui vous rescapent vous collent une mycose tellement qu’ils sont efficaces qu’ils ont détruit votre flore vaginale et intestinale au passage. Donc vous n’avez pas qu’une mycose, mais vous pouvez tout de même avaler votre thé au lait sans hurler…

Genre : vous coulez une bièle (enfin la voiture) alors que Truchon vient de vous signifier votre licenciement.

Genre les impôts vous tombent dessus et vont vous pomper votre compte en banque (le montant réclamé étant quasi égal aux indemnités assedics, j’ai proposé mon sang précieux (0 -) et les salauds ont dit non) et là, paf, votre balance vous lâche. Enfin la mienne, vous faites ce que vous voulez avec votre sang et vos impôts, chacun ses merdes.

La saloooooope !

Je ne sais pas depuis combien de temps je l’avais, mais elle nécessitait une pile, pesait aux 100 g près, et me permettait de peser Diabolos (5500 g c’est bien mon pépèèèère, après tes 6900g !).

La pile tenait depuis un temps suspect, dans la mesure où je peux monter sur la balance 3 fois par jour, y compris pour évaluer le poids de mes vêtements (ce qui est passionnant, chacun le sait…), ou savoir combien j’ai perdu entre le soir et le matin, en expirant de la vapeur d’eau la nuit en dormant. Pour information, cela varie entre 800 g et 1300 g, suivant le temps et la position de l’anticyclone…

Cela permet également de calculer que manger uniquement 250 g de chocolat au lait et aux amandes dans la journée, fait prendre un kilo, ce qui laisse perplexe…

Et là, ce vendredi soir, la pile est morte, honneur à elle, elle a tenu un bout de temps.

Juste à la changer c’est tout simple.

Sauf que c’est une pile diabolique, rectangulaire, avec deux embouts différents, vous voyez le genre, avec dans l’engin incriminé, deux clips à clipser.

Sauf que là, un clips est venu avec la pile morte, en morceaux en plus, inutile d’essayer de le remettre en place, il s’est répandu d’horreur par terre, en miettes. Je ne vous dis pas les gros mots que j’ai prononcés…

Donc le pèse sorcière est mort également. Mon père consulté par téléphone (et ravi, à 21 H en plein western), m’a confirmé que non, il ne peut pas changer le machin qui se clipse sur la pile.

Me reste donc à racheter un pèse sorcière. Depuis le temps que j’ai l’habitude de savoir que j’ai pris ou perdu 100 grammes, de peser Diabolos, je vais avoir du mal à reprendre un pèse sorcière à aiguille qui se goure généralement de 500 g (et 500 g c’est important, si vous perdez 500 g par semaine, calculez combien cela fait par an car  x 52 semaines).

Donc, je vais être obligée (première rhorreur) d’aller à Rauchan, pour me trouver un pèse Diabolos qui pèse à 100 g près.

Mon compte en banque avait juste besoin de ça (deuxième rhorreur), c’est tout ce que j’ai à dire. Mais vivre sans balance, m’est totalement impossible…

Alors je hais, autant que le fisc, les machins à clips pour les piles à clipser…

La vie n’est qu’un long calvaire, et comment dormir sans savoir combien je pesais en me couchant ?

Heureusement que ce n’est pas arrivé un samedi soir…

Affaire à suivre…

L'arrivée de l'avis d'imposition…

57520741Pulchérie avait signalé qu’à son retour de NYC l’attendait son avis d’imposition, c’est sympa de revenir de vacances.

En ce qui me concerne personnellement moi je depuis des années je faisais parti du lot qui recevait son avis de non d’imposition fin septembre début octobre pour règlement en novembre.

Et là, PAF ! Ils ont pris de l’avance. Je vous le dis moi, la grippe H1N1 peut terrasser la planète, le fisc survivra !

Pour 2008 c’était la dernière année que je prenais Delphine à charge pour de sombres histoires de son allocation logement (je hais les allocations familiales). Hors, Delphine a bien gagné sa vie en 2008 pour une étudiante, ça plus la pension qu’elle touche de son père (officiellement c’est moi qui la touche, donc), je savais que cela plomberait mes assedics + 4 mois et demi de salaire…

Mais pas à ce point là.

Déjà, nos élus (je déteste nos élus), ont supprimé la 1/2 part supplémentaire pour les parents isolés qui existait d’ailleurs jadis pour les divorcés ou veufs jusqu’à la fin de leur vie. J’ai trouvé un excellent avis sur ce sujet, que je vous livre tel que :

Talis le « mécanisme initial » est celui ci : une personne élevant seule ses enfants a les mêmes charges et plus qu’un couple (paiement obligatoire d’une nourrice ou baby sitting pour pouvoir travailler) sans avoir le double salaire. Ne nous voilons pas non plus la face, il s’agit prioritairement des femmes qui déjà subissent le fameux « à travail égal, salaire moindre ». Considérant ce fait, il est apparu comme illusoire le fait pour cette personne de faire des économies et/ou de pouvoir investir dans l’achat d’un logement. En reconnaissant ce fait, il avait été décidé d’accorder à ces personnes une demi part supplémentaire même après la majorité de(s) enfant(s).
Cependant, si la suppression de cette 1/2 part supplémentaire se justifie sur les hauts salaires, il n’en est pas de même sur les salaires de smicard(e)s !
Enfoncer un peu plus la tête des petits pour pouvoir donner toujours plus de cadeaux aux gros contribuables… il semble que ce soit devenu un mode de fonctionnement très à la mode en ce moment.
D’ailleurs si on parle de supprimer les « niches fiscales » pourquoi les sénateurs et députés ne se pencheraient pas sur les leurs? Ah mais non j’oubliais, ils s’augmentent d’abord en période de « vaches maigres »

Donc, vous l’avez déjà compris, quand j’ai vu la somme que me réclame le fisc avant le 15 septembre, j’ai failli faire comme le papa devant sa femme qui accouche : tomber par terre, avant d’aller  m’ouvrir les veines avec un post-it devant la perception, allongée sur une banderole fatalement contestataire.

Car à l’époque où j’ai fait ma déclaration, je n’imaginais pas que cela pourrait être à ce point (toujours à la page, j’ignorais la suppression de la 1/2 part supplémentaire, et un enfant à charge de 24 ans compte pour 1/2 part seulement, comme s’il était toujours au lait maternisé…) et donc Delphine pas plus, qui n’a certainement pas enquêté… D’un autre côté la simulation donnée par le site des impôts était apparemment erronée… (z’ont eu un bug, pas de bol pour moi, je suis allée vérifier, ils n’avaient pas compté les salaires de Delphine, comme c’est facile…)

J’ai beau éplucher ce foutu avis d’imposition (je gerbe les avis d’imposition), ils ne se sont pas trompé. Simplement, on nous gruge c’est tout, encore une loi qui est passée dans la nuit du 31 juillet au 1er août dans l’indifférence générale (ne me demandez pas laquelle, c’est l’époque du vote des lois merdiques…).

Moralité : je me suis transformée en serpillère, j’ai été interroger le net comme un inspecteur de police n’oserait pas le faire avec un suspect, et décidé de renoncer à mes vacances.

Sauf que la famille est là, fort heureusement (j’adore la famille).

Parce que le fisc est toujours ravi de vous accorder des délais vu qu’il vous prend tout de même 10 % de pénalités… 10 % par 10 %, ça fait du caviar pour nos chers députés…

Et l’impôt représente un mois de mes grasses indemnités assedics…

Je hais globalement tout ce qui est l’Etat, même si l’Etat c’est normalement nous (ce qui reste à prouver, vu le nombre d’abstentionnistes !)

LA VIE N’EST QU’UN LONG CALVAIRE !

PS : un jour je ferai une liste de tout ce que je déteste, on va rigoler ! Car depuis le temps que je dis ce que je déteste, vous devez vous aussi, avoir une belle liste !

Les filles ça fugue (parfois) Réédition d'un post du 29/08/2006

Fille_fugant_3248261Pulchérie m’a fait le coup du « puisque c’est comme ça je m’en vais » deux fois.

Elle m’avait déjà fait le coup du « puisque c’est comme ça je descend » alors que nous étions en voiture et que j’avais dû lui dire un truc oiseux (style : « tu rangeras ta chambre en rentrant » ce qui est l’abomination de la désolation de l’horrorrification (dixit le trésor adoré))

Pour la voiture elle a ouvert la portière en plein virage et s’est tôlée sans dommages dans l’herbe, loupant de peu la bordure du trottoir. C’est là que j’ai découvert qu’elle avait repéré comment retirer la sécurité enfant (c’était un bête bouton à remonter ou baisser à l’époque, rien d’électronique). Le lendemain Albert m’achetait une trois portes. Elle était coincée à l’arrière (Bien fait)……

Pour sa première fugue, j’avais dû lui dire encore une fois une chose oiseuse (pour elle). « Va ranger ta chambre », « arrête de taquiner ta soeur » ou « Dorothée ? non pas maintenant ». Je me souviens très bien qu’elle m’avait répondu « puisque c’est comme cela je m’en vais », mais comme elle me le disait 10 fois par jour, je n’y ai pas prêté outre mesure attention (ces mères, jamais à la hauteur).

J’ai donc vaqué à mes occupations, préparé le repas et crié « les filles à table ! ». Bien évidemment Delphine a déboulé dans la cuisine en moins de 30 secondes, mourant de faim. Pour sa soeur j’étais habituée aux retards, vu son peu d’empressement à se nourrir. C’est quand je l’ai appelée à nouveau que j’ai eu la surprise du siècle.

  • « Pas la peine de l’appeler » m’a précisé Delphine de la soupe plein la bouche « il y a longtemps qu’elle est partie »

  • « Comment ça partie ? »

  • « Ben oui, elle a mis ses affaires dans un petit mouchoir comme dans « Tom Sayer », elle a plié le mouchoir, l’a mis au bout d’un petit bâton et elle est partie »

  • « Mais comment ça partie ? »

  • « Ben elle a escaladé le portail (fermé à clef) et je lui ai lancé son mouchoir et son bâton par la fenêtre de la salle de bain »

Inutile de douter. Pulchérie était partie, avec la complicité de sa soeur toujours dans les mauvais coups (ce sont toujours les plus bêtes qui vont ramasser les prunes et en l’occurence les plus jeunes)  mais pas prête à renoncer à sa soupe et à fuguer avec l’aînée. A moi les ravisseurs d’enfants, les sadiques et maniaques en tout genre et la police m’interrogeant pour savoir ce que j’avais fait du corps de ma fille.

J’ai ouvert le portail de la maison. Rien à gauche, rien à droite. Crise d’angoisse horrible. Quelque chose me disait qu’elle était plutôt partie sur la droite (vers chez ses grands parents, tout de même à 7 km). Un peu pâle et déterminée, j’ai arraché Delphine à sa soupe, pris la chienne avec moi au cas où, prévenu mes parents par téléphone (Jean poirotte prenant la voiture également pour emprunter la mauvaise route : ne pas compter sur Pulchérie pour prendre le plus court), et tout le monde en voiture (je précise que ma chienne était une malinoise adorable pour la famille, mais détestable pour qui voulait rentrer sans autorisation de ma part, et très à cheval sur ses petites soeurs : pas touche).

Elle avait marché la bougresse. 3 km plus loin, sur le bord de la route, Pulchérie son balluchon sur l’épaule, marchait d’un pas déterminé, à la grande surprise des gens qui la croisaient (ça ne dérange personne de voir une enfant de 8 ans marcher sur le bord de la route avec un balluchon, d’un autre côté tant mieux, je préférais ne pas la retrouver au commissariat ou pas du tout).

Je me suis garée très en colère, (la peur étant retombée), 10 mètres avant elle, pour m’entendre dire en descendant de voiture « inutile d’insister je ne reviendrai pas ». Devant ma tête certainement aimable elle a dit « bon je cède » et est montée en voiture. Silence absolu jusqu’à la maison et là après avoir rassuré les grands parents j’ai décortiqué le contenu du mouchoir (dédramatiser, dédramatiser, surtout avec elle qui avait le sens du théâtre).

Elle partait chez ses grands parents (encore 4 km dont 2 en forêt et j’imagine bien la tête de mes parents la voyant rappliquer) avec 3 barbies, 2 culottes, 1 pyjama, et avait oublié sa brosse à dents. J’ai préféré lui passer un savon pour cet oubli inexcusable et passer outre la fugue (d’ailleurs elle était fatiguée et bien contente d’avoir échappé à la traversée de la forêt avec ses loups et ses ours. A l’époque elle lisait la comtesse de Ségur). Du coup elle a mangé sa soupe sans piper mot, + tout le reste en oubliant le « j’aime pas çaaaaa ! » pour monter rapido expliquer à sa soeur comment c’était bien de fuguer…

La seconde fois, c’était une fugue annoncée. Nous vivions chez mes parents et elle s’était pris un savon de son grand père (on se demande bien pourquoi, ce petit ange). En plein hiver, elle est arrivée après le dîner, en plein film, alors que nous étions tétanisés par l’intrigue, toute habillée et bien couverte en précisant « puisque personne ne m’aime, je vais aller habiter avec Jacky ». Jacky était un cheval vivant dans le terrain d’une vieille maison abandonnée, à qui nous allions parfois donner des croûtes de pain (sinon il broutait et on lui apportait du foin, ce n’était pas un cheval abandonné).

J’ai bien visualisé la chose. La maison se tenait dans une vieille ruelle non éclairée, et là j’étais prête à la laisser partir (tout en la suivant comme on m’aurait appris à le faire si j’étais allée à l’armée, en rasant les murs, en me camouflant super bien).

Personne n’a moufté. Heureusement Mrs Bibelot était partie lire au lit, sinon elle serait intervenue. Pulchérie est revenue nous demander l’autorisation de prendre un bout de pain (mais oui ma chérie) et un quart de pomme rescapé d’une tarte « mais bien sûr ma chérie ». Delphine était morte de rire et avait perdu le fil du James Bond auquel elle ne comprenait jamais rien.

Gros bruits de sacs plastiques dans la cuisine (pour le croûton de pain et le quart de pomme + un quart de flotte je suppose), adieux déchirants aux chiennes et aux chats. Elle est venue nous dire adieu « bon je m’en vais avec mon quart de pomme » et à claqué la porte. Avec mon père nous avons prié pour que le portail ne soit pas fermé. C’était au dernier à aller se coucher que revenait cette mission : fermer la grille pour la nuit, nonobstant ma chienne et son aimable présence pour repousser d’éventuels intrus.

Manque de bol, alors que j’étais prête pour la filature et à la voir s’engager dans la ruelle non éclairée, Mrs Bibelot avait fermé la grille.

Devant ce fait inéluctable, Pulchérie a remonté l’escalier vitesse grand V, et nous a annoncé « puisque c’est comme ça je vais me coucher ! »

Na !

(toujours toujours, je prie pour qu’elle ponde son clône, un jour)… (Pour Delphine aussi bien sûr, pas de raison qu’elle ne bénéficie pas de son extrême sagesse, car j’ai peu de bêtises d’elle à raconter. Encore que je fasse tout de même une petite liste car son tour viendra…)

La mère genre Marthe de Villalonga dans…

55877639La mère juive ou pied noir, c’est moi. Vous savez, la mère de Guy Bedos dans « un éléphant ça trompe énormément », qui prend RV avec son fils médecin à l’hôpital pour être certaine de le voir et qui lui tape un scandale horrible devant les autres patients.

Marthe je l’adore. Sauf que je ne suis ni juive ni pied noir, donc il doit y avoir chez les mères, quelque chose qui fait qu’elles ne tournent pas toujours rond (d’un autre côté je laisse mes filles  se démerder avec leurs souris hein ! et je pète surtout les plombs quand elles voyagent et quittent donc Paris intra muros sans mon autorisation expresse dont elles se fichent complètement. Sinon, j’essaye de faire cool).

J’évite en public, donc là, je trouve le mail bien pratique et je préviens les filles dont le titre « la mère juive » ou carrément « la folle » les avertit généralement que leur mère a fondu un câble. Je me souviens toujours du fou rire qui nous avait pris lorsque l’une de mes collègues de chez l’avocat tordu, nous avait expliqué que sa mère « en bonne mère juive », l’avait inscrite au concours du plus beau bébé, et nous avait présenté la photo du plus beau bébé… Ce n’était pas le concours du plus joufflu, loupé, la mère avait porté plainte…

  • Vendredi 14 août « avis à la population, merci de me communiquer par retour vos heures de retour de Lisbonne et NY, avec le n° de vol« . Ma reconnaissance éternelle – signé : Mouth (c’est moi)
  • Delphine : « nous rentrons le 17 vers 14 H »
  • Moi : je veux le n° de vol
  • Delphine : … fait genre, je n’ai plus internet… Je ne la crois pas… Je rumine ma vengeance.
  • Pulchérie : « nous arrivons le 18 vers 15 H, je te téléphone dès que je peux, d’ailleurs bla bla bla bla bla bla Ikéa bla bla bla bla bla bidous bla bla bla bla (bidous ce sont les chats) »
  • Moi « et le n° de vol ?« 
  • Pulchérie qui a perdu son bla bla bla bla où qu’il était ENCORE question d’Ikéa : …. A NY, c’est panne d’internet à tout le moins, comme à Lisbonne, quel manque de bol…
  • Moi : faites des gosses tiens ! Même pas j’ai envoyé le mail, pour qu’elles évitent de se payer ma tronche.

Donc je vais me ronger les poings, z’avez intérêt à être aimables dans les commentaires…

Sinon, la vengeance étant un plat qui se mange froid, je peux faire la mère juive avec les gendres.

Ca va les changer tiens… Z’ont qu’à obliger leur moitié à répondre à leur mère…

Comme cela gendre n° 2 (au hasard) pourra stresser à mort réellement sachant que j’arrive pour dormir chez lui et Delphine.

  • « Merde on n’a pas fait la vaisselle, que va dire ta mère ? »
  • Delphine : « laisse tomber, elle s’en fout, elle ne le verra même pas… »
  • « Tu es certaine ? »
  • « Certaine… » (c’est un excellent résumé de ma personnalité…)

Pour me venger, la prochaine fois, je me lèverai à 7 H du mat pour faire la vaisselle.

Enfin… Peut-être… Là je ne jure de rien. Surtout pas…

Pour gendre n° 1 je vais avoir du mal à trouver quelque chose pour le stresser vu que c’est lui qui passe la serpillère et que la vaisselle est toujours faite.

Faites des gosses tiens… La vie n’est qu’un long calvaire !

17 et 18 août, je vais être d’une humeur de dogue… Comment ça comme d’habitude ? Je suis toujours d’une humeur exquise…

Les gendarmes sont des farceurs… Pas de bol, ils tombaient mal…

85905922Le sale jour de la mort de petite n’Héra je voulais accompagner mes parents jusqu’au bout. J’ai donc après ramassage de prunes, garé ma voiture sous le prunier, pour que le vétérinaire puisse entrer avec sa voiture.

Je ne vais pas vous faire un plan non plus, de la cour, du prunier, et du reste Tout simplement, bref, n’est-ce pas, pour laisser entrer le vétérinaire, il me fallait me garer sous le prunier.

J’espère que vous aviez compris qu’il y avait un prunier agressif dans la cours de mes parents…

Papa se souvenant de ma réaction à la mort de ma chienne (limite épave à ramasser à la serpillère), se souvenant que je les avais déjà accompagnés pour d’autres sales coups de ce genre, m’a dit à 17 H « tu sais, tu peux y aller, nous sommes deux à nous soutenir, pas la peine de te foutre la rate au court bouillon ».

J’ai compris le message : ils préféraient pleurer dans les bras l’un de l’autre sans témoin, et je suis donc partie pour pleurer toute seule chez moi… En les comprenant et épargnant leur pudeur : je suis certaine qu’ils ont passé leur soirée à se soutenir, s’aimer, et encore se soutenir. N’héra, c’était leur dernière fille !

Place de l’Eglise : je ralentis (c’est un carrefour un peu dangereux). Les gendarmes sont là, comme souvent. Généralement je ne regarde jamais gendarme ou flic dans les yeux : du coup, ils vous arrêtent (c’est statistiquement prouvé, même si vous n’avez rien fait).

Et là, coup de sifflet. Je m’arrête, en me demandant ce que j’ai fait (on a le droit de pleurer en conduisant ?).

Salutation du gendarme l’air sévère :

  • Madame vous avez deux prunes
  • Moi (les yeux coulants, complètement à côté de la plaque) : « mais je n’ai rien fait ! »
  • J’ai dit « prunes » pas « contravention ». Vous avez deux prunes sur votre toit. (Les salopes n’étaient pas sur le toit de la voiture quand j’y suis montée, elles ont dû tomber au moment où je démarrais).
  • Ah ! fichu prunier, vous comprenez j’étais garée dessous et…
  • Ce n’est pas grave madame, nous allons les retirer, ce serait dommage qu’elle aillent s’abimer sur le pare brise de la personne qui vous suit et ça pourrait même être dangereux »
  • Là c’est l’ouverture des vannes divines, mes glandes lacrymales cèdent. Le pote du gendarme approche, le sourire au lèvres. C’était une gentille blague que les « 2 prunes ». Il se fige.
  • Ca ne va pas madame ?
  • Noooooon, vous comprenez…… Si j’étais garéééée sous le prunieeeer, c’était pour laisser de la place au vétérinaiiiiire qui venait piiiiiquer la chienne. SNIIIIFFFFF

Ils se sont regardés un peu confus. Même pas de contrôle de papiers afférents à la conduite du véhicule. J’ai été priée de me garer un peu mieux, sur la droite ou je ne pouvais gêner personne, et ils m’ont offert un coca frais pour que je me remette (tiens pas de cognac pour les cas désespérés ?).

Sympas les gendarmes parce que votre sorcière qui laisse s’ouvrir le robinet, ce n’est pas de la tarte (aux prunes), et ça fait concurrence aux grandes eaux de Versailles.

Sans savoir que je déteste le coca et que du coup, j’ai pleuré encore plus fort… Parce que la vie n’est qu’un long calvaire.

D’un autre côté, si j’avais eu un cadavre dans le coffre, j’étais d’avance tirée d’affaire… A leur décharge, ils m’ont laissée repartir quand ils ont vu que j’avais récupéré mon si peu… Mon très si peu d’ailleurs. Une côte à monter, et 1 km à faire, j’étais bonne d’après eux (et comme qu’ils avaient raison !)

Un jour je vous raconterai comment que je n’ai même pas soufflé dans le ballon et que les flics s’en souviennent certainement encore…

La danse de l'abeille…

88635575Comme vous le savez (ou pas), j’ai été élevée dans un milieu qui pratiquait l’apiculture (ICI).

J’ai donc le plus grand respect pour les abeilles. Pas de bol, ce n’est pas réciproque, enfin, c’est une manière de voir les choses.

J’ai lu beaucoup de livres ou articles sur les abeilles, et il paraitrait que ces dernières ont un langage leur permettant de signaler aux autres où aller butiner. En précisant le trajet aller et le trajet retour. Certains l’appellent « la danse de l’abeille », enfin une des danses, car elles en auraient plusieurs pour plusieurs cas de figure.

Je ne peux que croire que c’est tout à fait exact. Que ce n’est pas une blague et que le langage des abeilles est très perfectionné.

Donc, début juillet,  un bzzzz caractéristique chez moi : ce n’est pas une guêpe, ni un frelon (le frelon fait BZZZZZZ), ni une mouche bleue (je déteste les mouches bleues) mais une abeille. On revoit beaucoup d’abeilles cette année, pour la première fois depuis un petit moment.

Pauvre petite bêêêêête rentrée je ne sais pourquoi, car je ne cultive rien pour attirer les abeilles,  par la porte fenêtre de ma cuisine toujours ouverte l’été…

Que je ne pouvais pas tuer, mais dont je devais éviter le contact parce que je suis allergique aux venins de fourmis et d’abeilles (pour la guêpe cela ne saurait tarder…). Je devais également protéger Diabolos d’une éventuelle piqûre, car c’est un chasseur d’insectes redoutable.

Me voici donc, armée d’un torchon, essayant de faire des courants d’air pour faire repartir l’insecte dans la cuisine. Personne pour me filmer : dommage. Là c’était la danse du nétrumain qui fait le ventilateur avec un torchon…

J’ai donc ouvert ma porte fenêtre du salon, écarté les rideaux, dans l’espoir que l’ouvrière égarée retrouve la sortie grâce à un astucieux courant d’air créé par moi. Avec mon aide, 2 H plus tard, elle s’est envolée en faisant toujours bzzz, par la porte fenêtre du salon, après avoir trouvé comment se glisser derrière le rideau.

Là elle a dû rentrer dans sa ruche, et raconter à toutes ses copines comment aller butiner  là d’où qu’elle ramenait autant de pollen. Et ses instructions sont suivies à la lettre, je vous prie de me croire.

Car TOUS LES JOURS, vers 13 H ET vers 18 H, il y a une abeille qui rentre chez moi en faisant bzzz et qui suit exactement le même parcours que la première :

  • 3 tours dans l’entrée
  • 1 tour dans l’ex chambre des filles
  • 1 tour dans l’entrée
  • 2 tours dans le coin salle à manger
  • 5 tour dans l’entrée
  • Pour atterrir dans le carreau de la baie vitrée du salon, dont il faut que je l’extirpe sans dommages collatéraux, en entrouvrant la porte fenêtre qui elle n’est pas toujours ouverte… (la première venue a expliqué comment se glisser derrière les rideaux, on admire, donc il me faut attendre qu’elles se glissent derrière les rideaux, avant d’agir)
  • MORALITE quand elles retournent à la ruche, elles racontent sans doute l’extravagant parcours à pratiquer pour revenir avec de la bouffe.
  • Du coup, quand je m’absente, je ferme la porte fenêtre de la cuisine et Diabolos en est indigné.
  • CAR, manquerait plus qu’une reine essaimant choisisse de passer par chez moi… Avec tous les bzzzz de l’essaim au grand complet…

Tant qu’à faire, je préfère être là pour parer au plus pressé… Je ne sais pas trop comment d’ailleurs, mais bon, je préfère être là…

La vie n’est qu’un long calvaire…